Un joli boîtier, un ch'tit poster, et une bonne tranche de rire avec pour slogan "plus jamais ça !" |
Note globale
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C'est comment leur truc déjà ?!... "Bonus malus" ? |
Editeur
: Sony BMG
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Durée
totale : 0 h 07 (permis de tuer, tiens !)
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(PCM) |
Image PAL (on se demande d'où ils sortent le 16/9...) |
Ouaaaaaah, c'est môôôche ! Des couleurs fadasses, des griffures partout, mais surtout un grain horrible. Bien d'époque, quoi. |
Clip
intégral de Rockollection version 77 (7 min)
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Un mono très bon, très clair, mais note punitive : quitte à avoir laissé une transition foireuse entre les deux faces du 45 tours, autant garder la stéréo, non ? | |||
Une excellente chanson illustrée par un clip plan-plan (le laplin) et croyez-moi, un clip déjà vieux qui essayait de faire rétro à l'époque, ça fait comme pour les chiens : on multiplie l'âge par sept. |
Bon. Okay. Le Laurent, on l'avait laissé en piteux état. Son dernier disque avait moins de goût qu'un sandwich au tofu entre deux hosties. Mais vous connaissez désormais la légendaire exception culturelle française, et sa Septième Vague se transforma en raz-de-marée, puisque plus d'un million d'exemplaires furent vendus en France. Pas étonnant venant d'un grand public ne cessant de niveler par le bas (mais qu'attendre de gens vouant un culte aux grands philosophes de notre temps que sont Dechavanne, Saccomano et Bouvard ?). Pas étonnant, mais bien plus problématique pour Voulzy. Un succès pareil, ça ne se balaie pas d'un revers de main, ça se cultive. Il aurait été facile d'enregistrer une huitième vague. Les idées de reprises ne manquaient pas : Douce France, Tirelipinpon sur le Chihuahua, Le Gorille, La Pêche aux Moules, Besoin de Rien Envie de Toi, Viens Boire un p'tit Coup à la Maison, Je te Survivrai, et pour l'international Let's queue-leu-leu ou Little Daddy Nowel... | |
Heureusement,
Lolo eut une idée maligne et bien plus constructive : en ces temps
de commémorations à tout va, pourquoi ne pas rendre hommage
à Rockollection qui fêtait ses 31 ans ? (31 ans ! Vous vous
rendez compte ? C'est que c'est un nombre clef, 31 ! Bon,
j'arrête). Après tout, l'un des moments les plus forts
de sa carrière fut cette version magique de ce medley dans une
extension de 18 minutes furibardes (avoir Chrsitophe Déchamps à
la batterie, ça aide). On attendait donc un Rockollection 2008
studio de cinquante minutes, mais Voulzy opta pour un angle d'attaque
encore meilleur : un album concept reprenant le système de medley,
mais aussi d'interludes vaguement basés sur le riff original. Une
idee géniale, et bien exploitée, mais pas tout à
fait assez.
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Qui aime bien châtie bien, on va donc commencer par ce qui ne va pas... Et là le masque du chroniqueur glacial tombe pour faire évidemment place à un peu de subjectivité. Mais quand même : le tout premier morceau est un quasi-plagiat (peu s'en faut) de... Indochine ! Déjà que leurs détracteurs proclament qu'Indochine n'ont écrit qu'une seule chanson dans leur vie, c'était pile poil l'influence à éviter ! Ensuite, les churs, mi-féminins mi-gamins. Il en a mis partout ! Partout !!! Bon, j'exagère là, mais autant sur certains titres c'est mignon et justifié, autant parfois ça fait très pub de RTL et TF1 pour le disque de l'été : "Les Choristes massacrent vos 500 tubes des années 80 préférés" (mention spéciale à la pauvre Every Breathe You Take). Les transitions sont souvent bonnes (les meilleures étant par essence celles qu'on n'entend pas) mais d'autres tentent de passer en force, particulièrement Moonlight Shadow qui a été copieusement foirée. Les reprises elles-mêmes sont un peu en dents de scie : ainsi il ne reprend que quinze secondes de Talk Talk (avec un synthé pas à la hauteur de l'immense original), mais il reprend du Canned Heat plus longtemps que la chanson de 1968 ! Enfin, le disque se termine par Sous la Lune, un titre très étrange car il fait beaucoup penser à... du Jean-Michel Jarre ! Si si, un mix entre une face B de Métamorphoses et Téo & Téa : le son, les séquences, le groove, le traitement de la voix...même la progression d'accords est inédite pour Voulzy et fait plus Jarre que le vrai ! Mauvais ? Non, au contraire : c'est un bon titre, frais, mais... qui ne fait absolument pas fin d'album ! On a l'impression que le disque a été tronqué, et qu'il manque carrément tout "le troisième acte", avec un dernier medley et une vraie chanson de fin en feu d'artifice. Exigeant le critique aujourd'hui, non ? | |
Si,
un peu, parce que le reste est un bond en avant qualitatif terrifiant
par rapport à la Septième Vague. La production est beaucoup
plus riche et dynamique, la voix plus attrayante (et le niveau en anglais
est remonté), il n'y a aucun vrai passage à vide, et surtout,
bien qu'il n'y en ait pas assez, les revisites du "style Rockollection"
sont intelligentes et très fines. L'achat du disque est donc conseillé,
si vous laissez les regrets sur le pas de la porte, et carrément
obligatoire si vous en étiez reste au septantième reflux.
Mais tout ceci n'aurait pas place dans nos colonnes si Recollection n'était
pas disponible avec l'inévitable DVD bonus. Au vu du précédent,
et de ce qui constitue le matériau de base du disque, on s'attendait
à du lourd.
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Las !!! Comme unique bonus, la maison de disques nous propose UN clip. Celui de Rockollection 77. Adieu les facéties de Laurent, goodbye ses séances d'enregistrement, ses explications, ses anecdotes si appréciables ! A la place, vous avez cette vieillerie kitsch qui est à la limite du mauvais. De quel côté de la limite, je n'ose pas le dire. Laurent nous fait un (excellentissime) playback en souriant benoîtement un peu partout dans Paris, on insère des images des Beatles et une jolie mannequin en jupe plissée, queue de cheval (mon surnom depuis le collège) et toutes dents dehors. C'est tout. Ah non, à un moment Lolo court au ralenti. Ca donne à la chanson un petit côté Royal Canin. Sinon c'est tout, et c'est carrément trop peu. Certes, Mylène Farmer ou quelques groupes japonais ont pris aussi l'habitude de donner un seul pauvre clip en guise de pâture, encore faudrait-il que ledit clip soit bon ! Et en plus, on est ressortis tellement enchantés des diVAGations de la Voulzy Company que se retrouver à poil fait un horrible effet douche froide. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'on a toutes les chances de voir ce disque ressortir avec des bonus plus conséquents ; je n'en ai pas la moindre preuve, mais ce genre de procédé est bien dans l'air du temps. Coup de bol, l'album aussi, rien ne vous empêche de vous le procurer seul, laissant ce "DVD bonus" de côté. Trop d'air du temps en même temps, ça ferait courant d'air. Maintenant, reste LA question en suspens : qu'attendre de son prochain disque ? Il lui reste encore à surpasser Caché Derrière, et c'est bien tout le mal qu'on lui souhaite. Avec un futur et passionnant DVD bonus... ou pas.
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