Document rare sur la période doom metal du groupe, image plus que correcte vu l'ancienneté, le côté live brut comme rarement |
Note globale |
Musicalement assez cafouillis, le chant de Vinnie totalement nul, le mixage limite insupportable |
Editeur
: Peaceville
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Durée
totale : 1 h 13
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Image PAL |
Clips de Sweet tears, Mine is yours, The silent enigma et Hope (17 min) |
Pour le budget et l'époque, c'est extrêmement regardable. Les couleurs ont passé, le tout a un goût de VHS proéminent, mais à part ça, on ne peut définitivement que donner plus que la moyenne, car on sent un minimum d'amour du travail bien fait. Agréable et accrocheur. | ||
De la stéréo brut de fonderie, avec zéro équalisation, larsens, gros silences sur une de vos enceintes, grésillements et j'en passe. Non, ce n'est pas très professionnel. En même temps, c'est du 100% réel true all time all live no editing on True TV. | ||
C'est nul parce que c'est très mal joué et chanté. C'est génial parce que c'est le Anathema doom super-bare-bones. C'est nul parce que quitte à être mauvais, on aurait aimé 4/5 titres de plus, notamment J'ai Fait Une Promesse. | ||
Un clip pas trop mal, un clip bof, et deux merdes. Au moins, ça aussi c'est d'époque. |
Anathema et Paradise Lost ont vraiment eu beaucoup de choses en commun, surtout la première moitié de leurs carrières respectives. En 1995, les deux formations étaient les piliers incontournables du doom anglais, et ils allaient tous deux élargir leur paysage musical bien au-delà - mais aucun d'eux ne le savait alors. Et l'un comme l'autre proposaient à priori la même formule : synthés ténébreux, rythmes très lents, guitares saturées l'une morbide et l'autre stridente, et au milieu un homme désespéré hurlant tel un ours des cavernes des textes qui feraient passer Baudelaire pour LaReine et Houellebecq pour Collaro. Les deux formations ont eu la "chance" d'être filmées pendant un concert période rheu, et chacune des vidéos, comme vous allez le voir, n'a aucune chance de briller en société. Mais il existe une différence fondamentale entre le groupe de Greg Mackintosh et celui des frères Cavanagh : en 95, alors que le premier se renforçait, le second en était déjà à son premier d'une longue série de drames. | |
Après
deux albums très doom et un peu brouillons, mais déjà
plus matures que les autres doomeux britons, le gueuleur en chef Darren
White (qui avait un charisme de moule marinière sauce aioli) mit
les voiles, et le groupe décida de continuer en assurant une transition
en douceur vers le chant clair. Trop en douceur. Vinnie Cavanagh prit
les rênes du groupe et décida de remplacer Darren sans vraiment
savoir chanter, ni en growl ni en chant clair. Le résultat fut
donc moyen sur The Silent Enigma (avec des barrissements à peine
nubiles), et catastrophique sur Eternity (chant ultra-clair n'aidant pas).
Ce live, sorti sans le consentement du groupe (tu m'étonnes Haudebierre),
fut enregistré juste après la sortie de Silent Enigma, soit
au pinnacle de la décheance vocale du groupe. Du reste, ne soyons
pas dupes : Anathema n'a jamais, ou très rarement ébloui
par son excellence scénique (il leur manque toujours un petit quelque
chose, et quand ils ont tout, il leur manque le public en retard parce
que des crétins ouvrent la salle une demi-heure après) et
ce n'est certainement pas cette Vision d'un Enlacement Mourant qui va
donner le change.
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Vous
avez donc sur scène (très jolie surtout vu le budget, et étonnamment
bien filmée) un groupe extrêmement approximatif. Outre qu'ils
ne créditent pas leur pianiste, pourtant le plus doué de tous
techniquement, il leur manque cruellement de la finition. Le bassiste est
un peu éteint et aux fraises, le batteur souffre les mille |
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Il est cependant impossible de donner le zéro ou le un sur dix que tant aimeraient décerner, si possible en envoyant à l'éditeur une tête de cheval coupée ou un lapin ébouillanté. Car (malheureusement) ce concert raté reste malgré tout le précieux témoignage de l'époque d'or du doom metal. On y voit que le groupe est mauvais, mais aussi que le public s'en moque : il est transporté par les chansons. Vous, dans votre canapé, vous aurez d'autant plus de mal que le DVD ne vous gâte pas. Au niveau de l'image, c'est de la vidéo pâle, terne, voilée. Est-ce étonnant ? Mais Metal Mind oblige, la réalisation est très pro, les cadrages sont soignés. Les demoiselles apprécieront les gros plans sur Vincent. Nous, côté Polonaises, on devra se contenter d'un clône de Joan Cusack. Mais bordel, est-ce qu'un jour Ines Cudna apparaîtra sur un DVD Metal Mind ?!? Bon, fin du HS, parlons plutôt du son. Et parlons-en très fort de manière à le couvrir, car il est hideux. Ca, on ne se plaindra pas que le groupe a eu recours à des overdubs (ah non, ça non, non non non) : la prise de son c'est de l'ultra-brute que plus crade que ça, tu sautes avec la fleur entre les dents. Larsens, claviers mono, balance des deux guitares franchement pas à l'avantage de Vinnie (et les pains se remarquent deux fois plus. C'est Dieu qui se venge des textes athéistes en multipliant les pains). Franchement, un son indigne. Et côté bonus ? Un clip. Si si, un, Silent Enigma. Pas trop mauvais, un peu cliché mais ça passe très bien. Vous avez aussi trois autres euh... programmes (dont une reprise de David Gilmour) qu'on passera par charité tant leur amateurisme est confondant. Un concert court et clairement mal joué, des clips bidon, on comprend que l'éditeur ait tenté son coup vu qu'à sa sortie, ce DVD était le seul disponible sur Anathema. Depuis, ils ont fait beaucoup mieux... Mais rien n'y change : certains vieux fans n'auront que ces bribes de talent comme souvenir du temps passé. A ces nobles âmes, ces 4 points je dédie. Puissent-ils reposer en paix. Les points, voyons, je n'irai pas plus loin : vous avez déjà rencontré des fans de doom ? Alors pas de question de se frotter aux bestiaux.
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Mars 1996 - Cracovie (Pologne) |
01.
Restless oblivion |
Vincent
Cavanagh - Chant,
guitare
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Danny Cavanagh - Guitare |
Duncan
Patterson - Basse
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John Douglas - Batterie |
On
fait pas du métal de tapettes alors on a honte de le créditer
- Claviers
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