Une clarté de son effectivement assez époustouflante |
Note globale |
Pas de surround, image buggée qui peut faire sauter la musique sur les vieux lecteurs, et surtout, du pleurage ! |
Editeur
: Arista
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Durée
totale : 0 h 42
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haute qualité (PAS DE 5.1 !) |
Image NTSC |
Non seulement c'est moche au possible et complètement fixe, mais ça fait planter le son dans tous les sens. Pas de paroles, rien. Hideux. Inadmissible. |
Aucun
bonus si ce n'est une fiche technique qui n'est pas sans rappeler le livret
du second album de Spinal Tap
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Il n'y a pas de piste surround alors qu'il y avait de quoi. Le son est assez brillant et est largement supérieur en définition au vinyl, et en chaleur c'est presque meilleur. Mais la première partie est victime de pleurage, et ça, c'est inadmissible. Je me répète, je sais. | |||
Mais quel album ! Très peu de filler, et si c'en est c'est plus mignon qu'autre chose, et trois des meilleures chansons du Project. Un succès planétaire amplement mérité. A acheter en priorité, en CD. | |||
Rien. |
Dites, si vous payez quelque chose de cher et qui laisse rêver de merveilles, est-ce que vous avez le droit de dire du mal ? Est-ce qu'on ne serait pas, nous autres DVDvores, conditionnés par nos achats ? Parce qu'il faut l'avouer, un import japonais à 80 euros semble toujours plus digne d'intérêt que sa copie coréenne à 20 euros, et ce même si le produit final est exactement identique. L'inverse se pose aussi : quand on paie cher pour quelque chose de déjà très bien rentabilisé, et dans une version logiquement "supérieure", on est en droit d'attendre non seulement un réel plus, mais surtout pas de moins. Dans le cas qui nous préoccupe, et c'est bien le mot, voici le meilleur, ou en tous cas le plus reconnu et fédérateur des albums du Alan Parsons (et Eric Woolfson) Project. Un groupe (un 'projet' studio d'ailleurs) qui a fait rêver par tranches de 40 minutes des millions d'auditeurs, avec des mélodies absolument fabuleuses et des orchestrations qui ont fait naître des velleités de violonistes chez bien des gens, moi compris. Et en prime la science sonique du mixeur de Dark Side of the Moon : une production impériale et une ambiance sonore hors du commun. Donc la sortie en DVD-Audio ultra-léché des deux plus fabuleux albums du groupe (Turn of a friendly card est également disponible) a laissé toute la rédaction la langue pendante. | |
45
minutes (en réalité 60, ainsi que 4 lecteurs dont un de
33 tours et pas mal de retours en arrière), le couperet tombe.
Première constatation, et vous n'êtes pas forcé de
le savoir même si vous l'achetez en magasin (bonne chance pour le
trouver) : ce DVD-Audio est un VRAI DVD-A, en 24/192, fort heureusement
doublé d'un DVD-Audio en 24/96 (sinon il n'aurait pas été
chroniqué ici). Seconde constatation : niveau packaging, pour plus
de 20 euros (prix minimum absolu constaté), il n'y a aucune différence
avec le CD normal trouvable partout à 6 euros. Et c'est très
pauvre. Le 33 tours (gardez-le sous le coude car on y reviendra très
vite) avait une meilleure facture à ce niveau. Troisième
constatation, plus grave : c'est en stéréo. Oui, comme votre
CD. Bon, pas tout à fait, mais n'empêche : Alan Parsons,
qui a été le premier à mixer en DTS (On Air en 1996),
ressortant ses meilleurs albums en STEREO ?!? C'est un criiiiiime, c'est
très chiaaaaaant, c'est vraiment le désert et du veeeeeent...
Non mais s'il existe un groupe mythique (et vendeur donc automatiquement
rentabilisé) qui DEVAIT sortir en 5.1, c'était celui-là,
merde !!! Heureusement, quatrième constatation : la stereo est
considérée comme "Master Tape", autrement dit
de la même qualité que si vous écoutiez les bandes
2 pouces de l'enregistrement original. Et c'est vrai que certains détails
sonores de ce DVD sont tuants : la chaleur qui se dégage du mix,
la précision de certains instruments (l'attaque au médiator
des guitares acoustiques, la caisse claire, la respiration des joueurs
de flutes et hautbois sont des régals) donne un plus indéniable
par rapport à tous les mixes existants de cet album. On se dit
alors que, malgré l'énorme déception, on tient malgré
tout le mix stereo ultime de l'album, ce qui est toujours mieux que rien.
Eh bien, non.
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Cinquième constatation : outre le bruit de fond toujours pas éradiqué (la première seconde de Sirius vous fait presque douter de la source), on a droit, accrochez-vous, à des accès aigüs de pleurage. Oui, du pleurage ! Sur la seconde face, c'est presque imperceptible, et d'ailleurs elle (la face) la sauve (la face). Mais sur la première, on a droit à quelques gloubiboulgas analogiques qui font vraiment peur. A tel point qu'a eu lieu une très énervée séance de ré-ré-ré-réécoutages, de retours en arrière intempestifs, et de comparaisons avec le 33 tours original (j'avais dit de le garder sous le coude, c'ui là). Et force est de constater l'irrécupérable : ce mix "Master Tape" rajoute des pleurages qui n'existaient pas dans l'original. Le pire étant le solo de guitare de Silence and I : c'est LE climax de toute l'oeuvre d'Alan Parsons, quarante secondes de pure extase musicale, où n'importe qui (et là je suis prêt à parier) se met à faire de l'air guitar. Et là, le Baker, un sourire aux lèvres, entend d'un seul coup un des plus beaux moments musicaux de l'histoire chuter d'un quart de ton d'un seul coup et mettre 5 secondes à se relever, comme une grâcieuse patineuse se vautrant lamentablement la gueule ou votre coude qui a raté la table quand vous avez deux portos dans l'estomac. La chute est brutale, la remise sur les rails pathétique. A un autre moment que là, à la rigueur ce serait passé, mais là, LA... Non, désolé, c'est trop. Si on paie cher pour avoir comme seul et unique bonus un papier nous expliquant à quel point la technologie utilisée ici est admirââââble, ce n'est pas pour qu'à la première écoute (sur un téléviseur mono et tout en rangeant des papiers !!!) on ait la mâchoire crispée par une erreur aussi lamentable. Voilà donc un DVD-A que, malgré d'indéniables qualités (enfin, une), je ne peux absolument pas vous conseiller. Mais que fait DTS ? Ah oui : rien. On avait fini par oublier, dites donc ! |
1981 |
01.
Sirius |
Eric
Woolfson - Chant,
claviers
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David Paton - Basse, chant |
Chris
Rainbow, Lenny Zakatek, Elmer Gantry
- Chant
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Colin Blunstone - Chant |
Mel
Collins - Saxophone
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Ian Bairnson - Guitare |
Stuart
Elliot - Batterie
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Alan Parsons - Claviers |
Andrew
Powell - Direction d'orchestre
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