Bon album, excellent montage, sans prétentions et pourtant assez professionnel |
Note globale
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Un poil trop proch de PoS côté musique (euh... c'est un défaut ? ^^) et un making-of qui pouvait aller encore plus loin |
Editeur
: Different Gravity
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Durée
totale : 0 h 33
(+ album en DVD-A !) |
Image PAL |
Pas exceptionnel, mais propre. Il y a pas mal de grain vidéo mais le choix du faux 1.77 est bon, puisque les cadrages sont bien adaptés. |
Making-of
de l'album (27 min, st uk)
4 galeries de photos (6 min) Intégralité de l'album en "DVD-A" avec paroles à l'écran (stéréo) |
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Pareil : pas très propre, mais intelligible, et c'est l'essentiel. Surtout, pas de changements de volume à faire miauler Prosper. | |||
On rit pas mal, on voit des répétitions, des VRAIES répétitions avec mise en place, arrangements etc etc... Pas indispensable mais pas ennuyeux, à la différence de pas mal d'autres making-of. |
Même si les lieux communs sont devenus gavants avec le temps, ils peuvent quand même rendre service. Par exemple, "Le monde est petit" et "Il faut toujours persévérer" ont explosé dans mon esprit lorsque je suis tombé, complètement par hasard, sur le premier album du groupe francilien Conscience. Et effectivement, le monde est petit puisque Conscience est le groupe pour lequel j'avais auditionné au poste de chanteur en décembre 2000 ! Cinq ans et demie plus tard, et quelques changements de line-up dont le départ de l'ancien batteur fondateur, on peut enfin trouver en magasins ce Half-Sick of Shadows. Impossible donc de ne pas acheter ce disque, de ne pas l'ajouter à ma collection avec une petite pointe de fierté, pas pour moi évidemment, mais pour eux. Et nos chemins étaient définitivement destinés à se recroiser puisque ledit album est également disponible avec un DVD bonus ! | |
Quant
à la persévérance, quel meilleur exemple que la sortie
en magasin de ce bout de plastique ? Il montre qu'à force de volonté
et de travail, les rêves se réalisent. Half-Sick... est donc
le premier opus de ce jeune groupe qui a écumé toutes les
scènes d'Ile-de-France pour devenir une entité soudée
et jouant parfaitement carré. Un album qui n'arrivera pas à
cacher ses principales influences : Andromeda, Pain of Salvation, et aussi
un peu d'Enchant, surtout dans le traitement de la guitare rythmique.
Certains pourront tiquer sur la voix, un peu trop proche de celle de Daniel
Gildenlow. Hein ? Moi, jaloux ? Ca va pas non, Matthieu Gerbin a un niveau
vocal douze milliards de coudées au-dessus du mien ! Non, c'était
juste pour prévenir à l'avance les jaloux et aigris qui
vont se mettre à cracher sur ce disque. Voilà, je vous donne
un axe pour que vous puissiez taper dessus : ça ressemble un peu
trop à PoS. Comme ça vous aurez de quoi vômir votre
bile immonde, puisque vous vous sentirez obligés de descendre cet
album, jaloux que vous serez de sa fluidité.
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Car c'est là la grande force de Conscience : ils ont réussi à faire un album de prog-metal "typique" qui soit agréable à suivre dès la première écoute, sans casser les couilles, sans essayer de noyer l'auditeur, et sans être trop lassant ou trop prévisible pour autant. Un album qui s'écoute autant avec les oreilles qu'avec le cerveau. Pour un premier jet, c'est très bon. Pas tout à fait au niveau du premier Adagio ou Manigance, mais on reste dans le même girond, celui des groupes français qui ne peuvent qu'aller loin en s'améliorant de façon régulière. Et quid du petit DVD bonus livré avec, alors ? Outre 4 galeries photos sympathiques, on y trouve l'album en stéréo avec paroles à l'écran. A quoi ça sert ? Honnêtement, pas à grand chose pour beaucoup de gens, mais j'ai toujours trouvé que tous les DVD bonus devraient avoir cette fonction, donc bravo, c'est très bien. Ca permet en plus d'écouter le disque sur son lecteur DVD et donc, dans certaines configurations, profiter du Dolby Surround. | |
Mais vous avez aussi un "making-of". Je ne vais pas être de mauvaise foi et proclamer par-dessus les toits que c'est le plus génial fantastique wouahou trop bien de tous les making-of de la planète du monde, mais d'abord, on se marre. Ensuite, certains plans nous permettent de comprendre comment le quintet fonctionne musicalement. Et puis, surtout, sachant que c'est le premier DVD, bonus en plus, d'un jeune groupe français avec des moyens limités, c'est bête à dire mais c'est bien fait. Les cadrages sont bien fichus, et surtout le montage est excellent. Exemple simple : le doc débute avec la première chanson jouée en entier, mais sur des images volées dans pratiquement une quinzaine d'endroits (concerts, tremplins, répétitions, studio d'enregistrement). Eh ben sur huit minutes, pas UNE désynchro. Pas une. Alors qu'on a 15 concerts différents. Oui oui, c'est bien à vous que je parle, éditeurs véreux qui parfois n'arrivez pas à synchroniser le son avec UNE source. La monteuse a fait un boulot très consciencieux (ouarf arf arf arf), très pro, et ce montage aussi rigolo à regarder qu'épouvantable à faire donne une première impression très bonne. Pour le reste, ça manque d'interviews "à part" revenant sur le groupe et ses débuts, mais on a à peu près toutes les facettes d'un groupe en construction. Ce n'est pas le meilleur DVD bonus du monde, mais devant les efforts fournis, il faut dire un petit mais réel bravo, en espérant rapidement un second album avec un bonus encore meilleur. C'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter !
PS : Quel est le rapport entre Steve Lukather et Conscience ? Si je ne me trompe pas, l'un comme l'autre se sont permis de remercier dans leurs livrets une des dix plus belles femmes du monde. Avouez que ce n'est pas donné à tout le monde ! ;-) |