Dido - Live at
the Brixton Academy
Survol intéressant des 2 albums, versions remaniées, bonne présence sur scène et charme évident de Dido |
Note globale |
Pas de bonus, lumière effroyable sur scène, versions faiblardes, absence totale du public (y'a quelqu'un ?) sauf sur Thank You |
Editeur
: Sony / BMG
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Durée
totale : 1 h 31
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- - Image PAL |
CD audio du concert (non complet) |
Effroyable ! Pas (ou peu) de lumière de background, couleurs rouge et bleu qui bavent. Certains morceaux sont carrément invisibles ! | ||
5.1 intéressant, qui spatialise bien, parti-pris d'un mixage avec la voix très en avant. Manque de rendu des basses sur certains morceaux (Here with me) qui ont pourtant la pêche sur le CD. | ||
La quasi-intégralité des deux albums de la dame. Quelques oublis regrettables à mon sens (My lover's gone) mais quelques versions bien pêchues avec scratches et percus à la clé. | ||
J'hésite pour la note ! Pas de bonus DVD, mais un CD audio du live curieusement amputé à la tronçonneuse. Allez hop, 6 ! |
A dire vrai, à l'heure de commenter ce DVD, je suis assez perplexe sur l'opportunité de cette galette. Trop tôt, à mon goût, dans la jeune carrière de la belle. J'étais assez fan de la petite Anglaise, de ses mélodies pop mid-tempo et de ses arrangements minimalistes, mais il faut avouer que ce live laisse un peu sur sa faim. | |
La
première chose qui frappe les yeux (mise à part la minute
45 de façaces d'immeubles et de rues pluvieuses en intro - très
fun, le quartier de la Brixton Academy !) c'est que... on ne voit rien
!!! Et je pense que là, il faut blâmer très fort le
vil Andrew Beller, Lighting Crew Chief de son état, qui a réussi
délibérément à bien pourrir la lumière.
La scène est, en effet, soit plongée dans le noir qu'on
se demande comment les gars au-delà du troisième rang font
pour y voir quelque chose, soit baignée par un bleu glacial ou
un rouge tonitruant. Au final, on aperçoit Dido plus qu'on ne la
voit (sauf sur les close-up trop rares) et on devine de temps en temps
qu'il y a quelques gars qui semblent s'affairer derrière elle.
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Parlons-en donc, des musicos ! La belle est entourée d'un line-up façon Gang de Requins (de studios), avec une solide section rythmique (à part Jody Linscott aux percus, qui ne foutait déjà pas grand-chose chez Mike Oldfield sur Tubular Bells III et là... ben c'est pire !), et un guitariste plutôt inspiré (bien que la gratte soit systématiquement mixée trop loin derrière), la belle déroule un set carré mais sans beaucoup de passion ni d'énergie. | |
Voix
mixée très en avant, basse très en arrière,
nappes de synthés Orchestra (pourquoi avoir retranscrit des passages
originaux de guitare en nappes de synthé ? c'est moche !), et arpèges
d'électro-acoustique se retrouvant sur tous les titres. A noter
quand même l'intro d'Hunter, toute en percus et scratches et une
version plutôt sympa d'Honestly OK avec percus et arpèges
cristallines (enfin... presque, hein ?!). Entre les chansons, la belle
vient à nous conter quelques historiettes ("quand j'étais
jeune, je voulais plein de garçons... ma meilleure copine est partie
en Inde, snif !"), le temps de permettre aux wavebanks des synthés
de se charger. Le tout est joué de façon plutôt pro
mais il manque la chaleur et l'envie réelle d'être sur scène,
le show se déroulant de manière par trop linéaire.
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Que dire en conclusion si ce n'est que cette galette a un goût d'inachevé. On rêvait (moi, en tous cas !) d'un set à l'image de ses albums, intimistes et conviviaux, et on se retrouve avec une prestation qui hésite entre les confidences de copines et un côté "je veux montrer que je suis grande et que je sais faire des beaux concerts". Le fan des disques de la belle passera certes un bon moment, le fan musicien maudira les pains de Jody Linscott et le fan du personnage pourra admirer de loin en loin le joli profil de la dame.
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2004 - Brixton Academy (Londres) |
01.
Stoned |
Dido
- Chant
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Vini Maranda - Guitare |
Keith
Golden - Basse
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Jody Linscott - Percussions |
Alex
Alexander - Batterie
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John Deley - Claviers |