Une anthologie du petit gars, des clips très avant-gardistes, une sacrée compil |
Note globale |
Des clips (beaucoup ?) franchement d'un kitsch fini |
Editeur
: EMI
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Durée
totale : 4 h 06
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(PCM) Image PAL |
Oh!
You pretty things version alternative (3 min) |
Je mets cette note car, bien que la qualité varié énormément (on traverse 30 ans de clips !), les plus vieux scopitones, affreux artistiquement, semblent avoir été remastérisés : pas une tâche, pas une griffure (enfin, si peu), beau grain... Inespéré. Par contre attention les couleurs gerbos ! | ||
Que du stéréo mais du meilleur : tout a été remastérisé là aussi et on a droit à un son pêchu en diable. Clair, précis, puissant. Evidemment on aurait préféré du 5.1 mais bon hein... | ||
Dingue, tout, tout, ils ont tout retrouvé ! 3 h 30 d'un best-of indispensable. Si comme moi vous n'êtes pas particulièrement fan de Bowie mais désirez un best-of ultime, ce DVD est exactement ce qu'il vous faut. | ||
Des bonus parfois intéressants et surtout rares (7 years chanté en mandarin !), mais si vous n'avez pas Internet, vous ne pouvez pas les trouver facilement. Celà dit si vous n'avez pas Internet, vous me lisez pas en ce moment, alors... ;-) A noter un super court-métrage de Julian Temple. |
Si je vous dis "caméléon", à quel musicien pensez-vous ? Top chrono, paf ! Bowie. Effectivement il n'y a pas que ses yeux pers qui se confondent dans le paysage : le bonhomme depuis plus de trente ans a la réputation de piller allègrement tout ce qui "marche". Et lui d'obtempérer sans honte. Il faut dire que d'une part, il aurait du mal à nier; et d'autre part, il a bien raison de le faire : car tout ce que Bowie touche, devient du Bowie. Pop anglaise sucrée, puis glam rock, puis prog cold wave, puis funk américain, puis rock indé à mort (avec Tin Machine), enfin pour finir avec le neo-indus... Tout celà sans vergogne, avec un aplomb digne des plus grands. Même avec des chaussures en plastique vert pomme et rouge vermillon. | |
Alors
question. A quoi sert d'acheter le double CD sorti en même temps
que ce double DVD ? A part pour écouter en bagnole, rien. Car le
moins qu'on puisse dire, c'est que ce "best-of" porte bien son
nom. Pas un hit oublié, 3 heures et des grosses brouettes de musique
non stop avec des clips très diversifiés mais toujours intéressants
(même si certains, bien évidemment, ne supporteront jamais
la seconde vision). Trente ans de mode musicale qui défile sous
nos yeux. Et de mode musicale il ne sera pas exclusivement question :
Bowie a également adapté son image(rie ?) et les réalisateurs
successifs l'ont bien compris, en se permettant à leur tour de
plagier la mode de l'époque. Preuve absolue avec ce clip de 1995
qu'on dirait totalement sorti du Se7en de Fincher, à croire qu'il
s'agit de séquences coupées. De même, les clips de
la période 80s transpirent le clip MTV à plein nez. D'un
autre côté, préparez-vous au pire concernant les premiers
clips. Ah ! les vêtements en plastique fluorescent, le playback
absolument kitchissime (cf le batteur à la fin de Five years :
comme dirait Foucault, "bravoooo !"). Par contre, au-delà
de l'épouvantable coup de vieux que s'est pris le premier DVD,
il nous permet de revoir en pleine forme le regretté Mick Ronson.
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Chose étrange, Bowie a dit voici quelques années qu'il se savait doué pour les mélodies et qu'il s'en était de plus en plus éloigné pour arriver à des peintures sonores plus évocatrices que sifflotantes. L'ordre chronologique de ce best-of permet de s'en rendre compte d'une façon très explicite : comparer Starman à Little wonder, Life on Mars à The heart's filthy lesson, et même plus rapprochés Absolute beginners à Black Tie White Noise, est un exercice périlleux et inutile. De fait, bien que Bowie suive les modes, on peut dire, à l'instar de son copain Peter Gabriel, que l'extrême popularité de ces deux gars est plus dû à un malentendu qu'à un phénomène fashion. Serait-ce parce que, pour l'un comme pour l'autre, les "rock critics" à la R'n'F ou Les Inrocks auraient moins fait preuve de bête méchanceté qu'envers leurs collègues (Phil Collins et Rick Wakeman en tête ?). Car c'est clair que ce DVD va bien se vendre (en fait il s'est DEJA bien vendu, merci pour lui) et ce n'est certainement pas pour de simples raisons nostalgiques. | |
Bowie vend, mais a toujours vendu. Il innove mais a toujours innové, les clips de Ashes to Ashes ou Life On Mars le prouvent. Si un best-of double-CD est un peu juste pour embrasser une carrière aussi vaste, un DVD de trois heures trente (quatre heures si on compte les bien cachés bonus), bien costaud, est déjà plus exhaustif tout en restant malgré tout concis. Donc si vous êtes fan, vous ne regretterez pas cet achat ponctué par d'excellents remasters et les premiers live qui sont quasiment inédits (bien que pourris à souhait,au niveau de l'image s'entend (enfin, se voit)) et si vous êtes curieux ou néophyte, voici une occasion en or de vous rattraper, surtout qu'on commence à trouver cette compilation à un prix assez bas. |
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Ne manque plus qu'un DVD-Audio de Outside et tout le monde serait aux anges ! A bon entendeur en DTS, salut !
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1972 - 1999 |
01.
Oh! You pretty things (NDBaker : Le record de Luna Sea est battu ! ;-) |