Etonnamment passionnant et sans concessions |
Note globale |
Pas assez de live, pas assez de Ray, pas assez d'heures de programme ;-) |
Editeur
: Eagle Vision
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Durée
totale : 1 h 39
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- Image PAL |
Extensions
du documentaire (39 min, tout pareil) |
De façon très étonnante, en 16/9. Les archives sont abominables mais la vidéo de 2001 (80%) est extrêmement agréable. Une excellente surprise donc. | ||
Une stéréo très solide, bien que la musique soit parfois mixée trop en avant, et un 5.1 qui honnêtement n'apporte absolument rien du tout à part une petite spatialisation d'ambiances agréable mais trop rare. | ||
Un panorama sacrément complet du groupe, de leurs tous débuts à sa mort avouée, des interviews pertinentes, un Peter Gabriel extraordinairement sympathique, et bien sûr Dieu aux claviers. | ||
Je ne sais pas si je note honnêtement ces bonus car ils sont de véritables compléments de la video principale, tellement que ce n'en sont presque pas des bonus ! Mais c'est passionnant, et Hackett seul à la guitare classique, mmmhhhh... |
Genesis Songbook est un documentaire d'une heure sur l'histoire de Genesis; dit comme ça c'est peut-être un peu léger, mais il s'agit en réalité du plus passionnant des documentaires. Non seulement tous (TOUS !) les musiciens ayant officié dans Genesis prennent la parole de nos jours pour témoigner, mais on part vraiment des fondements du groupe jusqu'à sa mort, ici annoncée officiellement. De Peter Gabriel à Ray Wilson, de Chester Thompson au manager Tony Smith, sans oublier bien sûr Tony "Dieu" Banks, tous sont là, et bien là. | |
Le
nombre d'anecdotes, de choses intéressantes, est sensationnel.
Vous ne saurez pas tout, mais une très grande partie de ce qu'il
faut savoir après ce DVD. Les débuts, le fait que Genesis
ne voulait pas particulièrement interpréter leurs titres,
le départ de Peter, son remplacement par Philou, la période
pop (où Banks dit très clairement que Collins n'était
absolument pas le responsable de la dérive commerciale... une manière
détournée de se réapproprier les lauriers de la gloire
?), le scandale du clip Land of Confusion, jusqu'à Ray Wilson et
une fin, celle du clip Not about us, très émouvante et qui
laisse un goût franchement amer dans la bouche.
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D'extérieur, ce DVD ne paie vraiment pas de mine. A tel point que nous l'avons acheté uniquement en le trouvant à très bas prix. Mais une fois mis dans le lecteur, on s'est vite rendu compte que même à 28 euros, son achat était indispensable. Un très beau menu animé, avec Horizons en fond musical (réinterprété live par un Steve Hackett écoeurant de maitrise, une leçon de guitare classique comme rarement on en a filmée !), un son 5.1 très agréable, une image 16/9 parfaite de bout en bout, des sous-titres partout (et plutôt bien fichus), un rythme soutenu sans qu'on soit noyé d'informations, des tas de moments souriants, et des interludes avec Tony au piano électrique, Mike à la gratte sèche et Phil aux congas. Court, bien trop court, ce documentaire fantastique nous plonge dans un univers musical et amical dans lequel on se sent bien, et c'est avec beaucoup de regrets qu'on quitte ce monde au bout de 59 toutes petites minutes. | |
Heureusement,
une demi-heure de bonus approfondissent certains points et permettent
de savourer des interprétations live unplugged de toute beauté.
Particulièrement un cours magistral de composition donné
par Dieu... où Dieu se plante, et se permet même d'en faire
de l'humour. Mais on sent bien que Dieu n'est pas content ! (Je rassure
ses fans, vous ne le verrez pas sourire !). Et puis il y a donc cette
minute trente où, comme dit plus haut, Hackett joue Horizons...et
là la Terre s'arrête de tourner. C'est beau, c'est mélodieux,
c'est mélancolique et doux, plein de bon goût, techniquement
très difficile car pointu mais sobre et aérien... C'est
toute l'essence de Genesis.
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En un mot comme en cent, mais ici un seul suffit largement : superbe. Si vous aimez le groupe, l'achat est plus que nécessaire, mais si vous ne le connaissez pas, ou croyez le connaître mais venez de tomber des nues en apprenant que Peter Gabriel était le premier chanteur, cette balade au pays des souvenirs est si champêtrement plaisante que vous pouvez tenter l'expérience. D'autant plus que, bien que forcément auto-congratulatoire (encore que...), ce documentaire ne présente à aucun moment de grosse tête. Et puis, tant qu'à posséder une biographie d'un groupe, autant que c'en soit un bon ! PS : La fameuse fausse note de Banks... je la fais à chaque fois ! ;-) |
1968 - 1997 |
Aucun
titre complet pendant la video, mais des extraits |