Mariah Carey - Around the world

Celà dit, 45 minutes, c'est bien évidemment trop court, mais suffisant pour tirer (au figuré) plusieurs constats, et le premier, le plus terrible, est la confirmation de ce qu'on avait déjà dit précédemment : il existe deux Mariah Carey. L'une est une merveilleuse chanteuse de soul capable de faire passer beaucoup d'émotions, l'autre est une pétasse r'n'b vulgaire et dont on se passerait volontiers. Il existe ainsi un fossé monumental entre le début et le milieu de ce programme. On débute par un show en plein air et par trois titres fortement connotés r'n'b, et le moins qu'on puisse dire c'est que les défauts sont nombreux. Mariah apparaît, "radieuse", et en gros plan elle a l'air bien jolie; dès qu'on se recule, on atteint (sans la franchir heureusement) la limite du mauvais goût. A moitié nue, entourée de danseurs pas toujours à l'aise et de musiciens plus que capables mais qu'on ne voit JAMAIS (vous apercevrez à peine Randy Jackson, qui maltraite sa basse comme un Cantat de base), Mariah chante en play-back certains passages et pousse d'infâmes cris de belette qui feront fuir vos chiens. Et surtout, si vous écoutez la piste stéréo, le son est exécrable et on n'entend QUE le public. Public idiot, qui brâme un brouhaha sourd couvrant toute la musique et MEME le chant, et pire ! sans aucune nuance ! Le public de Rush in Rio, lui, clâme en accord avec la musique, ici vous avez juste un immense bruit de fond insupportable. Préférez le 5.1 où le public est toujours aussi bête mais mixé moins fort.

		Une image nette, relativement propre (quelques réminiscences vidéo), mais qui ne fait aucun éclat et dont les sources varient, parfois pas pour le meilleur. Un ensemble homogène malgré tout.
		Le 5.1 est agréable sans faire de ravages mais la compression s'entend trop. Néanmoins très écoutable y compris pendant les passages parlés. En revanche le mixage stereo est clairement raté, surtout dans les passages "en stade" où le public est assourdissant.
		Du tube partout, des duos, de magnifiques titres, des dérapages de voix sympathiques, manquent seulement des titres du premier album, et bien sûr c'est beaucoup trop court !
		Quatre clips au format respecté, dont trois inédits, ce qui est à souligner (c'est fait ;-). Et sinon, un bilan compta honteusement intitulé "biographie".

