Prestation de Lordi, ambiance géniale, quelques chansons marrantes, date importante pour le metal, et revivre les votes de la finale est jouissif |
Note globale |
Pas de sous-titres (pour une célébration de l'Europe et vu le prix ça la fout supra-mal), médiocrité sidérante de quelques artistes (mais on s'marre bien), manque de commentaire audio ^^ |
Editeur
: Edel
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Durée
totale : 6 h 24
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Image PAL |
Préparation
de l'émission (25 min non st) |
Un 16/9 éblouissant avec une définition top. Hélas, les couleurs, les flashs, et plus de trois heures par DVD ont eu raison de la compression qui défaille à tout va. Extrêmement beau sur un petit écran, beaucoup moins sur un home cinema. | ||
Que de la stéréo, mais qui rend ultra-bien, extrêmement riche en détails (ça aide de chanter sur des bandes !). Hélas, deux points qui passent à la trappe à cause de quelques coupures de son pendant les bonus. | ||
Heureusement qu'il y a des chorégraphies sympa et des surprises à intervalles réguliers, car la plupart des chansons sont non seulement formatées, mais carrément calquées sur les top 10 des pays respectifs. Celà dit, on rigole et il est même permis de siffler devant sa télé. | ||
Un "backstage" très sympa pour une fois, et une excellente interview "sauce aigre-douce" du vainqueur incontestable. Hélas, il manque cruellement des sous-titres : ce n'est pas qu'on ne comprenne rien, au contraire, mais c'est un DVD en hommage à l'Europe, que diantre ! |
Dans notre quête incessante de détails techniques qui auraient échappé à la vigilance du consommateur trop pressé, peu averti, ou simplement commandant en ligne, voici un DVD qui va faire date, à double raison. Son contenu évidemment, mais aussi, et c'est une exclusivité D.D.S., parce que nous avons retrouvé le bonus manquant de cette édition : le commentaire audio exclusif pour l'édition française signé Michel Drucker et Claudy Siar. Pour toi public, voici donc, avant de passer au DVD, une fidèle retranscription de ce commentaire audio que le reste du monde nous envie. |
"- Bonsoir chers amis ! Nous sommes en direct d'Athènes, Athènes la magnifique, d'où je suis si heureux de vous accueillir. Bienvenue à cet Eurovision 2006, le concours de la chanson européenne de l'année, ce soir vous verrez un grand nombre d'artistes magnifiques, avec des parcours étonnants, des costumes traditionnels, des musiciens de tous horizons, chantant parfois dans leur langue maternelle, et bien évidemment nous allons suivre tout particulièrement...
- ...Virginie...
- Oui, notre Virginie Pouchain, que vous avez, vous public, sélectionné lors du casting effectué par notre ami Pascal Sevran, que l'on salue. Avec moi pour commenter cette soirée historique, Claudy Siar. Bonsoir Claude.
- Bonsoir Michel, et vous avez raison, je pense, je suis même sûr, que cette soirée restera dans la mémoire de la chanson Française.
- Claude, présentez-vous pour tous nos téléspectateurs qui ne vous connaissent pas..
- Eh bien je suis le spécialiste musical de la maison. En effet j'ai une culture musicale extrêmement riche : zouk, salsa, musique des Iles, biguine, calypso, creole... Comme vous le voyez j'écoute de tout. J'aime aussi le rap, le reggae, la dance, bref mes goûts musicaux sont très variés et j'ai une ouverture d'esprit musicale aussi grande que mes vastes connaissances dans ce domaine.
- Très bien, alors le concours va commencer... Les spectateurs sont déjà impatients d'entendre notre Virginie... Qui est d'ores et déjà qualifiée puisque la France, comme l'Allemagne, l'Espagne et l'Angleterre, sont qualifiés d'office chaque année. Mais avant il va falloir se parfumer 15 pays, normal avec l'explosion du bloc de l'est, ils sont plus nombreux.
- Et quand on sait qu'ils votent souvent pour les voisins...
