Testament rare d'un groupe culte, la présence de Debbie et ce taré de Clem Burke |
Note globale |
TRES 80s, image et son archivesques, les pains de Debbie |
Editeur
: Direct Video Distribution
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Durée
totale : 0 h 56
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Image PAL |
Rien
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Bon, évidemment, vu la confidentialité du truc et son âge, c'est pas Byzance : la définition vous rappellera le "bon vieux temps" (?) des VHS. En revanche la réalisation est moins mauvaise que ce qu'on pouvait craindre (sauf le tout début, ouh là !). | ||
Un mono avec pas mal de pêche et assez clair, même si la compression sur les cymbales est ignoble. Bien sûr on aurait préféré un stéréo mais que voulez-vous... | ||
Impossible de dire ce qu'il manque à ce concert (si ca se trouve c'est l'intégralité !!!). Tout ce qu'on peut dire, c'est que c'est trop court, bien agencé et varié comme d'habitude chez Blondie. L'interprétation est très sympathique. | ||
...Vous vouliez pas un bas nylon porté par Deborah Harry non plus ?!? |
Même affaibli, Blondie a la classe. Et on peut largement en dire autant de la chanteuse Debbie Harry, qui reste belle et flamboyante même quand elle fait des fausses notes... et même quand elle perd son talon ! Groupe culte et phare de la new-wave, Blondie est pourtant inclassable. Très expérimental malgré des tubes de 2'50, mélangeant funk, disco, Carraïbes et pure new-wave, changeant de style non pas à chaque album, mais à chaque titre, se permettant même de rameuter Robert Fripp sur un titre cold-wave qui devint un petit hit... | |
Plombé
par la maladie, le fondateur du groupe Chris Stein décida de dissoudre
l'entité Blondie en 1982, après un album qui fût pas
mal descendu à son époque (il faut dire qu'il succède
au meilleur et au plus diversifié). Cette vidéo rare est
donc le concert d'adieu du groupe et il faut avouer que s'il est réussi,
il manque quelque chose : l'émotion d'un véritable adieu.
Dans un sens, tant mieux. Blondie est festif, même dans ses chansons
les plus noires; le déversement lacrymal aurait été
franchement déplacé.
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Une chose est sûre : c'est pas ce live qui fera de Toronto la prochaine station balnéaire à la mode ;-) Le public comme le groupe se caille, ce qui explique peut-être le côté statique des uns comme des autres. A la rigueur, le public applaudit deux fois plus fort pour mieux se réchauffer. Un par contre qui n'a pas froid, c'est Clem Burke. Batteur fougueux, c'est le moins qu'on puisse dire, il assure le spectacle à lui tout seul et lors des passages disco joue à celui qui lèvera la baguette le plus haut et tapera le charleston le plus fort. Son jeu assure à tous les titres du groupe un feeling live très très rock qui enthousiasme sans bornes. | |
Le reste du groupe ne l'est pas, en reste. Stein semble peu affecté, Destri remplit parfaitement son rôle (avec des petites fioritures sympas), la section de cuivres est très bienvenue, et le guest Eddie Martinez donne un peu de subtilité à ce gentil foutoir expansif. Donc rien de transcendant et on reste un peu sur sa faim, mais ce groupe s'est fait tellement rare et précieux que ce petit testament, à moindre prix, et nonobstant sa durée et sa technique, est des plus délicieux quand on veut regarder un petit concert sans prise de tête, avec un niveau musical plus qu'appréciable, des chansons variées et quelques accès de folie en bonne et dûe forme. |
1982 - Toronto (Canada) |
01.
Rapture |
Debbie
Harry - Chant
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Chris Stein - Guitare, choeurs |
Jimmy
Destri - Claviers,
choeurs
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Clem Burke - Batterie, percussions, léger grain |
Nigel
Harrison - Basse,
choeurs
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Eddie Martinez - Guitare jazz |
Douglas
Harris, Joseph Kohanski, Arthur Pugh - Cuivres
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Abel Dominguez - Claviers |