Bon, le groupe tue, il ne fait pas une fausse note, il y a pas mal de tubes, il a bon goût et il l'admet, qu'est-ce qu'il faut de plus ? |
Note globale |
Le potentiel est si énorme qu'on sent qu'il peut encore se lâcher et faire un concert (encore) moins formaté... et puis les duos, bouhouhouuuh ! |
Editeur
: Universal
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Durée
totale : 3 h 40
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- - Image PAL |
Interview
(26 min) |
Un letterbox à la Lara Fabian ou House of Yes : beau, qui ne fait pas perdre trop en zoomant, avec un beau piqué et des noirs profonds. La réalisation est excellente et prend parfois des coups de sang. Beau boulot, non anamorphique hélas. | ||
Un DTS bien spatialisé, malgré un son caverneux par légers moments. Un très bon travail. La stéréo est pêchue comme on les aime, et le 5.1 montre ses faiblesses au grand jour malgré des basses qui pètent. | ||
Malgré une formule musicale un peu prise dans le ciment, on passe un très excellent moment, avec de gros coups de bourre et d'excellents musiciens qui n'hésitent pas à avoir le poignet lourd. Le public fantastique aide à emporter l'adhésion. | ||
Une interview décontractée et sans langue de bois, et un roadmovie bien trop long (un roadmovie quoi), mais avec au minimum cinq minutes de plaisir pour n'importe quel public et sur n'importe quel sujet. Cinq minutes, soit dix fois plus que la plupart des autres bonus. |
Aimez-vous Astérix ? Si oui, permettez-moi de vous remémorrer une réplique culte, qu'on connaît tous par coeur : baf baf baf baf baf baf baf. Si, à travers son single méga-tube Face A La Mer (la réponse française au Numb de Linkin Park, et même pas honteuse), on savait que Calogero, ancien chanteur des Charts (faux-groupe mais vrais-sympas autant sur-marketisés que sous-estimés), était plus qu'un chanteur à la c... à la mode, on l'attendait quand même sur le terrain du live. Veni, vidi, Vichy. Oui, parce que même une Tourtel ferait trop mal au crâne après la gifle que Calo fout en live. Parce que tout tue, ou presque. Tu retires les petits défauts de jeunesse, et tu as l'artiste de pop rock PARFAIT. Mélodique comme Mike Oldfield mais sauvage comme Dimmu Borgir. Bon, je déconne un peu. On ne va pas jusqu'à ces extrêmes. Mais ce qui étonne, et fait de ce DVD une surprise hautement importante, c'est que dans l'absolu on n'est pas franchement loin. Limite on anticipe. | |
Hélas,
le petit gars met à mal un ancien dicton : on choisit ses amis,
mais on supporte sa famille. Car lui, c'est exactement le contraire. Sa
famille, c'est la pop anglaise (surtout les anciens Radiohead), la new
wave 80s, le big rock FM. Il a baigné dedans depuis tout petit
et ne le cache pas. Ses amis, là c'est moins évident. Passi
passable, Raphael le Hughes Aufray de Prisunic qui nous rappellera quand
il aura mué, la (belle) Grande Sophie qui nous prévient
des pré-requis à l'écoute de son refrain (...du courage,
oui, il en faut, des nerfs d'acier aussi), et Lionel Florence, le Baudelaire
de la ligne 7. Une fois ces parasites passés à l'anti-poux,
on peut se relaxer et apprécier, car dès les premiers titres,
Calo met les poings sur l'easy. Un Jour Parfait ouvre le bal et l'amateur
éclairé ne pourra que bondir de son siège : premier
riff de basse, et déjà une influence The Cure énorme.
Non, pire que ça : de la copie Xerox.
