 Le son énorme, les clips de Ray, l'humour, plein de bonnes choses |
Note globale
|
 Quelques clips beaucoup moins intéressants, deux-trois choix de mixage curieux (et là je chipote !) |
|
Editeur
: Virgin
|
 |
Durée
totale : 2 h 37
|
|
|
|
|
Image
|
Rien |
 |
  |
La définition tremblote par moments, mais la colorimétrie des clips des 90s est vraiment chouette, surtout ceux de Ray avec la photographie très léchée. Par contre aucun miracle n'aura eu lieu pour les premiers faux live. |
 |
|
Les remixes stereo ont déjà fait parler d'eux, le 5.1 est très bluffant mais moins que le DTS qui lui est franchement très supérieur. On pourra regretter quelques effets de surround trop poussés pour pas grand chose, et de la saturation dans quelques passages délicats sur la voix, sinon c'est un joli coup de jeune inattendu ! |
 |
|
Tous les clips, tous, tous, tous. Manque un point parce que bon, il n'y a aucun clip de Gabriel (Carpet Crawlers 99 exclu), et même si ca n'existe pas, c'est pas une raison pour pas les mettre ! ;-) Non sérieux, pour un best of c'est pas si mal et pour les raretés c'est très bien. |
 |
|
Rien mais le beau et fin packaging, les couvertures de tous les 45 tours, le son DTS, les remixes stereo, tout ça c'est presque du bonus. |
| Attention ! Scoop ! Ce site est sans aucun doute le premier, et certainement le dernier, à vous montrer une image d'une rareté extrême, qui pourrait heurter la sensibilité des moins jeunes. Elle se trouve juste en-dessous de ce texte, alors admirez-la bien et faites-en plusieurs sauvegardes, on ne sait jamais. Eh oui, vous l'aurez compris, vos pires cauchemars ont pris forme et un colossal mythe s'effondre sous vos yeux incrédules : DDS possède une photo de Tony Banks en train de sourire. Ceci n'est pas un trucage sous Photoshop. Bon, reprenez vos esprits, et concentrons-nous ensemble sur ce DVD. Et d'abord sur la sortie presque surprise dudit DVD. En anglais, ca se prononce : "gasp". En français, ca va du "gloups" poli au "bordel de Sainte Marie mère de Ieud !" des familles en passant par le "diantre" de Tonton et le "foutremordiou" du Baker enragé. Ce DVD, on se doutait qu'il sortirait un jour. Mais sûrement pas comme ça. Pas avec ce son, pas avec cette durée. Très sincèrement, même avec une solide dose d'optimisme, il y a deux détails de ce DVD sur lesquels je n'aurai jamais, jamais parié un kopeck. |
 |
 |
Genesis
au départ de son éblouissante carrière n'a jamais
été très copain avec les vidéoclips. La preuve
par neuf : l'unique clip tourné du temps de Peter Gabriel fut une
sorte de faux live sur le single "I know what I like", faux
live tellement pathétique qu'il fut simplement...refusé
par le groupe. Eh oui, à l'époque, les artistes commandaient
aux maisons de disques, il semblerait... (ca c'est fini maintenant hein,
faut pas rêver). Donc le premier clip fut tourné avec Philou
aux manettes et il faut avouer que jusqu'à 1986, le résultat
en images ne fut pas des plus heureux. Pas toujours inintéressant,
voire parfois très drôle, mais dans la moyenne (faiblarde
hélas) de la grande majorité des groupes à cette
époque. Puis en 1986, l'explosion commerciale avec l'album Invisible
Touch amena le groupe à faire des clips plus soignés, plus
marquants. Et parmi ceux-ci, un mastodonte, un "machin" indispensable
à tout fan : Land of Confusion.
|
| Adulé par beaucoup, détesté par certains, ce clip se base sur le Bébête Show anglais, Spitting Images, sauf que ces bouts de latex étaient largement plus méchants et irrévérencieux que Kermitterand et BlackJacques. Les trois membres du groupe y apparaissent sous les traits de marionnettes à mourir de rire (ah ! Tony Banks encore !!!) et se permettent d'inviter Reagan, Madonna, le Pape, Mitterrand (cherchez bien), Nixon, Khadafi ou Khomeiny dans un jouissif bordel nihiliste à pleurer de rire. Un clip qui, vous vous en doutez, a fait couler beaucoup d'encre et, par voie de conséquence, fait vendre beaucoup de galettes de cire qui craquent. Et pour une fois, c'est largement mérité. D'autant que Collins et ses acolytes ont remis ça ensuite pour notre plus grand plaisir. Dans Anything she does, vous avez par exemple la triple présence de Benny Hill, de Maria Whittaker (oui, LA Maria Whittaker, habillée dans le clip et nue dans le journal présent dans le même clip, et arrêtez de bander, vous êtes ridicule !), et d'une jeune femme à la coiffure tendance Bernadette Chirac, et qui quelques années plus tard, après Genesis, retrouvera le monde du rock via Elton John qui l'a aidée à voir le bout du tunnel. |
 |
 |
Vous
avez également I can't dance et son final qui se fout gentiment
de Michael Jackson, Jesus He Knows Me avec un Phil Collins déchaîné
(et encore Banks, troublant de vérité dans son rôle),
No son of mine et ses dizaines d'oreillers éventrés pour
l'occasion, et des petites conneries genre Illegal Alien, aussi insupportable
musicalement qu'hilarante au second degré. En revanche, ne devenez
pas épidermique à la vue dans le tracklisting de Ripples,
Duchess ou autres délices musicaux : ce sont pour la plupart des
faux live plus ou moins médiocres qui n'ont qu'un intérêt
purement archivesque (Hackett en vidéo, Collins avec sa barbe à
la con). Bref, un spectacle de qualité inégale, très
long, exhaustif...mais quid des deux détails du début de
ce merveilleux et sensuellement troublant article ?
|
|
Détail un : Ray. Oui, ils ont "osé" placer les trois clips faits avec Ray Wilson. Ils sont placés en fin de programme, n'importe comment, et on sent bien que le groupe préfèrerait presque oublier cette période...mais il ne le fait pas, et la présence de ces trois clips impeccablement transférés, au format respecté, est déjà une merveilleuse nouvelle. En plus, il faut rajouter que Not about us est un des plus beaux clips que j'aie jamais vus. Bouleversant d'humanité, très sobre, avec des musiciens qui passent méga-bien à l'écran, c'est un petit joyau. Ce qui nous fait donc DEUX clips indispensables sur cette galette... Ah oui, l'autre détail. Ben c'en n'est pas vraiment un. La bande sonore a été entièrement remastérisée par Nick Davis. En stéréo, en 5.1 et en DTS. Et il faut avouer que si des défauts sont présents et même presque gênants (sifflements, spatialisations discutables etc), la plupart du travail effectué est à se pâmer et fait penser que nos très beaux remasters cartonnés japonais viennent de se prendre un méchant putain de coup de vieux dans les gencives... Du coup, si vous ne connaissez pas bien le groupe, vous avez le choix entre ce DVD très drôle et une compile en triple CD certes moins drôle mais plus exhaustive, puisqu'on y trouve aussi des titres de l'ère Peter Gabriel, avec un remaster pas piqué des hannetons. Dans un cas comme dans l'autre, même si certains passages vous ennuieront un peu, il faut avouer que ce deuveud surprise fait chaud au coeur et en ravira plus d'un.
|
 |
|
1976 - 1999 |
 |
|
01.
No son of mine |
 |
-
- 
PAL