Petit aparté avant d'entrer dans le vif du sujet (au figuré, malheureusement) : l'écran générique montrant la liste des musiciens dure à peu près une seconde et demie (illisible donc). Le logo Sony, lui, dure dix secondes pleines, et est présent deux fois, tout comme l'écran anti-piratage qui dure 6/7 secondes. Pauvres, malheureuses petites maisons de disques totalement dévouées à l'épanouissement de ses artistes... Elles ont bien raison de gueuler après les odieux pirates qui non seulement ne paient pas les DVDs mais en plus en profitent pour enlever ces écrans inutiles sur leurs copies, histoire d'avoir un DVD moins chiant à naviguer que l'original... Ce coup de gueule passé, penchons-nous (au figuré) sur le cas Mariah Carey et ce DVD qui est, à tous les niveaux (même packaging) le complément direct de #1's. Le précédent était Mariah en studio (clips, longues jambes et tout le toutim), celui-ci est, comme son nom l'indique, Mariah autour du monde (capitales, visites, rencontres de fans, longues jambes et tout le toutim). Avant de tout dévoiler (au figuré), précisons un détail : le premier DVD stipulait 60 minutes de programme alors qu'il y en avait presque 80. Celui-ci déclare également 60 minutes, mais le programme live n'en dure que 45 !
	Celà dit, 45 minutes, c'est bien évidemment trop court, mais suffisant pour tirer (au figuré) plusieurs constats, et le premier, le plus terrible, est la confirmation de ce qu'on avait déjà dit précédemment : il existe deux Mariah Carey. L'une est une merveilleuse chanteuse de soul capable de faire passer beaucoup d'émotions, l'autre est une pétasse r'n'b vulgaire et dont on se passerait volontiers. Il existe ainsi un fossé monumental entre le début et le milieu de ce programme. On débute par un show en plein air et par trois titres fortement connotés r'n'b, et le moins qu'on puisse dire c'est que les défauts sont nombreux. Mariah apparaît, "radieuse", et en gros plan elle a l'air bien jolie; dès qu'on se recule, on atteint (sans la franchir heureusement) la limite du mauvais goût. A moitié nue, entourée de danseurs pas toujours à l'aise et de musiciens plus que capables mais qu'on ne voit JAMAIS (vous apercevrez à peine Randy Jackson, qui maltraite sa basse comme un Cantat de base), Mariah chante en play-back certains passages et pousse d'infâmes cris de belette qui feront fuir vos chiens. Et surtout, si vous écoutez la piste stéréo, le son est exécrable et on n'entend QUE le public. Public idiot, qui brâme un brouhaha sourd couvrant toute la musique et MEME le chant, et pire ! sans aucune nuance ! Le public de Rush in Rio, lui, clâme en accord avec la musique, ici vous avez juste un immense bruit de fond insupportable. Préférez le 5.1 où le public est toujours aussi bête mais mixé moins fort.
Une fois ce show passé (avec bandes enregistrées de rappeurs mysogines et caricaturaux inclus), on retrouve Mariah "et les fans", et là ça devient tout de suite largement plus supportable. Que dis-je ? Très bon même ! Dégagée de ses apparats "djeunz", la belle diva chante, plus ou moins excellement, sur une musique qu'on entend et devant un public qui réagit. Seule ou en duo avec quelques jolies voix formatées (agréablement), intensément à l'aise sur les ballades (ce My All !!!!!), Mariah nous livre quelques passages de son jardin secret avec un air souvent nunuche (la demoiselle n'est pas réputée pour son QI supérieur), mais rarement vulgaire ou hautain. Le tout sous-titré, ce qui permet de suivre tout en creusant un fossé entre ses premiers titres, aux textes moyens mais jolis, et ses derniers, aux textes stupides. Et puis il reste sa voix qui, quand elle ne part pas dans des stratosphères inutiles, est d'une chaleur à toute épreuve, parfois même à la limite du décrochement pour notre grand plaisir (no playback here).
	S'ajoute à celà une gestuelle très bizarre pour me la rendre sympathique (elle chante comme moi : en se contorsionnant dans tous les sens comme un pantin !) et malgré les travers "grand show sexy" dans lequel on retombe vers la fin, il faut avouer que les 45 minutes passent très (trop) vite. Surtout qu'on termine par une version renversante de Hero, qui trouve ici toute sa place (même si ça fait très prétentieux, la balance penche du bon côté). On trouvera dans les suppléments quatre clips dont, ô stupeur, trois inédits ! Si les deux premiers sont franchement moyens malgré une mise en scène léchée (au figuré), on notera la présence étonnante de The Roof. Et même si on l'a en double, le clip de My all n'a jamais tué personne. Reste un point noir : la biographie. Ce n'est pas une biographie. C'est un traité de maths. Ca ne cause que de fric, de ventes, de chiffres et encore de chiffres. Les numéro un, les dizaines de millions n'ont JAMAIS fait un grand artiste. Les influences, les rencontres, les séances d'enregistrement magiques, les textes personnels, oui. Tâchez de vous en rappeler, Sony (ca rime avec ami, vous avez remarqué ?). A part ça, vous, acheteur potentiel, si vous avez fait l'acquisition du DVD précédent, Around the world est tout aussi important malgré sa très petite durée. Dans le cas inverse, on pourait même dire qu'Around... est prioritaire puisqu'il montre Mariah dans son élément : le live intégral (mais pas toujours... ah ces micros à 30 centimètres de la bouche et ces lèvres fermées sur les o et les a !!!). Définitivement une artiste à deux faces, la petite Mariah devrait revenir à la première, chanteuse, avant de plonger dans le sexy vulgos pour racailles en BMW à dents en or et collier de chien autour des biceps. Si elle s'y tient (au figuré), on espère un VRAI live d'ici peu. PS : Kaworu, ne regarde pas, ca va pas te plaire, il y a des chiens partout ! PPS : Une nuit avec Mariah ? Mais qu'est-ce que vous vous êtes figuré ? ;-)

Mariah Carey - Chant	Trey Lorenz, Brian McKnight - Chant
Olivia Newton-John - Chant	Randy Jackson - Basse
Andrew Sherman, Eric Daniels - Claviers	Marquinho Brasil - Percussions
Vernon Black - Guitare	Gregory Gonaway - Batterie
Melonie Daniels, Debbie Cooper, Sherry McGhee, Nicole Richards, Mary Ann Tatum - Choeurs