Techniquement irréprochable, concert bien mené, plein de chaleur, humour, j'en passe |
Note globale |
Setlist pas assez courageuse, tout un peu mou |
Editeur
: Sony Music Video
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Durée
totale : 3 h 20
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- Image PAL |
Interventions
et toutes les paroles sous-titrées en anglais et
espagnol (!) |
Définition parfaite, compression excellente vu le tas de fonds unis, réalisation fluide et intelligente, un mètre-étalon dans le genre. C'est très fluide, très beau à regarder, et en parfait 16/9 contrairement à ce que proclame piteusement la jaquette... | ||
Le 5.1 est très beau, très très scintillant. Public bien "arriéré", guitares dans tous les sens, c'est extrêmement agréable. Quelle que soit votre configuration, oubliez la stéréo franchement étriquée. | ||
C'est très joli, très sympa, plein d'interventions "Renaud"iennes, une interprétation formidable. Mais je regrette l'absence de titres qui auraient rendu le tout indispensable (Chevaliers cathares, Samedi soir...) ainsi qu'une certaine molesse (heureusement que Salmieri se lève parfois). | ||
Quand c'est beau, intéressant, pas monté par Pullicino, quand on n'en veut plus après tant on en a appris, et quand TOUT est sous-titré anglais et espagnol pour l'exportation, ca mérite un dix sur dix. Avis aux autres éditeurs... |
Oh la belle surprise que voilà ! Quand un artiste sort son plus mauvais album, c'est souvent la mort dans l'âme qu'on se tape son dernier concert. A moins bien sûr que l'artiste ne se rattrape avec une tournée best-of d'où sera exclue toute mégalomanie. Eh bien le père Cabrel, à l'apogée de sa période détractée (cf Guignols & cie, qui n'avaient pas tout à fait tort), nous a pondu un live de toute beauté, jamais lassant même s'il est un peu polissé, et en plus la technique suit ! | |
Le
gars met pas mal de chances de son côté : lumières
tamisées, musiciens soft (un peu trop même), setlist du genre
"plein la gueule pour pas un rond", Cabrel se permet en prime
d'exhiber un physique de beau gosse racé (je suis jaloux, désolé)
et de balancer de l'humour à chaque début de chanson. Hors-Saison
est clairement Hors-Sujet, étant l'album le plus faible et le plus
vieux-jeu du bonhomme... qu'importe, Cabrel tente de le réhabiliter
auprès des fans grâce à des extraits noyés
au milieu de ce qui est très clairement un best-of. Et là
où c'est excellent, c'est que même si ca ne marche pas sur
vous (et sur moi en l'occurence), ca ne plombe pas le reste.
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Dans le style "petit DVD qui ne paie pas de mine", celui-ci bat pas mal de records sur ce site. Jaquette moyenne (méritait un digipack), montrant des bonus à priori banals (banaux ? bana ? hulk ?), marqué 4/3, et avec deux tout petits drapeaux anglais et espagnol. Le résultat ? Image 16/9 épatante. Bonus intéressants comme pas permis. Son fin, racé. Et l'intégralité du DVD (concert, clips, bonus) sous-titré en anglais et espagnol. Certains se demanderont peut-être pourquoi donner autant d'importance à ce qui finalement sera totalement inutile pour le coeur de cible : le français amateur de variétés. Eh bien justement, ce que Cabrel vient de donner à ses fans anglais et espagnols, on aimerait TANT que tous les groupes du monde nous le donne !!! (oui Depeche Mode, on vous cause !). C'est impérial, génial, bien foutu, et oui, désolé, au départ c'était une des raisons majeures pour lesquelles le DVD a été inventé. Bravo Sony pour cette décision courageuse et hautement louable. | |
D'autant
qu'une fois le concert terminé, on peut revenir sur la tournée
et sur Francis d'une manière plus générale. Et encore
une fois, la magie opère, le petit gars est passionnant, a beaucoup
de choses à raconter, fait preuve d'humilité tout en gardant
un certain tact, on apprend des choses surprenantes ou amusantes sur des
chansons qu'on avait à tort vite enterrées sous l'amas de
tubes FM surjoués. C'est véritablement un bonus, dans le
sens premier du terme : on a aimé le concert, et bien voici un
"plus", le digestif, et ici c'est de la pure chartreuse qui
coule toute seule. Le pire est certainement que dans ces interviews, Cabrel
se montre infiniment plus intéressant que dans les émissions
où on le voit, et surtout où on ne le voit pas mais où
l'on parle de lui. Victime d'une médiatisation médiocre
? Boaf, pas forcément victime : le sieur a l'air de s'en moquer
royalement et il a raison, vu le public immense qu'il draîne.
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C'est sûr, ca va être difficile de réveiller les voisins avec ce DVD. Mais il représente quasiment tout ce qu'on recherche sur ce site : un paquet de bonnes chansons jouées avec bonne humeur sans couper le concert, avec des sous-titres, une image et un son parfaits, et des à-côté délicieux. Pour un homme que certains disent vieux jeu et passéiste, c'est malgré tout une sacrée galette d'argent qui nous est livrée ici. Un poil plus de rock et de sueur, et on touchait au 10. Vous auriez parié là-dessus, vous ? Moi non plus. C'est bien pour cette raison que Cabrel a déjà vingt cinq ans de carrière derrière lui et qu'il se prépare gentiment à attaquer les vingt cinq prochaines avec sérénité.
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2000 - Toulouse (France) |
01.
Le monde est sourd |
Francis
Cabrel - Chant,
guitare, ukulélé
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Denys Lable, Michael Ohayon - Guitare, choeurs |
Gérard
Bikialo - Claviers,
choeurs
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Bernard Paganotti - Basse, choeurs |
Claude
Salmieri - Batterie
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Jean-Louis Roques - Accordéon |
Gaelle
et Marielle Hervé - Choeurs
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