La
chronique de ce DVD a été modifiée afin que sa partie
consacrée au son corresponde mieux aux critères hi-fi développés
depuis quelques années. Nous tenons à présenter nos
excuses pour les erreurs de jugement qui s'étaient glissées
dans l'ancienne chronique et vous rappelons que si vous ne disposez pas
d'un appareillage hi-fi adapté, particulièrement des décodeurs
DTS ou Dolby Digital trop anciens ou mal exploités, vous pourrez
subir à l'écoute de ce DVD des problèmes tels que
des grésillements, des baisses intempestives de volume ou un mauvais
équilibrage entre le caisson de basse et les différentes
enceintes.
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Un remaster qui était nécessaire et surtout un mix 5.1 extrêmement plaisant |
Note globale |
Pas de paroles ni de clips, son un peu exigeant côté matériel, quelques grésillements subsistent |
Editeur
: Philips
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Durée
totale : 0 h 55
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- (Haute définition) |
Image NTSC |
Menu et écrans au goût un peu douteux mais de toutes façons agréable, pas agressif. Manquent les paroles. |
Petit
texte
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Un remaster exceptionnel qui pousse le Dolby Digital dans ses extrêmes retranchements, et profitant d'une clarté et d'une spatialisation éblouissantes. | |||
Si on excepte l'immonde Walk of Life (argh ! quelle plaie ce truc !), ce qui était déjà ultra-mignon dans les années 80 (au walkman, vous vous rappelez ?) devient aérien et grave. Super sortie ! | |||
Pas grand chose si ce n'est un tout petit texte. Bon, le remaster en CD est un bonus à lui tout seul, ça le fait mieux en bagnole. Mais on ne peut pas écouter des DualDisc en bagnole, ça peut péter le matériel. Ah merde. |
Parfois il ne faut pas se forcer. Des idées excellentes arrivent toutes cuites dans les bacs, et on achète sur la confiance, le sourire aux lèvres, sans même se demander comment on n'y a pas pensé plus tôt. Un mix surround de Brothers in Arms tombait tellement sous le sens que le trouver en vente a fait un électro-choc : oui, ça existe, oui, c'est pertinent sur le papier, et non, personne n'avait réellement pensé à mettre cet album sur le podium des disques les plus aptes à subir le traitement 5.1. Pourtant, à bien réfléchir, il y avait de quoi : énorme son, synthés à foison, percussions, tempos souvent lents, intros, bref toute la panoplie du disque qui connaîtrait un nouveau souffle avec quatre enceintes de plus. Et puis on l'avait un peu oublié. Comme si cet album, vendu à des dizaines de millions d'exemplaires, était tombé dans l'inconscient collectif. Comme tous les Dire Straits, d'ailleurs. Donc la découverte de ce DualDisc a non seulement été une énorme surprise, mais aussi l'occasion de se replonger dans un de ces albums usés jusqu'à la corde (vous savez, les Hounds of Love, les Joshua Tree, les Synchronicity qu'on ne peut plus passer sur les platines tant le sillon est mort). | |
Et autre surprise, ô combien sympathique celle-là : la qualité du mix surround ! Si le remaster CD et celui présent en haute définition en stereo sont déjà largement dignes d'éloges malgré un petit grésillement par moments (il faut dire que le CD original, l'un des premiers existants, était de piètre qualité), le mix en 5.1 proposé est de toute beauté. Il est extrêmement aérien, les guitares sont cristallines, les claviers hyper-enveloppants, le caisson relativement bien utilisé, bref c'est un vrai bonheur. Problème cependant, un peu le même que Deadwing de Porcupine Tree : si vous n'avez pas des enceintes de très haute qualité, le son sera victime de grésillements hideux, particulièrement sur la fin de la face A (j'exclus l'orgue moche de Walk of Life qui a toujours grésillé et qui reste moche), et si votre caisson de basse est mort, vous aurez un son largement moins bon. Mais sinon, quel évènement ! Voilà un 5.1 comme tous devraient être : ça ne retire rien au plaisir d'écoute original, mais ça permet de découvrir des détails auparavant ignorés (les choeurs notamment). On regrettera bien sûr un manque de documentaire, les paroles non présentes à l'écran, mais en tant que DualDisc "tout bête", ce mix surround redonne une nouvelle vie à un disque qu'on croyait parfaitement digéré. Quand on voit la qualité de ce DVD, on se surprend à rêver : pourvu que On Every Street ne subisse pas le même traitement (Paul Franklin en surround, beurk, vous allez vômir devant, derrière et dans le caisson). Mais, surtout, pourvu qu'ils aient la bonne idée de sortir Love Over Gold, chef-d'oeuvre de la pop progressive, en 5.1 : lui aussi le mérite largement. En attendant cet hypothétique Grâal, jetez-vous sur ce bien beau remaster qui fait plaisir à entendre. Et payez-vous de nouvelles enceintes arrière, on ne sait jamais. |
1985 |
01.
So far away |
Mark
Knopfler - Chant,
guitare
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John Illsey, Neil Jason, Tony Levin - Basse |
Guy
Fletcher, Alan Clark
- Claviers, choeurs
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Omar Hakim, Terry Williams - Batterie |
Sting
- Chant
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Michael Brecker, Randy Brecker - Cuivres |
Jimmy
Maelen, Mike Mainieri - Percussions
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