Groupe éminément sympathique, gros groove, image bien définie, son 5.1 inattendu et parfois excellent, soin général apporté au produit |
Note globale |
Une certaine linéarité graphique et musicale au bout d'un moment, quelques chansons en 5.1 moins réussies que d'autres (moins réussies, pas ratées) |
Editeur
: Mercury
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Durée
totale : 4 h 26
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- - (PCM) Image PAL |
Sous
titres fr uk sur les interviews |
Les clips ont été habilement restaurés et si le "motion judder" est toujours présent, les couleurs sont à la fête, la définition tout à fait satisfaisante, la compression sait se faire oublier (pas toujours). Le DVD 2 est beaucoup moins réussi. | ||
Une stéréo parfaite. Et un 5.1 qui n'est pas toujours pertinent, mais quand il l'est, il fait parler de lui. Le DTS sur les derniers titres fera trembler votre immeuble. Dommage pour quelques titres, on frôlait le dix sur dix de vraiment très près. | ||
Les clips sont souvent très forts... pour leur époque, et c'est vrai que les revoir en 2009 n'a pas le même impact. Ils restent quand même agréables, et il y a au moins deux chefs-d'oeuvre dedans. La musique n'a pas vieilli d'un poil, même si on regrette que ce soit un Greatest Hits d'INXS, et pas un best-of. | ||
Un nombre très impressionnant de bonus. Au final, il y a à boire et à manger, mais chaque amateur du groupe ne peut pas passer à côté. Les interviews sur chaque titre sont non seulement très agréables, mais sous-titrées et bien sous-titrées. |
On connait tous le DVD de clips. Voilà dix ans, le principe paraissait gentillement désuet. Vingt ans en arrière, cela faisait fureur, en VHS, à des prix d'émirats, pour une durée allant parfois jusqu'à vingt minutes (!), et avec Peter et Steven aux effets spéciaux pourraves. Et trente ans auparavant, ce qui est peut-être ton âge cher lecteur, l'idée même qu'on utilise des images colorées en playback pour faire vendre faisait dresser les cheveux (qu'ils avaient encore) de la plupart des musiciens, ne sachant pas encore que la vidéo allait tuer les stars de la radio, le passage au scopitone devenant obligatoire (la preuve, Mozart n'en a pas fait, eh ben il n'a plus rien sorti depuis). Comme vous le voyez, les positions changent (et je vous ai épargné les 40 ans, l'année 69). Alors en 2009, qu'attendre d'une collection de clips ? Un peu plus qu'avant. L'excellence, sinon le soin. Un minimum d'intérêt historique, de bonnes chansons, et éventuellement de quoi rassasier même les fans les plus collectionneurs. INXS vous donnera un peu de tout cela. | |
Le
groupe est réputé pour avoir créé des clips
qui ont révolutionné les années 80. Oh oui, c'est
bon, pas de quoi la ramener : à les entendre, ils l'ont tous fait.
Michael Jackson, Duran Duran, Human League, Police, pour un peu on attendrait
Peter & Sloane ou Hervé Cristiani : ils sont tous là,
au perron de la gloire, à piailler sur l'apport essentiel, quasi-humanitaire,
auquel ils ont contribué. INXS ne déroge pas à la
règle, et outre leur réalisateur-star à eux (ni Landis
ni Barron ni Mulcahy, mais cette fois Alex Proyas), ils ont aussi leur
Godley & Creme, leur Lasse Hoile à eux : Richard Lowenstein.
C'est ce petit bout d'ex-punk australien qui a fourni 80% de ce que contient
le premier des deux DVD ci-présents. Australien ? Oui, et pour
ceux qui ne connaîtraient pas INXS, il s'agit d'un sextet dont le
rock FM très années 80 s'est assez vite parfumé aux
relents de "funk blanc", basant beaucoup de titres autant sur
le groove et le rythme dansant que sur la mélodie et les guitares.
Typiquement le genre de musique qui intéressait MTV à l'époque.
