L'erreur
étant humaine, et puisque je suis surhumain, je fais des sur-erreurs
! Nathan King n'est donc pas le fiston de Mark King, mais bel et bien
son petit frère. Cela ne change pas grand-chose au DVD, mais il
était quand même utile de rectifier.
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Funk à mort, les plans de basse inimaginables de Mark, la setlist qui plaira aux vieux fans |
Note globale |
Line-up peu convaincant, couleurs atroces, public lamentable |
Editeur
: Alpha Centauri
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Durée
totale : 1 h 34
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- - Image NTSC |
Biographie
Deux morceaux live en 5.1 en "slideshow" (10 min) |
La définition est sympa, la réalisation pas trop à la ramasse, mais le NTSC force à mort sur le rouge. Et donc ca bave plus qu'un Baker devant Nicole Wood. | ||
Pas mal d'écho... et un mix un peu bordélique. Le caisson de basses, surtout en Dolby, est mal utilisé : trop sourd, trop brouillon, les attaques au pouce de Mark King sont mal rendues. En revanche, le surround, sans spatialisation véritable, accentue nde façon considérable la réverb naturelle, rendant le tout plutôt agréable à l'écoute. | ||
Choix de morceaux beaucoup plus funk que prévu, donc une set-list tout à fait acceptable, mais au niveau ambiance et interprétation c'est quand même moins bon que ce à quoi on pouvait s'attendre. | ||
Une biographie moyenne qui est exactement la même que le livret, et deux morceaux "tubes" en 5.1 sur fond de "slideshow" qui n'est rien d'autre qu'un multi-angles foireux. |
Dans la série "on va pas être copains", aujourd'hui je vous présente Mark King. Enfin lui, ou un autre, mais quoi qu'il en soit, celui qui a eu l'idée d'appeler ce DVD "Level 42". King avait déjà sorti un DVD sous son nom, n'y reprenant d'ailleurs quasiment que du L42. Donc on pouvait penser que ce concert serait véritablement du L42 - c'est à dire avec Mike Lindup aux claviers. Que nenni ! Il s'agit d'un groupe "fantôme" avec Gary Husband à la batterie, le petit frère de Mark King à la guitare, qui chante très mal les parties vocales de Lindup, et un inconnu Xeroxifiant aux claviers ! | |
Exit
donc l'appellation officielle de ce groupe, du moins en ce qui me concerne.
En revanche, que les aficionados de la première heure ne se sauvent
pas, car question setlist, on retombe en revanche dans le "vrai"
L42, le pur de pur : à peu d'exceptions près, l'intégralité
de ce concert aurait pu être joué en 1984, période
"A physical presence" ! Choix étonnant que de revenir
au brit funk pur, en laissant de côté presque tous les plus
gros tubes du groupe. Mais choix sympa puisque ce que ce faux groupe n'a
pas en sympathie et en "tightness" (ca joue bien mais sans coeur),
il le gagne en crédibilité.
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Est-ce pour cette raison, l'absence de tubes, que le public réagit ainsi ? Car si vous prenez le concert "Rush in Rio", vous avez ici l'exact opposé : un public petit, très petit, assis sur des chaises une punaise dans le cul, tapant des mains mollement comme à un vulgaire concert de Michel Sardou, avec deux-trois bassistes qui se lèvent pour admirer King et se font engueuler avant de se rasseoir. A croire qu'aucune personne ne connaissait la moindre note de ce groupe ! Niveau public donc, à part les applaudissements de fin de chanson habituels, c'est le zéro pointé. | |
Et
le Mark King dans tout ça ? Eh bien lui, il n'a pas perdu de sa
superbe à la basse. Son jeu volubile en slap continu est écoeurant
(même un peu saoûlant mais ca fait partie du style). Le solo
sur Mr Pink est encore plus extra-terrestre que sur la VHS "Guaranteed
live", ce qui n'est pas peu dire. Lui et Gary Husband forment une
section rythmique à se damner. Le reste du groupe, comme on l'a
déjà vu, est vraiment en deçà. Mais ne soyons
pas dupes : sur ce concert, c'est King qu'on regarde, et uniquement King
- plus précisément, sa main droite.
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Un DVD qui pourrait presque passer pour une arnaque, surtout pour les fans absolus du groupe "tel qu'il était", mais au final un petit produit sympa, pas aussi enthousiasmant qu'on l'aurait espéré, avec la révélation malvenue de King Junior, mais, surtout et avant tout, une preuve de vie d'un des grands bassistes de notre temps. Et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Comme une reformation avec Lindup, par exemple... |
Decembre 2001 - Reading Concert Hall (Royaume-Uni) |
01.
Hot water |