De bonnes versions de Rebirth, un public très nombreux |
Note globale |
Image et son très décevants, chant et public très mal mixés |
Editeur
: Paradoxx
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Durée
totale : 2 h 43
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- Image NTSC |
Backstage
(3 min)
Angra autour du monde (15 min) Présentation du groupe par Edu (3 min, st anglais) Galerie de photos (3 min) Clips de Rebirth et Pra Frente Brasil (8 min) Séquence de percussions au Japon (3 min) |
Compression mal gérée, fumées "nocives", couleurs très baveuses, réalisation peu inspirée. Par contre quelques beaux plans de foule et de tricotage de Kiko. On doit voir le clavier à peu près une minute trente, et pile aux mauvais moments. | ||
Les instruments, ca va, mais le public et le chanteur semblent avoir été enregistrés par un micro cravate placé à dix kilomètres. Les sons de claviers sont parfois discutables (ce piano pleurant !). Le 5.1 est inexistant, seule la centrale est utilsée, la piste stéréo est simplement très mauvaise. A écouter en stéréo avec la piste 5.1. | ||
Si vous aimez Rebirth, c'est mon cas, vous allez vous régaler, d'autant que les versions sont assez bonnes. Si vous préférez le "vieil" Angra, il manque des choses et, curieusement, certains vieux tubes sont moins bien interprétés ! Manque d'inspiration ou vengeance personnelle ? | ||
Un peu de tout en grosse quantité. L'image est souvent désastreuse et le son inaudible, mais leur tour du monde est assez cocasse. Rafaël est un grand enfant, disons... Le clip de Rebirth est d'un navrant... Le tout aurait eu un point de plus s'il avait été sous-titré. |
Et quand on parle de dissensions créatrices, hein ? N'allez pas me dire que c'est toujours du flan ! Le principe de base d'un groupe de rock, et à fortiori de metal, est de splitter un jour ou l'autre en évoquant des "divergences musicales". Les Inconnus l'avaient bien compris avec les Tranxen 200 mais on était loin de la vérité : le split est presque devenu un sport national dans le monde du hard ! Et pire : n'oublions pas qu'en 1984, Spinal Tap avait non seulement bien moqué cette pratique (largement avant la mode), mais qu'en plus ils imposèrent le "retour obligatoire du line-up original pour un retour fracassant sous les meilleurs hos... auspices". Alors Angra n'en est pas encore à reprendre André Matos dans ses rangs, et bienheureusement car son successeur n'est pas un mauvais loin de là, mais parions que... En tous cas, reunion ou pas, mode or not, il est sûr que le split d'Angra aura fait parler de lui. | |
Le
principe d'Angra mark II a été simple - et mal vu de certains
- mais compréhensible : étant la nouvelle coqueluche du
metal brésilien, le groupe a tenu à rester au Brésil.
D'autant plus compréhensible que Angra mark I a surtout connu un
grand succès en Europe, et que André Matos n'a jamais caché
sa passion pour la scène germanique. D'où scission et paradoxes
à n'en plus finir : Matos était le "vrai" instigateur
du Angra "brésilien", mais il a fondé Shaman pour
rebondir et conquérir l'Europe; or Shaman a clairement montré
qu'il voulait retrouver des racines brésiliennes, et ce malgré
une production allemande, tandis que de son côté Angra II
donne avec son nouvel album Rebirth dans un metal clairement européeen
tout en restant principalement actif au Brésil... Vous suivez ?
Non, moi non plus. Au final, l'essentiel est qu'on a désormais
deux bons groupes au lieu d'un. Et Angra est le premier à dégainer
le DVD live obligatoire.
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Sur un terrain conquis, le groupe s'empare d'une scène qui est beaucoup, beaucoup plus grande que ce que le son semble suggérer. Il y a énormément de monde, et le public est visiblement fan et ravi. Malheureusement dès les premières secondes, l'image fait peur et le son achève. Angra c'est vraiment le chat noir du live. Entre le Holy Live enregistré dans une piscine (véridique) et ce DVD au son tout droit sorti d'un 78 tours, ca craint. J'ose à peine mentionner le 5.1 absolument minable... A tel point que j'ai dû vérifier si mon setup 5.1 n'était pas débranché. (En réalité il s'agit d'un système soi-disant surround "2.2" enregistré par Dennis Ward, le pourtant brillant ingé son de Vanden Plas). Du coup, tout ce qui fait la force de ce mark II, à savoir une sauvagerie certaine, disparait corps et âme et donne à ce gig un air de concert gratuit de groupe débutant...alors qu'en réalité on sent bien qu'il s'agit d'un concert important dans tous les sens du terme. |
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C'est bien dommage car sinon, le groupe donne un concert ma foi pas mal fichu. Très prog-metal, Rebirth est une petite splendeur qui ici brille par la complexité des arrangements et surtout la prestance de Edu, chanteur "débarqué" finalement plus que légitime. Les parties de clavier sont bien écrites et donnent de la richesse - sur le papier - mais malheureusement, défaut absolument rebutant, le son de piano possède un pleurage effroyable. Si c'est fait exprès, c'est une très mauvaise idée; et depuis quand un synthé a-t-il du pleurage ? A moins... que ce ne soit une bande live... et là ca craint carrément. Dans tous les cas, l'utilisation des claviers sur ce DVD est à fuir. Par chance le reste du groupe prouve sa solidité, autant sur les nouveaux morceaux que les anciens, et si ces derniers sont les plus attendus et appréciés du public, j'ai une nette préférence pour les renditions live de Rebirth, mieux maîtrisées. |
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Le reste du DVD est d'un acabit globalement standard : backstages inutiles mais rigolos (ou le contraire, ca dépend de vos attentes), clips vidéos (franchement pas géniaux d'ailleurs, par rapport à l'ère Matos), galerie de photos très sympathique etc etc... Bref le matériel habituel, qui ne relève pas le niveau du DVD ni ne le baisse. Le tout donne une piètre image d'un groupe qui pourtant se porte très bien (bons albums, bons concerts...). Shaman fera-t-il mieux ? André Matos n'a qu'une alternative : enterrer au moins techniquement ce DVD-ci s'il veut réellement faire concurrence. Ce qui, hélas, ne sera pas très difficile. |
15 décembre 2001 - Sao Paulo (Brésil) |
01.
In excelsis / Nova Era |
Edu
Falaschi - Chant
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Rafael Bittencourt - Guitare, choeurs |
Kiko
Loureiro - Guitare
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Aquiles Priester - Batterie |
Felipe
Andreoli - Basse
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Fabio Laguna - Claviers |