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Et c'est très exactement ce que vous trouverez ici : des clips entre juste bons et vraiment superbes, souvent basés sur une idée technique plus qu'artistique, avec des images choc et un montage au cordeau pour attirer le jeune spectateur en quelques secondes. Et ça marche plutôt pas mal. Caméra toujours en mouvement, effets strobos, animation au rotoscope, grandes blondes peroxydées, flashes, chanteur qui en fait des caisses dans l'attrape-midinette, coupes de cheveux abominables, tous les artifices sont présents. Le tout n'est curieusement pas lassant, bien qu'après coup on puisse trouver cette sélection justement trop caractéristique, trop propre sur elle. Il faut dire aussi que musicalement, à partir de Listen Like Thieves, le groupe a eu tendance (à mon humble avis de non-fan distant) à se reposer un peu trop sur la formule des riffs en cocotte, sur les batteries électroniques et sur la beauté de Michael Hutchence. Les contre-exemples sont heureusement là, notamment un magnifique Never Tear Us Apart dnt le clip est une merveille d'esthétisme de bon goût. Vous n'avez peut-être pas ici les meilleurs clips du monde, mais ils se laissent regarder avec plaisir ; musicalement attention, si tous les tubes sont là, vous n'avez peut-être pas non plus le meilleur d'INXS. | |
Techniquement,
les choses auraient pu tourner au banal si Mercury n'avait pas choyé
cette sortie. L'image a été retravaillée et si le
cachet 80s est toujours présent, avec les problèmes vidéo
habituels, il est indéniable qu'un dépoussiérage
sévère a été appliqué. La saturation
des couleurs en particulier ressort bien mieux qu'ailleurs - le clip de
Proyas est une merveille du genre. Il y a toujours beaucoup de bavement
sur les mouvements, mais définitivement les clips d'INXS passent
bien mieux que ceux de leurs congénères. Le son n'a pas
été oublié. Outre une stéréo brillante
(tous les titres ont été remasterisés), nous avons
la surprise d'un 5.1 ! Et pas un factice : il n'y a pratiquement que les
guitares qui soient spatialisées sur l'arrière, mais elles
le sont franchement. Il ne s'agit pas du mixage surround du siècle,
et la qualité variera énormément d'un titre à
l'autre, mais le résultat va du simplement très agréable
au jouissif. Rien que pour lui, les fans du groupe peuvent acquérir
ce DVD les yeux fermés et les oreilles bien ouvertes. Mais s'arrêter
là serait une erreur.
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Désireux de sortir leur compil ultime, le groupe (enfin ses survivants) a déballé tout ce qu'ils pouvaient. Ca se sent déjà entre les clips puisque chacun est commenté, avec des sous-titres français s'il vous plaît. Des souvenirs très intéressants, parfois drôles, souvent justes, avec tout de même un petit bémol : le célèbre guitariste japonais Hotei sera ravi d'apprendre qu'en 2004, il était déjà décédé... Des souvenirs corroborés par un second DVD rempli jusqu'à la gueule. On y trouve de tout : des live, des clips inédits, des interviews, une galerie photo, le tout s'étalant sur 2h30, avec une qualité d'image allant du très bon au lamentable (la compression n'aidant pas) et un son qui, là c'est très fort, est également en 5.1 ! Et si certains vieux live font très mono aggravé, quelques titres studio font flamboyer leurs effets surround (ce qui permet au passage de voir que les deux "live" du concert de charité sur Whenever You Are sont aussi live que ma cocotte-minute). | |
On
trouve de tout, bien évidemment, avec des hauts et des bas, des
raretés vraiment épatantes et d'autres anecdotiques. Parmi
les hauts, une interview-vérité des producteurs et réalisateurs,
intéressante et sans langue de bois ou peu s'en faut, un extrait
du live à Wembley (qui, on le verra un de ces jours, est fantastique),
et des extraits de l'album vidéo Full Moon. Pourquoi pas l'album
vidéo entier, me direz-vous, surtout que ce périlleux exercice
se fait assez rare, point ne sais-je. Question de droits certainement.
En tous cas, ces extraits permettent d'exhumer un clip rare mais outrageusement
génial : Make Your Peace. Sur un titre assez détonnant pour
du INXS, et malheureusement dans le 5.1 le plus anecdotique de tout le
disque, ce clip de dingues fait prendre vie à ce qui pourrait découler
tout droit d'un recueil de nouvelles de Stephen King. Sauf qu'on a remplacé
Frank Darabont par un McTiernan sous LSD. Montage terrible, mise en scène
terrifiante d'efficacité (surtout qu'on n'a aucune idée
de comment ils ont fait), sujet hypersimple mais traité sous tous
les angles possibles, voilà ce que j'appelle un putain de clip
!
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Le DVD simple est donc déjà agréable, mais c'est bien le double qui mérite toute l'attention des fans. Sous un concept simple (sic), se terre un double (resic) disque généreux et varié. C'est à ma connaissance la première fois sur ce site que nous chroniquons par exemple des "extended remixes" audio auxquels, pour coller avec les durées étendues, on a greffé des "extended videoclips" ! Des sous-titres partout (sauf sur le documentaire Whenever... pas forcément intéressant), des menus en 5.1 agréables, une énorme poignée de tubes, quelques clips vraiment beaux, du surround, de belles couleurs, des raretés, du blabla... enfin un DVD de "collection" digne de ce nom ! Alors certes, restreindre INXS à ses clips et ses albums les plus connus est un peu cavalier, mais si ce n'est par forcément le meilleur moyen de découvrir ces Australiens, I'm Only Looking est en revanche une bonne façon de retrouver ses 15 ans, de danser dans son salon et de se rendre compte qu'un best-of d'INXS ne semble pas indispensable... jusqu'à ce qu'on n'en ait plus un chez soi. Comme un ouvre-boîtes ou un testeur de phase. Comparaison stupide? Alors disons comme si on manquait de plac
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1980 / 1997 - Australie |
01.
Just keep walking Live |