Vidéos sympathiques, live de 93 rare et mythique, Marillion, les commentaires |
Note globale |
Musicalement à part les titres de 93 ca varie pas mal |
Editeur
: Warner Music Vision
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Durée
totale : 3 h 31
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- Image NTSC |
Sous-titres
en plusieurs langues sur le film |
Très diversifié mais globalement gentil. Le NTSC est immonde sur la partie qu'on aurait aimé la plus chic : le live. Et très sincèrement, l'image n'est largement pas la chose la plus importante dans ce DVD. | ||
Possesseurs de système stéréo ou 5.1, prenez bien la piste son correspondante. Le 5.1 est artificiel et peu spatialisé mais il est très agréable, et puis Metropolis avec un caisson de basse, ca l'fait ! | ||
Inégal mais pour les amateurs du groupe c'est un must. Des moments distrayants, d'excellentes chansons, parfois aussi des plans moins enthousiasmants, mais l'un dans l'autre, deux documentaires vraiment sympathiques. | ||
C'est énorme, comme note. Mais je l'ai fait exprès. Documentaire sous-titré : deux points. Sous-titré en plusieurs langues dont l'anglais : deux points de plus. Commentaire audio : deux points. Sous-titré de la même manière : encore deux points. Et un point supplémentaire parce que TOUS les DVDs devraient être comme ça. De toutes façons, les commentaires sont encore plus passionnants que les vidéos, point barre. |
Les home videos de groupes comme Dream Theater, c'est souvent tout l'un ou tout l'autre : ou bien on a droit à de pauvres camescopes flous se battant en duel pour filmer des concours de vômi, ou bien le groupe et sa maison de disques font ça bien du premier coup. Chez Warner, à priori, Dream Theater a toujours été dans les priorités. C'est ainsi que la VHS Live in Tokyo est devenue très rapidement un objet de culte. Au niveau musical, c'est le complément parfait, en bien mieux, du CD live "Live at the Marquee" qui lui était plutôt raté. Les extraits live au Japon sont d'une qualité artistique rare, avec les parties de synthé de Kev Mo, la voix à l'époque révolutionnaire de James, et des gros plans sur le solo de fou de Petrouche dans Under a glass moon (unique version live officielle disponible). Niveau groupe, c'est un patchwork de tout : "les branleurs en tournée" (avec Kevin Moore qui sourit, vous y croyez à ça ?), des clips, des sessions d'enregistrement carrément très mal filmées, et une bonne impression générale. Devenue rare, cette VHS était très prisée. | |
5
ans après, Mike Portnoy remet ça avec la VHS "5 years
in a livetime". Changeant de claviériste, de look, un peu
de style, mais surtout d'humeur, ils présentent le résultat
de 5 ans de gloire méritée puis de galères. Et là
aussi, même motif même punition : les extraits live, entièrement
différents du double CD "Once in a livetime", sont très
largement supérieurs à ce double CD roboratif et ampoulé,
et la VHS se vend comme des petits pains, surtout qu'un compte dedans
deux ou trois inédits pas piqués des hannetons et des reprises
(incomplètes hélas) du célèbrissime gig au
Scott Club (dont un Easter entier en duo avec Marillion, super moment
!). C'est question groupe que cette seconde cassette va trancher avec
le reste : elle sort au moment où le combo est au plus bas, Portnoy
a envie de raccrocher, et ca se sent cruellement sur certaines parties,
bien que chacun, Sherinian en tête, fasse son maximum pour donner
le change.
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La sortie en double DVD était donc pain béni car la rareté de Tokyo d'un côté, l'intérêt historique de 5Y de l'autre, en faisaient un double programme indispensable pour la base de fans, base qui grandit chaque jour. Encore fallait-il espérer que Warner continue de gâter ses poulains, et fasse ça bien. Et contrairement à pas mal d'attentes, ca a été le cas. Déjà, les vidéos n'étaient pas sous-titrées, ce double DVD l'est, et en plusieurs langues s'il vous plaît ! On peut donc tout suivre, tout comprendre, et c'est fantastique. Ca c'est du transfert DVD, n'est-ce pas Depeche Mode ?!? Bon, on a toujours quelques fautes ignobles (genre Gordon Ruddess, ou Live at Budakon) mais c'est globalement du beau boulot. Ensuite le tout est très bien chapîtré et plus besoin de se farder du bobinage pour accéder aux clips par exemple. | |
Puis
le son a été remastérisé en 5.1. Ne vous attendez
pas à du RPWL ou du Jarre, c'est gentounet. Mais au moins n'ont-ils
pas oublié le caisson de basse qui rend pas mal surtout sur le
live de 93, compensant ainsi un son plus moyen que les autres live. Enfin,
le plus important : nous avons les honneurs d'un commentaire audio par
les cinq (quatre) membres ! Commentaire de trois heures donc, passionnant,
rempli à craquer d'anecdotes et d'interrogations, parfois même
très amères (Portnoy se met complètement à
nu), on regrettera simplement (mais là c'est du subjectivisme total)
qu'ils réservent un peu à Kevin Moore le même sort
que Metallica à Jason Newsted. Sinon c'est simplement pas-sion-nant.
Et attention les yeux, c'est également sous-titré et en
plusieurs langues ! Bref, de le bonheur.
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On rajoute à celà un prix très correct pour trois heures et demie de programme + autant de commentaires indispensables, et Warner a vraiment fait du très beau boulot. Certains regretteront par contre que le DVD ne soit disponible qu'en NTSC, d'autant que ce n'est pas ultra-voyant quand on l'achète (il y a un encart dans le boitier à ce sujet mais parfois c'est trop tard !), et le transfert de Live in Tokyo ayant un peu morflé, la définition vidéo + rouge déjà baveux + NTSC donne des effets "démo 128 octets" ! Mais c'est du chipotage : ce double programme est indispensable à tous les fans, qui le possédaient peut-être déjà, mais n'auront aucune hésitation à le racheter. Ah ! Si toutes les home video étaient de ce calibre... |
1993 & 1998 |
01.
Under a glass moon |