Documents rares d'un groupe rare, toutes les vidéos,la frappe de Zonder |
Note globale |
Très décevant côté live et making-of. |
Editeur
: Metal Blade
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Durée
totale : 2 h 29
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Image NTSC |
Making-of
"Parallels" (8 min non st) |
Les clips sont plutôt en bon état, belle définition, image propre. En revanche les live ont tous une image très peu professionnelle : tremblante, très mal définie, au montage terriblement amateur, inclus pliures de bandes. | ||
Note punitive : les clips sont bien sûr éclatants mais les live ont un affreux écho, on n'entend pas les guitares, la voix sature à mort et le tout est très fouillis. | ||
Des clips presque jamais vus donc très intéressants, des lives qui donnent une très mauvaise image du groupe et deux making-ofs dont un inutile et l'autre incomplet (il est où Kevin ?). | ||
Deux documentaires dont un vraiment pas gros, pas du tout sous-titrés et très décousus. Cependant, il faut admettre que tout ça est assez rare. |
Groupe culte d'un certain Mike Portnoy, jouissant d'un immense culte (encore ? oui !) parmi les amateurs de metal intelligent, Fates Warning a suivi les traces de Queensrÿche (ou le contraire ? va savoir !) en poussant à l'extrême la complexité tout en gardant l'émotion. Aidés par la frappe éblouissante de leur (désormais ex) batteur Mark Zonder, et les arpèges naturellement complexes du guitariste Jim Matheos, ils ont donné naissance à des albums difficiles et aboutis qui font désormais partie du panthéon. Ce double DVD se permet de revenir sur la carrière atypique d'un groupe qui ne s'est jamais compromis. Hélas, il se le permet avec les moyens du bord, qui sont si limités que souvent ils desservent le groupe. Malgré ses indéniables qualités, FW n'a jamais drainé un public important, restant après dix albums de loyaux services dans une confidentialité regrettable. Packagings soignés, concerts, bouche à oreille très favorable, rien n'y fait : Fates ne "plait" pas commercialement parlant, et je pense qu'avec le départ du génial batteur Mark Zonder, véritable orfèvre de subtilité, la dernière chance de devenir un "gros" groupe s'est envolée. Il n'empêche, on a déjà vu des groupes bien plus petits et inexpérimentés montrer des choses éblouissantes après un ou deux albums (Within Temptation par exemple). Or ici, on a beau fouiller jusqu'au fond du panier, peu de choses donnent envie de se plonger corps et âme dans une musique qui pourtant le mérite bien. |
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Le
DVD de clips est un petit joyau pour les fans car, le moins qu'on puisse
dire, c'est qu'en Europe Fates ne passe jamais, au grand jamais, à
la télé. C'est valable pour nombre de ses petits camarades
métallurgiques, mais chez eux c'est maladif. Pourtant, outre-Atlantique,
la bande à Matheos l'a déballé, le Mathéos
(je sors et je reviens...........), pour se faire connaître via
quasiment un clip par album. On ne peut pas cracher sur cette courte anthologie
quasiment inédite ici, mais on ne peut pas non plus grimper au
plafond. Les clips sont soignés, aucun n'est mauvais ou kitsch
comme c'est très souvent le cas dans ce milieu (même à
époque équivalente, FW a été un peu en avance
également au niveau de l'image), mais ils n'apportent rien de transcendant
non plus : Matheos qui joue, beaucoup, souvent dehors sous la pluie, Adler
(qui souffre de certains clips à la photographie ne le mettant
franchement pas en valeur) qui chante dans un play-back parfait (n'est-ce
pas les autres ?), et Zonder qui fait la gueule et fait tournoyer les
baguettes entre les doigts.
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Mais là où attendait le plus ce DVD, c'est le live. Et là aussi, la déception est de mise. La musique de FW est souvent froide, clinique, mathématique, pas vraiment propice au soulèvement des foules en délire. Et le live proposé ici est la pire chose qui pouvait arriver à l'image du groupe : le public s'ennuie (pas assez metal pour lui, trop cérébral), il fait froid et il pleut à moitié, le groupe est un peu empâté, il joue un concept album presqu'en entier et dans l'ordre, concept album qui s'est probablement vendu à moins d'exemplaires qu'il n'y a de gens dans le public, et c'est un album mou, tranquille, éthéré, avec plein de Kevin Mooreries au synthé et à peine trois chansons dynamiques. C'est un compliment, attention... et j'adore cet album... mais ici c'est un festival de pur metal dont on parle. Résultat : une catastrophe. On s'ennuie très ferme, d'autant plus que le son est très mauvais (les dynamiques c'est du n'importe quoi) et que l'image est purement amateur (genre trois caméras à l'épaule). | |
Enfin, les documentaires ne sont pas passionnants (même si le making-of de Disconnected a de bons moments...il manque le plus important : OU EST KEVIN ?!), non sous-titrés (c'est dommage, surtout pour la réunion de deux anciens musiciens venus raconter de vieilles histoires), et si le packaging est somptueux et donne envie d'acheter, sachez que les deux DVDs réunis tenaient très très largement dans une seule galette. Pour faire court : un grand groupe, de grandes chansons bien trop souvent complètement ignorées du public cible, et un DVD plutôt insatisfaisant qui fait que hélas ! très peu de gens oseront jeter une oreille sur ces fameuses grandes chansons. A réserver aux fans, vieux si possible, qui se délecteront des clips. |
1988 - 2000 |
Clips |