Gackt - Diabolos (Live tour 2005)     


Excellents son et image, structure énoooooooorme, bon spectacle

Note globale


Beaucoup de classiques oubliés, set list bizarrement agencée (et il n'y a pas Rain et son mur d'eau !)

Editeur : Nippon Crown
Durée totale : 2 h 50

 - (PCM)

Image        NTSC

Courts-métrages, intros des chapîtres du concert (11 min non st)
Documentaire sur la préparation du concert de la tournée (37 min st uk)

Même mieux que Jôgen no Tsuki, c'est dire !
On entend tout ! Stéréo excellente, DTS redoutable d'efficacité, même si certains effets vocaux sont exagérés.
Bien sûr, Diabolos règne en maître (11 chansons sur 19), un zeste supplémentaire de Crescent et des autres albums aurait été appréciable. Mais bon, c'est pas un best-of live, hm ? En tous cas, le passage en live du dernier album est concluant.
Pour un très bon documentaire de tournée, le rajout des courts-métrages du concert, euh, bof... Pas utiles.

Le passage d'un artiste tel que Gackt pour un concert de fin d'année au mythique Tôkyo Dôme se devait d'être évènementiel et gravé sur DVD pour l'éternité (n'est-ce pas ? ^^). Étant donné le perfectionnisme et la mégalomanie du lutin chantant, on devait s'attendre à un spectacle énorme, c'est vrai, en TRÈS grosse partie... Gackt ne laisse rien au hasard et celà se sent, le concert est rôdé, chaque musicien et danseur a sa place, tout celà ne s'est pas préparé en trois jours. Voilà un artiste qui aime tout donner dans ce genre d'occasion et le public le lui rend bien (hiyyyyyyaaaaa Gacktô !)
La prestation commence par un court-métrage mettant en place la "trame" narrative du concert. Gackt et sa troupe déboulent sur des chevaux, traversant le Dôme au galop jusqu'à la scène, boum, grosse explosion, Dybbuk commence et déjà on est assez soufflés... :o) (c'est pas tous les jours qu'on voit des chevaux au Tôkyo Dôme). Intro réussie c'est clair, les morceaux s'enchaînent sans que l'on s'ennuie pour le premier chapître du concert (sur lequel Gackt fait très sérieux, comparé au troisième volet). Les costumes sont très réussis et les chorégraphies, à défaut d'être originales, fonctionnent bien.
La set list met en avant TOUT l'album Diabolos, alors si vous ne l'avez pas apprécié, passez votre chemin (ce qui n'est pas mon cas). 3 morceaux de Crescent, 1 de Love Letter (magnifique titre éponyme au final), 2 singles, et 2 de Mars. Moon et Rebith, zou ! Oubliés. Très déséquilibré me direz-vous, sans doute. Mais Gackt voulait proposer du nouveau matériel (c'est réussi, un peu trop même !) après deux tournées axées sur les deux précédents opus (Love Letter non inclus). Bizarre... mais pas critique. De toutes façons, le best of live de Gackt existe sous la forme du DVD live 5th Day & Seventh Night sorti l'année précédente. On peut comprendre qu'il n'ait pas voulu réitérer l'expérience (non ? bon...).
Après deux chapîtres bien solennels dans l'attitude de notre star de chanteur, c'est tout décontract que celui-ci entame Mirror (et toujours avec sa guitare en plastique qui sert à rien), et là, on rigole, on s'amuse, les chats reviennent avec U + K et le public est mené à la baguette (on fait la hola, on braille "miaw", on bouge en rythme). Gackt joue l'équilibriste entre un univers thématique bien à lui et un humour de gamin potache auquel on ne peut qui'adhérer au final.
Dernier chapître, Junigatsu no Love Song voit notre chanteur s'envoler (carrément) à 20 mètres au-dessus des 55.000 personnes du public, avec fausse neige, orchestre (plus visuel que sonore, mais bon), et paillettes dans les airs. Final avec Love Letter. Gackt disparaît et c'est fini.
Bref, si on apprécie la setlist, on passe un excellent moment devant ce deuveudeu, des effets visuels (quelles lumières !), et des chansons assez imparables, une scène et un public énormes (au propre comme au figuré), un chanteur réellement fabuleux et des musicos qui assurent. Du Gackt habituel quoi ! Car ce concert est excellent sans toutefois être parfait. Nuance.

Il est vrai que le caractère évènementiel du machin y est pour beaucoup. Sorti du contexte, l'intérêt du concert serait sans doute réduit (setlist en zigzag, son unique défaut, eh oui !). Mais ne boudons pas notre plaisir, Gackt fait très fort sur ce live (et quelle coupe de cheveux mes aïeux !) et démontre une fois de plus son talent à s'imposer au milieu de ses concurrents par un professionnalisme assez bluffant. Je ne sais pas si Moi Dix Mois ferait mieux sous ce Dôme, eh eh...

24 décembre 2005 - Tôkyo Dôme (Japon)


01. Dybbuk
02. White eyes
03. Dispar
04. Metamorphoze
05. Redemption
06. Ash
07. Misty

08. Lust for blood
09. Noesis
10. Farewell
11. Future

12. Black stone
13. Mirror
14. U + K
15. Storm
16. Road

17. Todokanai Ai to Shitteiru no ni Osaekirezuni Aishitsuzuketa

18. 12 Gatsu no Love Song
19. Love letter


Camui Gackt - Chant, piano   
   You - Guitare, violons
Chachamaru - Guitare, choeurs   
   Ju-ken - Basse
Ruy - Batterie   
   Jun-ichi 'Igao' Igarashi - Claviers
Mark, Yosh, Siva, Nabe, Tozawa, Taka, Takashi, Von Risa, Hiromi, U-ki, Hiroko, Kaneko, Seto, Chiho, Dr Oka, Yone, Manabu, Shinya, Pino, Ken, Kosuke, Mar, Horiki, Franken, Natsuko, Katsu, Mako, Kite, Ryu - Danseurs