- Oui c'est vrai, c'est un peu du communautarisme, mais il y en a toujours eu dans ces pays-là, Claude.
- C'est dommage effectivement, mais bon, c'est le jeu de l'Eurovision.
- Ah, ça commence. Dites-moi, elle est bien gaulée c'te bonnasse...
- Pardon, Michel ?
- Je voulais dire : elle a du charme, et des charmes, la candidate slov... ukrainoise.
- Nienne.
- Oh elle est nienne mais elle sera mienne, hin hin hin ! C'est efficace, bon... On ne peut pas dire que ce soit original, elle ressemble à Shakira, en plus elle chante en anglais...
- Comme beaucoup trop de gens dans cette compétition.
- Qui chantent en anglais, oui...
- Non, qui ressemblent à Shakira. Et quand ce n'est pas elle, c'est à Ricky Martin.
- Oui, la moitié des concurrents n'ont aucune personnalité, même les Turcs s'y mettent avec leur fausse Dalida au rabais. Ils feraient mieux de reconnaître le génocide arménien plutôt que de la ramener dans une émission en eurovision avec un discours complètement hors-sujet...
- Bien dit, Michou.
- Et voici les Lettons. Non, les Lithuaniens. Les Lithuanons. Lithuanions. Alors eux, les pauvres, ils sont malchanceux, ils n'ont jamais gagné alors ils ont fait une chanson "Nous allons gagner l'Eurovision". Je crois que c'est pas encore pour cette année, hin hin hin...
- Leur chanson n'est quand même pas terrible, Michel.
- Non. Non. Mais il faut avouer qu'elle est très drôle et bien fichue. La chorégraphie est chouette, ils se marrent, à la fin ils se la pètent à mort, c'est super-sympa, c'est...
- Michel, Michel, gardons nos forces pour Virginie !
- Oui, vous avez raison ! Nous en profitons pour regretter l'absence de notre consoeur Séverine Ferrer, avec sa coco dance. C'était une chanson euh...
- C'était une chanson ?
- Je crois, je crois. Ah ! Voici le groupe finlandais. Ils s'appellent Lordi, ils ont des masques, et ils font du "hard rock heavy metal".
- Ca c'est quelque chose, Michel...
- Leur chanson commence...sur des chapeaux de roues ! Vous avez vu ces effets pyrotechniques ?
- Oui, et le public en redemande... En plus le refrain est redoutable !
- Vous avez vu la tronche d'ahuri du bassiste, tout droit inspiré du Jack Burton de John Carpenter ? Et les ailes du chanteur qui se déploient ! Ah, les braves petits, ils ont tout compris au grand-guignol.
- Le public se lève, il danse, il chante avec eux... Ah là là Michel, je sens... oui je sens qu'ils peuvent finir dans les 5 premiers. Je le sens vraiment bien.
- C'est fini... Et maintenant, le grand moment.
- Oui, le moment que l'on attend tous...
- Virginie Pouchain. Elle a 19 ans, elle est coiffeuse, et elle a été sélectionnée par le public de "Chanter la vie", l'émission où chantent les morts, morts que nous saluons au passage car je sais qu'ils nous regardent.
- Alors là, ça va être quelque chose.
- Oui, éloignez les enfants, ils vont faire des cauchemars...
- La voilà qui monte sur scène... Mon Dieu, mais qui l'a coiffée et maquillée ?
- Je ne sais pas... Mais ce n'est pas très professionnel de monter sur scène grimée ainsi. C'est un manque de respect pour le public.
- Et la mise en scène est discutable. Je vous rappelle quand même que la musique est une bande, mais le chant uniquement en direct.
- Oui, c'est pour celà qu'elle a ramené un violoncelliste pour faire semblant de jouer, mais pas un guitariste.
- Il n'y avait pas la place sur la scène.
- C'est vrai qu'à côté de Lordi...
- Oh là là, Michel, elle commence. Mon Dieu, mais elle chante faux !
- Ah c'est épouvantable ! Et la chanson est un néant total...
