De belles prises de risques musicalement parlant, et un son absolument excellent ! |
Note globale |
Un album peut-être trop disparate, et pourtant c'est ce que j'aime... mais la qualité des morceaux s'en ressent |
Editeur
: Silverline
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Durée
totale : 0 h 57
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Image NTSC |
Choix entre photos à la belle définition et paroles : excellent. Par contre justement les photos ne sont pas toutes d'un goût évident. |
Paroles
à l'écran
Biographie des membres Galerie de 22 photos Making-of de l'album (6 min 5.1 non st) |
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Le 5.1 déploie des trésors pour ne pas saturer ou montrer ses faiblesses, mais un DTS 96/24 aurait été préférable. Car globalement le son est nickel, ample et hyper-spatialisé. Un bijou. | |||
Beaucoup de choses, de tentatives, de recherches, et de bonnes mélodies qui ne se livrent qu'avec parcimonie. Quelques relents de Peter Gabriel pour faire oublier les petits bas. | |||
Paroles, photos (faut aimer), petit making-of très sympa mais bien trop court. Du moyen quoi. |
Voici quelques années, Geoff Tate, alors au pire de sa forme, en réalité dans le même état que son groupe, a déclaré quelque chose qui le poursuivra comme la poisse jusqu'à la fin de sa carrière, même si c'était pour rire : "je hais le metal". Plus ou moins. Je ne vais pas répéter ses mots exacts, mais globalement, il donnait l'impression d'avoir été pris au piège dans l'entité Queensrÿche. Et d'en profiter pour sortir un album solo, venu de nulle part, totalement inattendu, et assez éloigné, voire sur certains morceaux aux antipodes de ce qui a fait sa réputation pendant 20 ans. Et pour le meilleur. Car aussi bancal soit-il, ce que propose Geoff ici est ce qu'il a fait de plus intéressant depuis Promised Land ! | |
Que
trouve-t-on dans ce disque ? Pour être honnête, de tout. Dans
tous les sens. Et, car c'est pour celà que vous êtes sur
cette page, bande de coquins : partout. Absolument partout. Si vous en
aviez ras-le-bol de vous contenter du strict minimal sonore, et que vous
songiez à revendre vos enceintes arrières tant elles servent
peu, elles trouveront ici l'occasion idéale de se décrasser
un peu les poumons. Claviériste "amateur", co-producteur
et amateur de Pink Floyd devant l'éternel, Geoff n'a pas oublié
à quoi servent les synthétiseurs : à en foutre partout,
sans avoir peur d'enquiller les couches et les sonorités les plus
improbables possibles. Et de ce fait, même si les chansons vous
rebutent, vous ne pourrez qu'apprécier la production tout en finesse
et en strates multiples de ce disque. Le son Dolby Digital, s'il n'est
pas parfait techniquement (un Dolby Digital peut-il l'être ?) pour
un disque de ce prix, trouve malgré tout ici un de ses meilleurs
ambassadeurs pour la démonstration technique en magasin.
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Longtemps considéré comme un des meilleurs DVD-A existants (voir la critique de nos confrères de HighFidelity), de par sa stupéfiante qualité de surround et de la clarté des dizaines de sons présents, l'album solo de Tate ressemble à s'y méprendre à Virgo, le disque "solo" d'Andre Matos qui lui aussi laissait éclater son amour pour le mélange pop/world music/acoustique avec un grand culot et surtout une réussite flamboyante et inattendue. Pour Geoff, la réussite est un peu plus bancale car il vous faudra ouvrir vos goûts musicaux de façon très large, et pardonner quelques passages un peu flottants (que l'écoute en 5.1 rend d'un seul coup éminément plus supportables). Et puis vous avez Helpless, la meilleure chanson, un mélange détonnant de techno, de ballade pop et de flamenco, un titre imparable, complexe et profond, qui pourtant vous donnera un sourire jusque là (voir figure 3). Bref, au milieu du marasme Rÿchien, Geoff a non seulement pris un grand bol d'air, mais en a profité pour faire joujou avec les dernières technologies, et bien lui en a pris, puisque son groupe en profitera quelques mois plus tard. En tous cas, même si la musique ne vous parle pas, les plus accros au surround d'entre vous peuvent acquérir ce DVD de référence les yeux fermés. |
2003 |
01.
Flood |
Geoff
Tate - Chant
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Jeff Carrell - Guitare, choeurs |
Howard
Chilcott - Claviers,
choeurs
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Evan Schiller - Guitare, batterie, claviers, choeurs |
Chris
Fox - Basse
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Scott Moughton - Guitare |
Ryan
Hadlock - Marsona
1200 (NDBaker : ?)
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Eyvind Kang - Violon |