Bon album frais, et l'ambiance l'était autant, Voulzy qui pète un fusible et fait un one-man-show d'enfer

Note globale


Musicalement pas au top absolu, et elle est jolie comme un ange, mais elle me fait peur, la petiote ! ^^

Editeur : Mercury
Durée totale : 0 h 29

Image        PAL

Un letterbox mignon, avec une définition assez changeante, de belles couleurs mais des caméras au poing un poil gerbos. Honnête dans les limites de l'exercice.
Making-of de l'album (29 min)
Un gros fossé entre quelques passages clairs comme de l'eau de roche et d'autres où il faudra tendre l'oreille pour comprendre ce qu'il se dit. Parfaitement moyen dans le genre.
On aurait aimé encore plus de grattes, de programmations synthé et de Voulzeries grâtinées, mais quand on s'éloigne de la musique, on a Nolwenn, sa poitrine magnifique, sa bouche en coeur et ses yeux de biche. Alors l'un dans l'autre...
La première impression est toujours la bonne : alors que Star Academy 2 se déroulait à deux pas de chez moi, dans ma plus totale indifférence tant ce genre de marketing me fait vômir jusqu'au gros colon, j'eus vent (prout ?) d'une moiselle fort jolie dôtée d'une voix au timbre entre Badi et Fabian, avec une personnalité mi-gamine mi-gothique. Sortie du single, qui, je le rappelle, était un émouvant CRI d'amour envers Brice de Nice (CASSÉÉÉÉÉÉ), et derrière les paroles de Lionel Florence (mais alors loin derrière, à cause de l'odeur), il y avait un refrain imparable, bien pompeux et mégalo comme on aime, et en plus on pouvait s'en moquer ouvertement tout en respectant le travail. Quelques années après, bien qu'elle ait quasiment disparu des mass merdias (et un peu à cause de ça d'ailleurs), on savait qu'elle reviendrait. Ce qu'on n'avait pas prévu, c'était la présence de Laurent Voulzy et toute sa clique, de la composition à la production en passant par les guitares, les synthés, la déconnade et le très bon goût.

Donc, l'album, bien qu'un peu bancal (le point de chute se trouvant à différents endroits selon vos goûts, c'est l'avantage), est excellent, bien chanté, bien produit, bien composé, les textes sont souvent très beaux (Mon Ange), et puis passé le premier titre qui vous enchantera ou vous fera frémir de dégoût, c'est selon, vous aurez la panoplie complète du parfait popmaker, en commençant par L'Enfant Cerf-Volant et son intro au hautbois. Et une chanson qui débute par du hautbois ne peut pas être mauvaise. Une fois la musique ingurgitée, voyons donc ce making-of : il est assez bancal lui aussi mais vous y trouverez forcément des choses intéressantes. Que ce soit Nolwenn, adorable femme-enfant dont je serai très volontiers tombé amoureux s'il n'y avait pas une dualité chez elle un peu trop troublante (comme si son psyché pouvait exploser en un quart de seconde... comme chez pas mal d'artistes), Laurent Voulzy qui pète les plombs, enchaîne connerie sur connerie, admet qu'il est fainé... méticuleux, et donne des cours de production, en passant par le studio, les zicos, les essais, quatre mille trois cent vingt huit sons de gratte, tout est disséqué dans un joyeux foutoir qui pourra plaire aux fans du compositeur sans pour autant ennuyer les personnes plus superficielles. Bonus mignon, pas du tout indispensable mais qui donne du plaisir, avec de l'humour et quelques rares mais bien réels moments de grâce, exactement à l'image de son disque et de sa chanteuse. Essayez, vous l'adopterez. L'album, pas Nolwenn (eh oh bas les pattes, c'est moi le Dammarien ici !)

qui rappelle son numéro de portable : 06 15 34 4... Rhô bon... Vous z'avez pas d'humour, les mecs.