Rareté du live, arrangements souvent bien retranscrits, disque enfin de nouveau en vente, "indéniable importance historique"

Note globale


(Note album : trouze. Un bon mix entre trois et douze)


Technique simplement affreuse, musique particulièrement délicate à appréhender

Editeur : Velveteen Records
Durée totale : 0 h 43

Image        NTSC

Bande vidéo passée et oubliée au fond d'un puits, l'image a été filmée par quatre caméras et on a parfois du mal à croire qu'il y en ait plus de deux. A part quelques gros plans sur les doigts, rien de bon.
Titres live et courte interview non st (43 min)
Pour le budget, c'est tout de même pas mal, mais le manque de définition et les fréquents drops de volume condamnent la note au dessous de la moyenne. Le mono n'aidant pas non plus à rendre justice à la richesse des arrangements.
Les fans seront ravis, même si évidemment la proximité de ces versions avec leur pendant studio n'ont plus le même charme que découvrir les titres avant leur sortie. Pas indispensable mais impressionnant de musicalité.

Source : WebArchive, retranscription de la sauvegarde du site www.dvdreamscape.com du 30 mai 2010

 

"Parmi tous les groupes de progressif qui ont survécu et fait perdurer le genre dans les années 90, nul doute qu'Echolyn fait figure de brillant représentant. Pratiquant un rock prog dignement hérité de Gentle Giant, le quintet américain s'est vu accéder au rang de mythe lorsqu'ils signèrent un accord avec Sony pour la sortie mondiale de leur troisième album, le définitif As the World. Leur expérience ayant tourné court, ce disque riche en circonvolutions variées resta longtemps introuvable. La ressortie par les membres du groupe eux-mêmes est donc d'autant plus appréciable qu'elle permettra à toute une nouvelle génération de fans de redécouvrir ce joyau empli de choeurs savants et de claviers jazzy. Cette édition se fend d'un DVD bonus où le groupe, avec des moyens... modestes (NDKaworu : Bravo la référence à Star Trek !), joue en avant-première les grande pages de cette oeuvre colossale. Leur excellente mise en place fait rapidement oublier la technique spartiate et l'on appréciera leur maîtrise innée des arrangements, tout autant que l'indéniable importance historique. Passez outre le manque d'argent qui aurait dû être contourné si Sony avait correctement fait son boulot, et jetez-vous extemporanément sur ce qui est voué à marquer du sceau de l'excellence le top des DVD bonus de cette année".

 

Source : WikiLeaks, posté par Julian Assange le 29 mai 2010, retrancription d'un mail diplomatique de Baker au reste de l'équipe éditoriale de DvDreamScape

 

"Eyh salut les mecs ! Hello Kaworu, hello mon bon Baron, hello p'tit Chris, et hello à tous les autres que j'ai pas vu depuis un bail mais qui peuvent poster ici quand ils veulent ! ;)

Les mecs, je suis dans la merde. Je suis tombé sur ce groupe dont j'entends parler partout, Echolyn, et un DVD bonus de leur album phare. Punaise, j'y arrive pas. J'ai essayé pourtant. Vous me connaissez, quand je comprends pas j'écoute en boucle. Ben là même en boucle ça passe pas. Je sais que c'est super bien foutu, original et tout, mais quand j'écoute ce skeud je me fais plus chier que devant le Tour de France commenté par la chienne à Drucker. Je sais pas si c'est le manque de charisme du chanteur, des chanteurs même, le côté hyper-froid, les emprunts au jazz qui passent pas, les breaks un peu saoûlants, mais j'ai l'impression d'écouter du Magellan tellement ça me gave. Alors comment vous voulez que j'en parle ? En plus le DVD bonus, au secours. Au-delà de l'indéniable importance historique, c'est laid à en faire pleurer le chirurgien de Catherine Deneuve. L'image est méga-pourrave, le son c'est du petit mono. Et en plus ils jouent les chansons de façon vachement proche de l'album. C'est un tour de force okay, mais du coup je me suis emmerdé double ration. Gavé le Baker. Bon allez, je vais pondre un petit papier super-diplomatique, comme ça je me fâcherai avec personne. Encore heureux que personne le saura jamais ! Allez bisou les poulettes, un whisky et au lit.

Signé : Votre chef adoré et beau comme le lever du soleil sur les collines de l'Arizona."

 

Source : Journal Officiel de Melun, procès-verbal du 3 février 2011, publication sur la demande d'internement en HP du sieur Baker

 

"Oyez, oyez.

Ce trois février deux-mille-onze, le dénommé Baker a été incarcéré pour une durée indéterminée en hôpital psychiatrique pour y suivre des soins intensifs et une prise en charge psychologique intense. Son état de santé s'était gravement déteriorié lorsque le soir du 31 mai, il tenta de modifier un article de presse spécialisée qu'il avait posté la veille. L'homme présente depuis des troubles nerveux inquiétants, faisant souvent référence au roman de Stevenson, "Docteur Jekyll et Mister Hyde". Il semble conscient de son état, ce qui le rend d'autant plus dangereux pour son entourage. Les médecins chargés de son cas se sont penchés sur l'origine du problème : un DVD qui, semble-t-il d'une indéniable importance historique, présente un groupe de jeunes hommes américains jouant une musique complexe et originale sur une minuscule salle devant un public intimiste et filmé par, je cite, "des potes à l'arrache" (sic). Passer ce disque au sujet se révèle risqué ; sur un refrain l'homme se mettra à chanter un sourire aux lèvres, le couplet suivant il soupirera d'ennui avec les poings crispés. On ne sait pas encore si le dénommé Baker sera capable de réécrire un jour. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il est encore parfaitement capable de casser les couilles de son entourage. Le pronostic vital est donc plutôt favorable".


03-02-2011

4 mars 1995 - The Ritz (Detroit, U.S.A.)


01. Uncle
02. A short essay
03. My dear wormwood
04. Hear I am
05. 21
06. The cheese stands alone
07. As the world