Clip meilleur que d'habitude, beau château, packaging somptueux

Note globale


(Album : entre 2 et 8 selon vos goûts)


Toujours cheesy, documentaires trop laudatifs et coupés trop vite, et puis trois versions du clip, merci !

Editeur : SPV
Durée totale : 0 h 43

Image        PAL

Pas mal du tout malgré une définition parfois floue, correctement filmé, le making-of du clip est un peu moyen mais le documentaire sur l'enregistrement est dans une très bonne moyenne.
Making-of de l'abum (15 min non st)
Clip de Unholy warcry en trois versions (epic, EP et short : 19 min en tout, PAS DE 5.1)
Making-of du clip (4 min non st)
Making-of du livret (3 min non st)
La musique couvre parfois trop les paroles de certains, et tout particulièrement Turilli qui est pourtant déjà très difficile à comprendre ! Par contre amateurs de baston, get ready.
Un documentaire très sympa et puis ça devient moins bien à mesure des 40 minutes. Et 3 versions du même clip, ert !!! Mais entendre Christopher Lee parler, c'est toujours bon à prendre.
Ah, Rhapsody ! Chroniquer un bidule de Rhapsody, c'est toujours un bonheur. C'est non sans une certaine fébrilité qu'on retire délicatement le cellophane, qu'on ouvre le boitier, non sans avoir admiré les dragons en 3D RayDream et les épées en acajou sur la pochette, et qu'on glisse le cd, le vinyl, le dvd ou le peignoir de bain dans le lecteur adéquat. Et là, ô merveille, ce sont des bijoux à l'état brut qui sortent des enceintes. Les paroles, gonflées d'héroïsme macho, glorifient les âmes pures qui défendent la veuve contre le démon orphelin; les artworks montrent nos héros du metal déguisés en d'Artagnan les cheveux teints en argent, l'orchestre dégouline des notes baroques à la limite de l'insolence et la batterie fait boum-boum pour marteler le propos. Et sur notre support favori, s'ajoutent à ces merveilles des clips. Le DVD bonus de SoEL2, qui est comme son nom l'indique la suite du second, et meilleur, album des Italiens fous, promettait : Christopher Lee, clip à la Seigneur des Anneaux et making-of. Mais attention ! Si le clip Unholy Warcry est ici présent en trois versions, il est important de noter qu'il n'est PAS EN 5.1 contrairement au DVD bonus de l'EP le précédant. Vous n'avez rien compris ? Pas grave ! Retenez ceci : Rhapso sait vendre. Et Christopher Lee ? Lui, il s'est carrément prostitué. Mais à force de l'entendre parler, d'entendre Joey DeMaio le louer (au sens propre également), et puis après avoir écouté le single "Magic of machin", eh bien on se rend compte que c'est peut-être une pute qui aime son métier et le fait bien ! En tous cas, le clip proposé ici a une grosse qualité : il est très largement meilleur que tout ce que Rhapso a pu proposer dans le genre jusque là. De très très loin. Il faut dire qu'on a un sacré dénivelé à remonter, un col de catégorie 3.

Las ! La machine marketing fait qu'on nous propose ici trois versions dudit clip : honnêtement, la version intermédiaire est aussi utile qu'une clef USB dans une laiterie. Pour conforter le fan dans son achat, on a aussi droit à un documentaire, un poil trop court et surtout non sous-titré : si Deux Mayo (Amora et Savora ?) et Christopher Lee (dont on attend la suite : Christopher Ecrit) parlent très très bien, on sera morts de rire devant l'accent épouvantable des Rhapsodeux, et surtout de Luca Turilli, tout simplement hallucinant !!! Après ça, même Jacques Delors n'aura plus honte. Sinon, vous avez aussi un documentaire sur le dragon, et ne riez pas, car c'est très intéressant et justement bien trop superficiel (les moules, la peinture, comment qu'y fait ?). Vous avez aussi Patrice Guers, mon pauvre vieux Patrice, qui est tombé bien bas, passant son temps à faire semblant de jouer de la basse en prenant un air mauvais, lui qui était un des cinq meilleurs bassistes français (avec Mulot, Caron, Delacroix, Top et Paganotti. Ami lecteur, ça fait 6 mais un Québecquois s'est glissé dans cette liste !). Et puis on se marre bien, comme d'habitude, car des fois on manque de s'étouffer devant les énormités : Fabio qui déclare que la musique de Rhapsody tire sa force de sa diversité ! Pire, je cite : Alex Staropoli est si expressif qu'il pourrait jouer dans un film à Hollywood ! (garanti authentique). A part ça, car le temps qui m'était imparti, bonsoir, eh bien on note un vrai progrès même si ça reste un peu superficiel; quant à l'album, c'est de loin le meilleur avec le premier Symphony... et je serai le groupe, j'intitulerai le prochain Symphony III. C'est Michael Romeo qui doit rigoler, il a déjà 8 albums d'avance !!!