Image 16/9, Foucault |
Note globale |
C'est moyennement drôle et très moyennement original |
Editeur
: Universal
|
Durée
totale : 3 h 19
|
Image PAL |
Passage en 16/9 et toujours une image bien définie. La réalisation est molle mais on va dire qu'elle s'adapte au spectacle. Compression par moments foireuse, souvent bonne. |
"Les
affiches" ("c'était vraiment très intéressant") |
||
Rien d'exceptionnel, la voix ressort évidemment bien, parfois l'ambiance musicale est un poil trop forte. | |||
On a l'impression de revoir l'ancien spectacle, agrémenté de nouveautés plus ou moins bonnes. Long et rarement drôle dans sa première partie. | |||
Un documentaire long mais qui s'apparente à du Laurent Boyer. La note est pour l'exhaustivité, pas pour la drôlerie. |
Deux ans après le triomphe de son DVD à l'Olympia, Laurent Gerra, depuis récupéré par Michel "Mes chers amis" Drucker, en fournit une version "de luxe". Ca devient de plus en plus courant dans le milieu du DVD humoristique (Dubosc, Bigard par deux fois), et très franchement ca commence à me saoûler. Surtout quand il n'y a rien de plus... Pour Gerra, c'est différent et c'est à la limite pire. Le spectacle de 2002 n'est en effet pas celui de 2000. Mais on a bel et bien l'impression de le revoir. Même tonalité, mêmes personnages qui disent pratiquement les mêmes choses, et, plus grave, avec un humour de plus en plus lourd et vulgaire. | |
Oui,
vulgaire et gratuitement. On comparait Gerra à Le Luron, il lorgne
de plus en plus vers Bigard, sauf que Bigard est parfois vulgaire exprès
pour faire rire, alors que Gerra et ses textes douteux semblent nager
dans une vulgarité naturelle, pleine de haine et de facilité.
Ce ne sont pas les mots qui sont "gros", mais les attaques.
Exemple très simple : le rappeur. Personnage bien vu au départ
du sketch, puis qui s'apprauvrit à force de petites piques gratuites
et pas vraiment drôles (et pourtant j'aime vraiment pas le rap !).
En prime, il y a des choses qui n'étaient déjà pas
marrantes du tout et qu'il nous réinflige avec force : et la Céline
et son R'né, et la cabane de Frangcisse... Bref du fond de commerce.
Sans compter (mais si, on va se gêner) les parodies de chansons,
parfois à la limite de l'insulte (ce Salvador...).
|
|
Bon, là logiquement c'est le dernier paragraphe, celui qui sauve les meubles. Alors oui je vous rassure, deux morceaux valent le coup. Un hommage à Johnny, un vrai hommage, avec beaucoup de nostalgie, et une parodie de Foucault très bien troussée et qui sort le spectacle de la monotonie. A part ça, à peine la moyenne car par rapport au spectacle précédent, les mauvais moments sont encore plus insupportables, et le documentaire rétrospective qui accompagne le DVD est on ne peut plus oubliable, puisqu'on y découvre des facettes de l'artiste qui sont pour le moins discutables. Enorme melon ? Sûrement. A tel point que, croyez-le ou non, il sortira deux ans plus tard un TROISIEME DVD "de luxe" (double cette fois) de ce spectacle sans queue ni tête dont même le fil conducteur a été très mal utilisé. Les fans n'auront pas attendu la fin de ce texte pour cracher dessus et courir acheter ce deuveud que je ne conseille qu'à très petites doses. Tenir éloigné de Bouvard si possible. |
14 décembre 2002 - Olympia (Paris) |
01.
Partir |