- Oh là là là mais non mais non mais c'est pas vrai ! La France n'a pas gagné l'Eurovision depuis des années, ce n'est certainement pas avec ça qu'elle va gagner !
- Et on parlait de communautarisme, vous avez vu ? Les Monégasques vont voter pour elle !
- Eh bien c'est vraiment pas terrible !
- Il faut être d'une incroyable malhonnêteté intellectuelle pour prétendre que ça c'est une chanson !
- Elle sera au Zoo de Vincennes cet automne.
- Oui, je vais faire écouter ça à ma chienne, elle va devenir dingue !
- Michel, est-ce que vous croyez que la soupe variétoche old-régime Brel-du-pauvre va arriver en France ?
- Je ne sais pas, je ne sais plus... Je suis trop vieux, je crois. Mais si ça marche en France, je m'expatrie...
- On va se quitter dans une ambiance de mort... Vous voyez comme nous les spectateurs un peu sonnés par la prestation de la Française... Ici à Athènes un vent glacial souffle sur le public.
- Et 5 points ! Ah mais c'est pas possible ! "Il était temps"... que la chanson se finisse, oui !
- Michel, justement, il est temps... pour nous de rendre l'antenne...
- On se retrouve demain dans Vivement Dimanche, ce qui n'a strictement rien à voir avec l'Eurovision mais on se console comme on peut... A vous les studios, à vous Cognac-Jay, vive le Maréchal !!!"
(...Tin tin tintintin tin tiiiiiiiiiiiiin tin tin...)
Voici donc le double DVD de l'Eurovision, dont tout le monde se foutait jusqu'à la "révélation". Si cette émission a depuis longtemps sombré dans la gaudriole, elle a eu pour effet secondaire de décomplexer tout le monde : c'est une grande fête, une célébration de l'Europe avec ses communautés, ses travers, sa relative hypocrisie, mais aussi une telle bonne humeur que tout passe. Et bien sûr, musicalement, il ne faut pas s'attendre à grand chose puisqu'aucun pays ne prend culturellement cette émission au sérieux. Aucun pays sauf la France. |
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Alors
on ne va pas s'amuser à tirer sur l'ambulance à coups de
M40 : oui, la pauvre Virginie a chanté faux, de pire en pire à
chaque phrase ; oui, à 19 ans elle a suicidé sa carrière
en trois minutes chrono ; et oui, quand on la voit coiffée avec
un pétard, maquillée comme Robert Smith, une robe mal taillée
et droite comme un piquet, et que dix minutes avant on voyait Lordi avec
leurs costumes et masques fait maison, pointilleux jusqu'aux bouts des
dreadlocks, on a tendance à vouloir rendre à chacun son
métier : Pouchain coiffeuse, Lordi natteurs. Mais à travers
cette pauvre petite qui n'a certainement pas demandé ça,
et qui - elle au moins - a eu le courage de monter sur scène comme
on monte au front sans munitions, c'est tout un système qui ici
se prend une monumentale gifle dans la gueule : un compositeur qu'on n'a
pas le droit de critiquer (car réfugié, comme si c'était
un critère d'importance artistique), qui a réécrit
une chanson à la hâte (pas adaptée à la voix)
avec des arrangements d'une pauvreté sidérante à
en faire pleurer Brassens, un rythme - typique de Corneille - qui fait
bailler, des paroles affligeantes qui tentent de surfer sur le second
degré sans pour autant faire un tube, un système de vote
privilégiant les caprices artistiques d'un dominical bourreau refoulé
de l'ouverture d'esprit (qui a continué de pleurer à chaudes
larmes plusieurs jours après), une uniformisation caractéristique
de tout ce qui peut représenter la France (n'importe quoi tant
que c'est jeune car seuls les jeunes peuvent nous sauver, même s'ils
chantent comme Berthe Sylva), surmédiatisation de la future championne
(qui sera dès le lendemain jetée à la poubelle comme
un kleenex usagé par ses ex-amis du showbiz, à l'exception
d'inutiles pubs pré-payées), un mépris absolu de
tout ce qui peut ressembler à de la légitimité musicale
(pas de guitariste pour le play-back, ni de cordes d'ailleurs, mise en
avant du style "véridique, honnête, qui vient des tripes"
alors qu'à un moment sa voix est doublée en contre-chant)...
