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Note globale |
Concert étriqué, mauvaises versions, sans âme parfois |
Editeur
: Universal
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Durée
totale : 1 h 30
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Image PAL |
Clip video de These Days |
C'est de la vidéo, aucun doute là-dessus. La compression est pas terrible, la réalisation est pas mal mais de temps en temps prend un petit coup de sang, en revanche je trouve les couleurs plutôt chaleureuses. Le zoom en 14/9 montre vite ses limites. | ||
Non seulement il n'y a que de la stéréo, mais en plus on note quelques sautes de volume pas heureuses. Par contre la batterie rend super bien. | ||
Plein de tubes et deux medleys sympas (le point fort du show) mais un concert un peu bancal, et pas complet. Gentil best-of mais trop étriqué. | ||
Que dalle. Même le clip de These days fait partie du programme principal. |
Que j'explique un truc : pour le moment, DvDreamScape est indépendant. Ce qui signifie principalement que chaque DVD chroniqué ici n'est ni loué, ni piraté, ni emprunté, mais acheté. Le rapport qualité /prix est donc déterminant dans le choix de certains titres plus ou moins banals. Bon Jovi manquait cruellement à notre tableau de chasse, et en tombant sur ce DVD d'une heure et demie en stereo et bare-bones, je craignais le pire. Un pressentiment. Disons-le tout de go : les 20 premières minutes se sont avérées conformes. Enregistré à Wembley devant 72.000 fans, ce concert devait être de la pure folie; or on démarre par le classique Livin' on a prayer, tube incontestable, emmené par un Richie Sambora déjà limite furieux, qui s'amuse avec sa talkbox comme un gamin. Mais déjà, la basse (Hugh McDonald, pièce rapportée qu'on verra en tout 4 fois) et le clavier sonnent mal, creux. Arrive Bon Jovi et c'est la cata. Il chante mal, borderline faux comme s'il n'était pas concentré, gesticule comme un boxeur et montre plus son torse poilu façon Saint-Maclou qu'il ne respecte les lignes de chant. | |
Et
les 4 premiers titres passent ainsi avec un public content et sympathique
(public anglais quoi), mais musicalement les chansons ne passent pas,
sont sans âme, sans le feu sacré, lourdes. M'enfin, on n'a
pas le droit de louper Keep the faith, que diantre ! L'ennui pointe, le
baillement arrive. On a même mal pour les musiciens sur Always :
non, il n'y a pas que le chanteur qui soit bancal (magnifique loupé
de McDonald, à deux reprises). Et puis, miracle ! Arrive un titre
pas attendu et très bien exécuté : Blaze of glory.
Là, on a droit à tout : les chapeaux de cowboy, Jon à
la guitare, Sambora qui fait des merveilles au bottleneck... Et de concert
de hard FM ennuyeux et prétentieux, on passe à 45 minutes
de rock'n'roll sulfateux avec déconnades de tout poil : intro délirante
sur Lay your hands on me (final beaucoup trop long par contre), excellentissime
Bad Medicine avec medley et poupées géantes (dont le mouvement
de danse est proprement bluffant...).
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Le concert se finira moins bien et surtout sera charcuté. 1 heure 20, c'est louche, et de temps en temps on a des coupures, certes pas franches mais... pas catholiques non plus, quoi. Et on termine sur un "This ain't a love song" également bien trop long, avec un final joli mais répétitif, et un feu d'artifice pour une fois très bien filmé et... qui s'arrête au bout de dix secondes ! Bref, de la frustration par boites de douze. D'autant plus que le générique de fin est sur le génial "Dry county" qui semble être enregistré en live aussi... Argh ! La meilleure chanson du groupe non filmée et jetée ainsi en pâture, non c'est trop nul ! Pire encore : après le générique, on a droit à un clip promo et best-of sur la chanson (These days) (ce coup-ci studio) : plutôt que ces cinq minutes de best-of dont l'intérêt est sensiblement au niveau des émissions d'Arthur, on eusse préféré de loin au moins une chanson supplémentaire... (disons-le carrément : c'est tout le concert qui aurait dû être présent !). | |
On a donc un concert non seulement inégal, mais en plus raccourci. Pour le meilleur ou pour le pire ? Va savoir, en tous cas c'est relativement loin de représenter dignement cet excellent groupe de scène qu'est Bon Jovi. Le son étant mixé parfois n'importe comment, et la vidéo étant un transfert vidéo brut de fonderie, rien ne vient sauver ce DVD. Rien, sauf... Richie Sambora. Il a une patate d'enfer, un sens du spectacle inné, il balance des solos de fou débordants de feeling, chante beaucoup mieux que Bon Jovi, vole la vedette. Torres et Bryan sont un peu en retrait, mais alors lui pas du tout, à tel point que la caméra s'attarde plus sur lui que sur le nabot hurleur à ses côtés. Rien que pour lui, ce DVD pourrait, j'ai bien écrit : pourrait être une bonne introduction en cas d'ignorance complète du groupe. Celà en gardant à l'esprit que leur tube numéro un a rarement été aussi mal joué. |
25 juin 1995 - Wembley Stadium (Londes, Grande-Bretagne) |
01.
Livin' on a prayer |
Jon
Bon Jovi - Chant, guitare
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Richie Sambora - Guitare, chant, choeurs |
David
Bryan - Claviers,
choeurs
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Tico Torres - Batterie |
Hugh
McDonald - Basse
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