Mais
qu'est-ce qui lui a pris, au Baker ? Il devait être mal embouché
lors de l'écriture de son torchon. En effet, la revision a conduit
à une révision, car le tout malgré un énooooooooorme
problème de rythme possède des passages vraiment bluffants.
Et surtout jamais revus depuis ou presque. Donc... hop ! on remonte un
peu la note. Pardon, Guy.
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Des bons mots, une actualité passée au crible, deux-trois idées comiques rarement vues et très subtiles |
Note globale |
Un spectacle décousu, assez mal équilibré au niveau du rythme |
Editeur
: Universal
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Durée
totale : 2 h 06
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Image PAL |
Une image claire et bien définie mais c'est encore heureux, vu le dépouillement extrême. La réalisation est parfois molle ou à côté de la plaque, par contre les noirs sont très profonds. |
Préparation
du spectacle (25 min) |
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Belle présence sur la voix. Le public et la bande-son n'ont pas bénéficié en revanche d'un mix de grande qualité. | |||
Drôle mais pas toujours, pertinent mais parfois de mauvaise foi, fait parfois mouche, parfois pas, et globalement un spectacle inégal avec des parties très distinctes. | |||
Un docu sur le vif où Bedos se montre un peu imbu de sa personne, aucun travail de fond, et un "best-of" plus court que celui de Début de Soirée. Ca fait léger. |
Moitié humoriste, moitié pamphlétaire, Bedos continue son petit bonhomme de chemin, après quelques bonnes petites dizaines d'années de carrière, toujours fidèle à lui-même, ses convictions, son costume noir, et sa manie d'arpenter la scène comme un husky tourne sur lui-même avant la sieste. Les vidéos du grand monsieur étant plutôt rares, on s'est bien sûr jetés sur cet Olympia 2002, qui comporte comme très souvent des sketches écrits et une revue de presse plus improvisée. Ce système bipolaire marche plus ou moins bien selon les salles, les années et l'humeur du comique ; ici on peut dire que ça plombe pas mal le rythme. Ainsi, si le sketche du "vote en famille" est devenu un petit classique du genre, les autres n'arrivent pas toujours à décoller, victimes d'un manque d'assise et de construction rendant tout le spectacle à la fois lent et trop court, comme un bon plat qu'on aurait oublié de saucer. Mais les saveurs que vous pourrez nasalement happer vous feront frémir : vieux briscard de la scène, Guy s'amuse à de trop rares mais délectables moments à pulvériser les codes du one man show, et on se rend compte que derrière le gueulard de gauche se cache un vrai professionnel, un des derniers en activité. | |
La revue de presse est comme toujours un joyeux (pas tout le temps) foutoir où Bedos s'amuse de la bêtise humaine avec une condescendance qui révèle une certaine misanthropie non feinte. La communion avec le public est au top, comment pourrait-il en être autrement ? L'un dans l'autre, vous avez donc presque deux moitiés de spectacles où l'on trouvera forcément à boire et à manger. L'édition DVD propose une image très propre, à la définition relativement bonne, et un documentaire qui possède ses bons moments mais est, comme presque toujours dans ce cas, trop décousu. Enfin, on a droit à "le meilleur de la revue de presse" qui consiste en CINQ phrases. Oui, vous avez bien lu. Un bonus tellement ridicule qu'on en vient à se dire que si c'était vraiment ça, "le meilleur", eh bien il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Un bonus qui dessert l'artiste, j'appelle ça un malus... Fans du bonhomme, vous n'avez pas le choix. Pour les autres, l'achat est d'autant moins indispensable que, contrairement à d'autres de ses camarades, Bedos fait de sa revue de presse un texte tellement ancré dans l'actualité qu'il en perd son intérêt chaque jour passant. |
Janvier 2002 - Olympia (Paris) |
01.
Monsieur Jean |