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Et bien sûr, nous avons aussi découvert, hagards, en direct live, des champions du monde de l'imbécillité, du chauvinisme, de la mauvaise foi, du nombrilisme, de l'irrespect (franchissant les frontières de la faute professionnelle) et de la suffisance hautaine : messieurs Michel Drucker et Claudy Siar. L'obscur second, censé représenter l'ouverture d'esprit et promouvoir la discrimination positive, a plongé dans les limbes du gouffre de l'oubli audiovisuel où l'on espère qu'il restera à tout jamais ; quant au premier, ex-gendre idéal, il a montré au grand jour son vrai visage de sénile réac sournois égotique et despotique prêt à toutes les bassesses pour préserver son petit monde médiocre fait d'audimat facile dans les maisons de retraites, de léchages d'anus en règle des éternels copains à la patte grasse, et d'humour beauf régulé par de macabres chauffeurs de salle experts en lobotomie et gériatrie. Devenus depuis super-stars sur Internet, ils ont prouvé que, comme le racisme, le fanatisme ou la cupidité, l'idiotie ne connaissait aucune frontière, pas même linguistique puisque leurs exploits ont déjà été traduits en anglais, allemand et finlandais. A noter, pour enfoncer le clou, que ces abrutis ont été payés pour aller passer le week-end en Grêce et nous infliger le triste spectacle de leurs esprits nanométriques, tandis que vous, vous allez donner de l'argent pour revoir cette émission. Pourquoi allez-vous donner de l'argent ? | |
Parce
que revoir l'Eurovision, c'est l'éclate, et c'est instructif. C'est
instructif, car celà permet de fixer un point précis sur
l'état de médiocrité avancé de quelques courants
musicaux. Un peu plus de la moitié des artistes présentés
ici ne sont que des copies conformes de Shakira et Ricky Martin. "Musicalement"
aussi, bien sûr. Donc refrains gentils et con-cons, super-chorégraphies
de la mort, filles et garçons à moitié à poil,
paillettes, strass, et néant affligeant niveau créativité.
Celà a deux avantages. Le premier, totalement gratuit, c'est que
dans ce DVD vous trouverez un nombre incalculable de filles jolies à
en tomber par terre et peu vêtues (je pense notamment à la
bonnasse country Allemande, aussi ridicule musicalement (mais très
marrante, et elle le sait) que sexy, ainsi qu'à l'adorable candidate
Ukrainienne qui est une pure bombe atomique), et que toutes ces jolies
créatures (mesdames vous avez aussi des mecs dans le lot) dansent
jusqu'à épuisement. L'autre avantage, c'est que ça
permet de se rendre compte du niveau musical réel, car je rappelle
que malgré tous les artifices et playbacks, toutes les voix du
concours sont en pur live. Ca permet de voir que non, notre Virginie n'a
pas été la seule à chanter faux : au moins quatre
ou cinq artistes sont complètement aux fraises, je pense notamment
aux Las Ketchup (mais d'où peut bien provenir ce nom ? ^^) qui
trouvent le moyen de chanter faux toutes les trois, en même temps
mais pas pareil. Quant au manque flagrant d'originalité, il sera
fatal à l'Ile de Malte qui, en présentant le cinquième
sosie d'Enrique Iglesias à la suite, s'est récolté
un misérable petit point.
