Les pitreries d'Emerson, les extraits de concerts très différents, Black Moon n'est pas trop massacré (et on voit le clip !) |
Note globale |
Très cher, trop court, pas sous-titré, un peu chiant vers la fin, et surtout : ça se termine en 92, et pas 95 ! |
Editeur
: Classic Rock
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Durée
totale : 1 h 03
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- - Image PAL |
Rien, pas de sous-titres, que dalle |
Très hétérogène, l'image est parfaite pour les interviews et entre brouillonne et étonnamment propre pour les archives. Contrairement à Inside Genesis, relativement peu d'image anamorphosées moches. | ||
Outre le fait que le DTS soit parfaitement clair sur les voix, le spectre sonore est largement mieux utilisé que d'habitude, notamment sur les archives des années 70. C'est pas éblouissant mais ça m'a donné envie d'acheter Brain Salad Surgery en DTS, tout ça. | ||
Disons-le tout de suite, c'est pas très convaincant. Mais deux éléments font grandement monter la note : d'abord, beaucoup de critiques assassines et très franches sur le côté pompeux d'ELP. Ensuite, un best-of des exploits athlétiques de Keith Emerson. | ||
Zéro, et c'est honteux surtout vu le prix. Il existe une version avec livret et double DVD, on attendra d'avoir gagné au loto pour vous la chroniquer. |
ELP critiqué ? Malgré les appréhensions que l'on peut avoir (la "qualité" des DVDs de la série "Inside" est désormais légendaire), l'occasion était trop tentante : comment les rockcritics allaient-ils raconter l'histoire de ce groupe pas comme les autres, totalement cinglé, à la limite (franchie) de la parodie ? Comment allaient-ils noter Love Beach, Black Moon et In The Hot Seat ? La mention "1970-1995" garantissait l'inclusion de ces deux derniers, alors finalement on s'est laissé tenter. Première surprise, ça devient habituel avec cet éditeur : il existe deux versions, une mono DVD et une double avec livret. Vu le prix absolument scandaleux de la seconde version (plus de 350 balles !!!), on a pris la première. Veni, vedi. Vici ? | |
Eh
bien on retrouve tous les problèmes déjà connus :
à débuter par le manque absolu de sous-titres (ce qui pour
le prix est proprement scandaleux) et une durée d'une heure pile
poil coûte que coûte, qui rend l'entreprise épouvantablement
déséquilibrée. Ainsi, lorsqu'on arrive aux 45 minutes,
le reste du programme est scandaleusement bâclé. Heureusement,
d'ici là, on aura eu le temps d'écouter et voir quelques
choses plus plaisantes qu'à l'accoutumée : d'abord, les
critiques ne sont pas tendres. La plupart n'hésitent pas à
dire que le ridicule et le pompeux faisaient partie intégrante
d'ELP, et que la virtuosité d'Emerson était plus prétexte
à déconner qu'à véritablement émouvoir
les gens. Ca fait du bien d'entendre dire ça, surtout de la part
de gens assez variés. Ensuite, les images d'archives sont plus
nombreuses que chez Genesis par exemple, et surtout de bien meilleure
qualité - ainsi à peine 10% d'entre elles sont non-désanamorphosées.
Le reste nous montre une sorte de best of assez épatant des clowneries
d'Emerson, et on comprend mieux pourquoi ce type a échappé
à la mort plusieurs fois (j'exagère à peine) : c'est
un pur cinglé. Son goût pour l'ultra-spectacle a tué
le groupe dans l'oeuf, mais d'ici là, que de folles choses !
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Niveau musique par contre, eh bien ce n'est pas très brillant. On sent que les chroniqueurs tournent un peu en rond, et que passée la présentation des trois musiciens, ils n'ont pas grand chose à dire. Le plus inquiétant étant ce pauvre Iain Jennings, qui devrait sérieusement arrêter car ça devient ridicule : faire une étude des accords de C'est la Vie, et rajouter que "les accords mineurs et l'accordéon ça fait très français", pitié, à quand une thèse d'état sur l'utilisation du triton dans "Hit me baby one more time" ? De même, les très, très gros problèmes d'égo survenus dès le début du groupe sont gardés pour à peu près la fin de Works, et encore uniquement parce que les musiciens ont eu "leur face à eux" : ça fait léger. Mais surtout, la fin du DVD, qui je le rappelle dure soixante trois minutes, est hautement frustrante. | |
D'abord, Love Beach s'en prend plein la gueule. C'est normal, personne ne l'aime, même pas les musiciens. Mais j'aurai cru que quelqu'un aurait porté secours à cet amas de chansonnettes qui ne sont pas toutes à jeter et sont même parfois du même niveau que la face B de Tarkus, ou certains singles de Works 2. Le DVD s'arrête de 78 à 92 puisqu'on ne fait jamais allusion à ELP2 : Emerson Lake & Powell. C'est peut-être hors-sujet mais bon, si Oncle Picsou n'avait pas décidé qu'un DVD devait durer aussi longtemps qu'une visite de call-girl douche comprise, on n'en serait pas arrivé là. Ensuite, Black Moon : ouf ! enfin des gens réhabilitent cet album excellent, et on a même droit à un large extrait du clip, ultra-rare, et bien foutu (où l'on s'aperçoit que le dos de pochette du CD de 94 est tiré du clip de 92 !). Et ensuite... plus rien ! Beuh, et In The Hot Seat ??? Non pas que ce soit l'album du siècle, mais... pas un mot dessus ! Pas un seul !!! Encore une fois, Classic Rock verse dans le révisionnisme rock. Pourquoi avoir appelé le DVD 1970-1995, hein ? Il s'arrête en 1992 ! Ah si pardon, on a des extraits des concerts en Pologne, en 1997 (sic). Mais AUCUNE image de 1995. C'est donc encore une fois de la publicité mensongère, et encore une fois je ne vous conseille pas l'achat de ce DVD, bien qu'il renferme un best-of de la "rock attitude" au pays du classique, et ce avec la conscience totalement claire qu'on a affaire à un panthéon du mauvais goût. Assumé, c'est déjà ça. |
1970 - 1992 (et toc !) |
Rien d'entier. |