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Déjà, on aurait pu craindre bien pire au niveau des influences. Mais surtout, ça ne gêne pas. Comme on le verra plus tard, le petit bonhomme revendique un amour immodéré pour U2, Cure et Depeche Mode, et clâme haut et fort avoir digéré ses maîtres. Ensuite parce que quand on s'amuse à pomper un peu de new wave, il faut le faire bien, or lui le fait très bien. Tout au long d'un concert gigantesque qui ne retombe que rarement, on découvre (ou redécouvre) un artiste pop/rock au sommet de son talent, entouré, et c'est probablement le plus important, d'un VRAI groupe, et quel groupe. Le batteur est géant, s'amuse avec les dédoublements de toms et joue avec une vivacité hors du commun. Il n'est pas bon comparé aux batteurs de variété habituels, attention, il est bon tout court. Tout comme les deux guitaristes, qui n'hésitent pas une seconde à déverser la purée avec des rythmiques metal plombées et mixées comme il se doit - bien en avant avec de la graisse partout, comme on aime, et en plus comme on ne l'attendait plus. | |
En
tant que bassiste, Calogero se débrouille ma foi pas mal du tout,
au piano il ressemble carrément à Chris Martin, il chante
très bien, et puisqu'on en est aux inventaires de fin d'année,
il faut rajouter le rythme de la setlist, un final complètement
rock, des lumières sublimes, une reprise inattendue de Dave avec
mellotron et double pédale, et enfin un hommage aux Guns (plus
encore qu'à MacCartney) où pour une rare fois, un chanteur
français tient ses promesses : oui, il fout le feu. Le public,
carrément survolté, n'est pas du tout surpris par ce déluge
de décibels et porte le gars à bout de bras, achevant de
faire de ce concert un moment délicieux. Et si encore le DVD avait
été bâclé, ou réalisé par un
abruti fini, mais même pas : les lumières très clinquantes
sont très bien rendues (un exploit), la réalisation est
très nerveuse mais ne donne pas mal au crâne genre Iron Maiden,
quant au son, alors là !!! Si vous n'avez qu'un lecteur CD chez
vous, pas la peine d'hésiter : achetez le live en disque, il tue
sa race. Mais en DTS, il en profite pour décimer tout le village
en même temps : les guitares rugissent et hurlent, au milieu la
voix suave s'entend impeccablement, le volume ne baisse jamais, et les
synthés et effets spatialisent à tout va, un vrai bonheur
!
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La version collector présente également deux documentaires. Le premier est une interview vérité où le bonhomme se livre tel qu'en lui même : simple, mais précis dans ses goûts (il aime les Who et Morricone, quel brave petit !), sans la grosse tête, juste sûr de ce qu'il veut faire. Il en profite pour défendre le choix d'un chant très doux, ce qui est dommage car en live c'est quand il gueule qu'il est meilleur. Nous avons également l'incontournable roadmovie de la tournée, qui est certes trop long (une heure... 25 minutes auraient suffi, comme toujours), mais plus sympathique à suivre que les autres, notamment grâce aux interventions des musiciens, décidément aussi sympas que bons (et ils sont très bons). Enfin, parce que le tableau ne peut pas être idyllique, vous aurez en bonus deux duos... et ce n'est pas ce qui fait la gloire de Calogero. Comme Hubert-Félix Thiéfaine, ce n'est pas parce qu'il est reconnu par la "nouvelle scène rock française" (peuh !) qu'il doit se sentir obligé d'inviter ses représentants. Devant tant de talent qui crève les yeux (tiens, une chanson de Matmatah ça !), on serait bien tenté de lui dire : "chacun pour soi et que les autres crèvent". Qu'il continue sur sa lancée en enchaînant encore de magnifiques concerts comme celui-ci et ses camarades ne pourront de toutes façons plus suivre : comme disait le poète, Dieu reconnaîtra les chiants. |
15 & 16 mars 2005 - Forest National (Bruxelles) |
01.
Un jour parfait |
Calogero
- Chant, basse, claviers
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Christophe Dubois - Batterie |
Olivier
Marly, Michel Aymé - Guitare
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Mehdi Bennani - Claviers |
Passi,
La Grand Sophie, Raphaël - Chant
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