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Mais l'Eurovision c'est aussi l'éclate. Eclate dans les coulisses, sur scène, dans le public. Eclate de voir se ratatiner quelques horreurs qui ne méritaient aucunement leur place sur un quelconque disque, à l'image de la jolie Séverine Ferrer nous balançant une sous-merde à faire passer la Macarena pour du King Crimson. Eclate avec les présentateurs (et ENCORE une pure bombe !), les danses folklos, les présentations, la scène même, tout celà respirant le kitsch absolu, qui ne se prend pas au sérieux. Eclate enfin avec la victoire écrasante, terrifiante, humiliante, de Lordi, dont la prestation en termes de son et d'image était trois milliards de coudées au-dessus des autres. Ce n'est pas forcément que leur chanson soit géniale. Mais en qualité de single d'Eurovision sur lequel on rigole, chante et danse, ils se sont montré d'une efficacité irrésistible. D'ailleurs le public à la fin du spectacle est euphorisé et danse dans tous les sens. Ce DVD permet enfin de s'en rendre compte, ainsi que d'entendre la chanson entière et sans commentaires désobligeants. Mais je ne vise personne. Et, icing on the cake, c'est l'éclate car la cultissime séquence des points atteint ici un niveau de gentille bouffonnerie définitivement supérieur, notamment avec l'adorable petite présentatrice anglaise qui nous balance le signe du "metaaaaaaal" pour notre plus grand bonheur. La communauté metal Européenne, toute entière, s'est réveillée et a montré qu'elle était solidaire, forte, implacable. Que font les gens ? Ils prennent peur ? Ils se réfugient dans les églises pour prier ? Non, ils dansent. Ce DVD, c'est six heures de danses et de rires. On rit parfois avec les artistes, on peut aussi rire d'eux, mais personne n'est là pour se plaindre et gémir. Personne sauf... m'enfin on en a déjà trop parlé. | |
Mais,
me direz-vous, pourquoi a-t-il parlé de six heures, cet animal
? Parce que c'est bel et bien la durée de ce double DVD, plein
jusqu'à la gueule. Il présente l'intégralité
de la demi-finale et de la finale, votes compris, ainsi qu'un backstage
super-sympa de 25 minutes et une longue, très longue interview
des vainqueurs où Mr Lordi parle principalement d'ouverture d'esprit
et de fraternité (j'en remets une couche ?). Le chapitrage est
assez mauvais, les paroles ne sont pas sous-titrées, il n'y a pas
de livret pour expliquer comment se déroule la demi-finale, bref
plein de choses manquent, en revanche vous avez un rendu techniquement
très fidèle de l'émission. Le son est vraiment bon
compte tenu du bazar ambiant (sauf quelques coupures de son pendant les
votes), et l'image est presque irréprochable (compression foireuse
mais bon, ça dure plus de trois heures) dans un glorieux 16/9.
Bien évidemment, ce n'est pas le disque de l'année. Et ce
n'est pas le réveil des metalleux qui devra grèver votre
budget face à des Pink Floyd ou Calogero. Mais c'est un bon moyen
de passer à coup sûr, même à la re-vision (ah
ah), un excellent moment de détente, voire de moquerie, avec une
émission qui n'a pas un atome de sérieux en son sein.
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Mais alors justement, pourquoi avoir pris tant au sérieux cette regrettable histoire de France aux pâquerettes ? Simplement parce que, comme disait l'immense Pierre Desproges, la simple prétention de divertir est énorme. Elle requiert bien plus de talent et de sueur que la calomnie et l'obscurantisme. Et malgré toute la politique qui se tramait derrière cette grande farce sinistre qu'a été la participation française, on ne doit pas perdre de vue que tous, de Pouchain à Lordi, de la bonnasse Ukrainienne au barde Irlandais, de la Shakira croate au Ricky Martin maltais, tous n'ont eu qu'une seule raison de venir faire les guignols sur ce plateau : participer. Car celà reste et restera à tout jamais l'unique prérequis pour pouvoir gagner, et pas qu'un prix, mais aussi le coeur du public. Celui de 2006, pas celui de 1977 - qui pourtant a été le coeur de cible du jury Français composé de vieillards séniles de tous poils. Et vous connaissez le proverbe : à cible hirsute, dru coeur. | |
01-08-2006 |
18 & 20 mai 2006 - Sport Palace (Athènes, Grèce) |
André
(Arménie) six4one
(Suisse) |