Niveau musical c'est toujours bon, quelques live inédits (mais pas fôlichons) |
Note globale |
Court, anecdotique, et parfois à mourir de rire |
Editeur
: Columbia
|
Durée
totale : 1 h 13
|
(PCM) Image PAL |
Discographie incomplète (manquent les 3 premiers albums) |
De la vidéo ultra-typique années 80 et pas très bien restaurée : halos, définition trouble, rien de véritablement propre à 100%. | ||
Les versions studio profitent d'un PCM charmant et pêchu; les live ont une définition sonore moins homogène. | ||
Du bon tube, des live inédits, mais trop court, trop étriqué, pas assez de folie. Un moyen moyen (arf !) de décovurir le groupe. | ||
Une discographie où comme très souvent les trois premiers albums, moins "commerciaux", sont passés à la trappe. C'est tout, c'est peu. |
La première image que l'on a en mettant le DVD, c'est Gregg Rollie sur un live de 1981. On n'entend pas la foule mais, ce qui est plus grave, si on regarde ses mains, l'intro au piano qu'il joue ne correspond pas (toujours la même note haute "jouée" alors que c'est elle qui change la mélodie justement). Et lorsque débarque le souriant et toujours sympathique Steve Perry au chant, là aussi une drôle d'impression de playback se dégage. Alors...peut-être a-t-on droit comme souvent à un "clip live" plutôt bien synchronisé avec la version studio ? Peut-être...sûrement pas quand même... n'empêche qu'au dos de la jaquette, plus de la moitié des titres sont marqués comme faisant partie de deux lives inédits (81 et 86), ce qui peut évidemment allécher l'amateur, même si le programme entier dure moins d'une heure. Des live aussi inédits que frustrants, donc. | |
Une
première impression qui montre ainsi que, malgré son succès
phénoménal outre-Atlantique, Journey n'est peut-être
pas champion de l'imagerie. Et c'est largement confirmé par la
suite : les véritables clips sont encore bien pire. Un exemple,
pas vraiment au hasard : leur plus gros tube, "Separate ways".
Rarement on se sera autant tordu de rire devant un clip. La fausse blonde
pourrie, le chanteur au torse poilu, les regards caméras affligeants
d'amateurisme crasse, tous les clichés sont réunis, sans
oublier le fin du fin, l'idée de faire jouer le groupe en play-back
sans les instruments puis avec, créant un effet spécial
dont la subtilité n'est pas sans évoquer les gags autour
de la branlette dans American Pie ou le rot de John Wayne dans Le Grand
Détournement. Qu'on se rassure, à aucun moment le clip ne
perd de sa faculté à nous faire rire, sans cesse renouvelée.
|
|
Heureusement il reste la musique. Et là on ne peut pas dire qu'on soit lésé puisque ce DVD est presque le pendant de la compil CD qui a enchanté des dizaines de millions d'autoradios à travers les USA. Les tubes s'enchaînent avec une facilité écoeurante. Le son est très propre, certainement remastérisé, et on peut se délecter des harmonies vocales parfaites et du toucher en or de Neal Schon, ce fulgurant guitariste qui a appris à ne pas en faire trop, là où ses compagnons de manche se fourvoient trop souvant dans la branlette (amis obsédés, ne relisez pas cette dernière phrase. Merci, mes amis.). Rien n'est oublié, malgré la très courte durée : bien évidemment la période des trois premiers albums est totalement écartée, et on n'aura droit qu'à un seul pauvre petit extrait de l'album Trial by Fire, marquant le grand retour, éphémère, de Perry (un seul clip ? c'est fort possible, après tout l'album s'est méchamment banané dans les charts). Et si au niveau de l'image presque rien n'est à sauver (à la rigueur le dernier clip qui est mignon, et let itrede 1996 plus sobre que les autres), on ne peut que taper du pied devant le son. | |
Un son en PCM (encore heureux) qui présente un groupe fort, solide. Il manque des choses et ce DVD montre rapidement ses grosses limites : il manque tant de titres, de refrains imparables, qu'on ne peut que déconseiller cette collection de clips comme première approche, sauf bien sûr à un prix ridicule (sachant que la compil CD en donne autant); les fans eux seront consternés devant l'indigence de la grande majorité des clips et seront bien mieux avisés de se procurer le live de 2001, sans Perry certes, mais avec un chanteur copie carbone, un groupe vivant, et Neal Schon avec une coupe de cheveux potable. Une collection anecdotique, qu'on sera bien avisé, en cas d'intérêt, d'acheter en duo avec le live sus-cité. |
1978 - 1997 |
01.
Don't stop believin' |