Le groupe est toujours bon, le CD live est très bien |
Note globale |
Côté DVD live c'est incroyablement moyen |
Editeur
: Eagle Vision
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Durée
totale : 2 h 07
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Image PAL |
CD
audio du même nom, différent (excellent !) |
Les images normales sont correctes, mais elles sont surtout peu souvent normales. Le reste du temps, c'est une démonstration de mauvais goût avec superpositions de concerts et filtres gerbos. | ||
Une stereo sympathique mais sans grand panache et perturbée par des interviews trop courtes et au son atroce (son sursaturé, bruit de fond énorme). | ||
C'est le Tull donc c'est bon et bien exécuté, plein de vie, mais c'est charcuté et on n'a pas envie de le regarder d'une traite, ce qui est dommageable, surtout pour 100 petites minutes. | ||
Bof, un peu de tout en petite quantité et vite fait bien fait. |
Que c'est difficile de critiquer quelque chose de moyen ! Car dans ce DVD, tout est moyen. Ca veut dire : pas mal, pas bien non plus, c'est au milieu. Et c'est pas merveilleux. Car comme premier DVD de Jethro Tull, c'est plutôt peu flatteur. Non pas que JT ne soit pas un bon groupe. C'est un grand groupe. La différence est fondamentale : des grands groupes, on n'attend que l'excellence, partout. Et l'excellence est loin d'être présente ici. En fait seule la musique pure et dure sauve les meubles. Vous me direz : mais ce DVD est donc vraiment aussi nul que le ton de la chronique le laisse supposer ? Pas du tout : il est moyen, je le répète. Le problème d'être au milieu, c'est de savoir si le verre est plein ou vide. Ca dépend si vous avez soif. | |
Le
groupe ? Il est moyen, tendance bon. C'est à dire que Jethro Tull
fatigué, c'est encore mieux que Benabar en forme. On a donc tout
: batterie jazz, flute sévère, voix rocailleuse qui se la
pète, guitare ultra-tranquille mais avec le volcan qui couve en-dessous,
tracklist qui va du premier titre au quasiment dernier, reprises classiques,
impros, tout y est. Cependant, la mise en images, le montage pas terrible
pour rester poli (quel festival d'effets pourris et gratuits !), l'insertion
de fausses interviews, le manque de motivation (ou de piste mixée,
au choix) du public, tout ça fait que le CD audio live donné
avec ce DVD est à la rigueur bien plus intéressant. Il n'y
a pas de feu sacré absolu, mais attention, Tull reste Tull, et
si ce faux concert n'est pas ce qu'il y a de meilleur, il ne rebutera
pas non plus le néophyte. Le son ? Il est moyen, tendance moyen
quoi. Stereo seulement, clinquant mais aussi claquant, avec des bruits
sourds et quelques manques de dynamique qui ne sient pas à ceux
qui nous ont pondu le 33 tours de Minstrel in the Gallery.
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L'ambiance ? Moyenne, et éparse qui plus est puisque le mélange de divers lives ne permet pas de "suivre" le flow du public, vu qu'on l'entend mais ne le voit pas, ou trop peu, ou alors c'est pas lui. Pourtant Anderson se démène pour rire franchement, se foutant gentiment de la gueule du prog ("concept albuuuuum !"). Mais rien à faire, on sent qu'il y a un potentiel énorme mais le non-fan-transi ne verra aucune raison de rester 1 h 40 devant son poste de télévision, et verouillera les portes des conversations. Même les bonus sont très chiches, le meilleur étant un spot publicitaire de Ian Anderson contre la sclérose en plaques, ce qui montre l'énorme importance de ce groupe dans les pays anglo-saxons (aux USA, Tull est comme Rush un groupe culte connu de tous). On a vite fait le tour du pourtant grand menu, avec autant de déception que lorsqu'on voit le concert, enfin qu'on subit la vômissure d'images. Heureusement, encore, je me répète mais que dire ?, que la musique reste encore, toujours, l'unique salvatrice. | |
Et c'est là qu'Eagle fait fort : déjà que pour Tangerine Dream live 92, l'éditeur avait pallié à l'image pas terrible en proposant le CD live tant chéri par les fans, là nous avons un CD live qui est le pendant de ce DVD mais différent ! Du coup, avec le prix assez petit de ce "coffret", vous pouvez sans problème vous offrir ce CD audio live très sympa, livré avec un DVD bonus qui possède une galerie de photos de 3 minutes. Et 1 h 40 à côté mais tout le monde s'en fout. Ce n'est pas le but de ce site et ça ne fera donc pas trop changer la note, mais c'est dommage qu'un groupe tellement extraordinaire, dans le sens premier du terme, sorte une vidéo aussi banale. La prochaine c'est la bonne, je parie tout ce que vous voulez, après tout, j'ai trop d'thunes. qui a honte de pomper sur Rockstyle |
25 novembre 2001 - Hammersmith Apollo |
01.
My sunday feeling |
Ian
Anderson - Chant,
flute, guitare, harmonica
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Martin Barre - Guitare |
Doane
Perry, Clive Bunker, James Duncan
- Batterie
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Andrew Giddings - Claviers, accordéon |
Jonathan
Noyce, Glenn Cornick - Basse
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Mick Abrahams - Guitare, choeurs |
Brian
Thomas, Justine Tomlinson - Violon
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Malcolm Henderson - Alto |
Juliet
Tomlinson - Violoncelle
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