Genesis - The way we walk live  


Un DVD bourré à craquer, l'adieu de Phil Collins, le medley toujours fort

Note globale


C'est mou, mooou, mooouuuuuuuuuuu...

Editeur : Gut Vision
Durée totale : 3 h 04
(plus les multi-angles)

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Image        PAL

Multi-angles sur tout le concert, avec explication des caméras
Scan du programme original (28 pages)
2 galeries de photos (4 min)
Commentaire audio non sous-titré
Interview non sous-titrée (47 min)
Une définition défaillante, des couleurs un peu délavées, mais surtout, c'en est très gênant, une réalisation platissime et une terrifiante sensation d'être à l'étroit. On étouffe en regardant cette video. Aurait plus que définitivement eu besoin d'être tourné en 16/9 !!!
La piste stereo est assez comparable au double CD. Le 5.1 est efficace et nul : efficace car détaillé et parfois très bien spatialisé, nul car globalement noyé dans un effet surround déjà critique sur le CD. Globalement donc, propre mais pas assez percutant. Préférez le 5.1 dans tous les cas !
Le même défaut que le CD, bien évidemment : trop axé sur les deux derniers albums de Philou, et surtout molasson à mort, roboratif même. La même qualité : le public jeune répond au quart de tour. Le medley et le duel à la batterie viennent joliment pimenter tout ça.
Quel dommage qu'il n'y ait pas de sous-titres ! Sinon c'est l'extase : multi-angles sur TOUT le concert (!!!), longue et intéressante triple interview, commentaire audio (inutile mais c'est sympa de l'avoir fait), scan du programme original et j'en passe... Un must.

Aie. Aie aie aie. Comment dire du mal d'un groupe que j'adore, en plus d'un des concerts les plus importants de son histoire, et en plus, ce qui la fout mal sur ce site, d'un DVD qui malgré (ou grâce à ?) son âge est un des plus audacieux qui m'ait été donné de voir ? Car le DVD de ce groupe a deux choses absolument ahurissantes : son prix en France (ca tourne allègrement autour des 45/60 euros) et sa masse d'informations. Mais celà sauve-t-il l'essentiel ?
Genesis, je pense que vous l'avez deviné, est un de mes groupes préférés. J'adore toutes les périodes, presque tous les albums (sauf We can't dance... ca va mal tomber !), je considère Tony Banks comme un des grands génies mélodistes de notre temps (également comme un gigantesque trou du cul, mais c'est un autre débat), j'adore Peter Gabriel solo ou pas, je vénère Ray Wilson, j'aime même Mike Rutherford en solo (j'arrête là parce qu'après on tombe dans Hello ! Ya must be leaving ! ;-), bref Genesis et moi c'est une histoire d'amour. Mais ce concert ne passe pas. Enfin, en double CD ("the shorts" et "the longs", une des plus grosses conneries de Virgin qui dans son histoire en a pourtant cumulé pas mal), ce concert était mou mais sympa et intéressant bien que très fortement bancal (un excellent ami, qui ne devait aimer que les "shorts", s'est surpris à largement préférer les "longs"... depuis il écoute Opeth et Pain of Salvation, bouh, le sale metalleux de base ! ;-)
Sur ce DVD, on enlève "intéressant" et "sympa", ne reste que mou et bancal. Bancal au niveau image car tout le monde sait que la tournée d'adieu avait bénéficié d'une infrastructure énorme (et TOUT LE MONDE savait que c'était une tournée d'adieu même si personne ne le disait). Mou au niveau sonore car franchement, ce concert en vidéo est inepte à souhait. Déjà, que Collins joue quasiment tous les titres deux voire quatre tons plus bas, ca n'aide pas, mais tout ici respire le lourdaud, le mécanique. C'est hallucinant de penser qu'on a l'impression de regarder un concert de...Phil Collins ! Même son de batterie, même son global d'ailleurs, Chester qui s'emmerde royalement, Tony qui fait la gueule (bon là c'est normal, ca fait trente ans qu'il n'a pas souri), un tracklisting qui euh... ben qui ferait presque regretter "the shorts" et "the longs" (et je rappelle que le début de cet article précise que c'était une connerie !).
On sait qu'on assiste à quelque chose de grand, précis, chaloupé, millimétré, et rare puisque tournée d'adieu, le medley "old songs" est très bien, les epics de We Can't Dance ne font pas tâche à côté de Domino ou Home by the sea, mais reste le problème du côté roboratif à mort. On aurait sur scène les robots de Kraftwerk qu'on ne serait pas plus surpris. Pas au niveau humain, car ils s'amusent beaucoup, mais au niveau musical. Pour pleurer toutes les larmes de son corps, repassez-vous le LaserDisc de la tournée 1976 avec Bruford à la batterie et Hackett à la guitare, c'est tellement plus vivant que c'en est indécent.
Et pourtant, non seulement sur scène on sait que le spectacle est total, mais ce DVD fait tout pour frapper un très grand coup. Le son 5.1 : le mixage stéréo est différent du CD, il en est même presque raté, mais le 5.1 bien que factice est assez probant (disons qu'il y a pire). Le DVD propose un commentaire audio. A chier, mais l'idée est là. Il y a aussi un scan du programme papier, presque une heure d'interviews (non sous-titré aussi mais pas très grave) avec une idée géniale (poser les mêmes questions aux trois zicos). Et enfin, l'INTEGRALITE du concert est en multi-angles, avec une explication des caméras pour TOUTES les chansons !!!!! Techniquement, c'est d'une prétention sans égale et encore aujourd'hui il est difficile (impossible ? en tout cas je ne vois pas de concurrent) de trouver un DVD qui réunisse autant de bonus intéressants.

Et voilà le problème : tout celà ne change rien au fait que le concert en lui-même passe extrêmement mal à la télé. En fait, ce DVD est le complément indispensable du double CD, mais pour mieux l'apprécier, vous ne devez surtout pas regarder son programme principal ! Sacré paradoxe, mais bon on parle de Genesis : chez eux, le paradoxe n'est pas un problème, mais un art de vivre.

1992 - ?


01. Land of confusion
          Tiré de l'album "Invisible touch" (1986)
02. No son of mine
03. Driving the last spike
          Tirés de l'album "We can't dance" (1991)
04. Old medley (Volcano, Lamb, The box, Firth, Know what...)
          Tiré de divers albums
05. Fading lights
06. Jesus he knows me
07. Dreaming while you sleep
          Tirés de l'album "We can't dance" (1991)
08. Home by the sea
          Tiré de l'album "Genesis" (1983)
09. Hold on my heart
          Tiré de l'album "We can't dance" (1991)
10. Domino
          Tiré de l'album "Invisible touch" (1986)
11. The drum thing
          Inédit
12. I can't dance
          Tiré de l'album "We can't dance" (1991)
13. Tonight, tonight, tonight
14. Invisible touch
          Tirés de l'album "Invisible touch" (1986)
15. Turn it on again
          Tiré de l'album "Duke" (1980)


Phil Collins - Chant, batterie   
   Tony Banks - Claviers, choeurs, guitare
Mike Rutherford - Guitare, basse, choeurs   
   Daryl Stuermer - Guitare, basse
Chester Thompson - Batterie