Concert géant, set-list classique, Bruce en pleine forme, plein d'émotion |
Note globale |
Filmage pas assez énorme, les pains de McBrain |
Editeur
: Sanctuary
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Durée
totale : 3 h 02
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- Image PAL |
Interviews
des membres du groupe sous-titrées (35 min)
Documentaire sur la vie en tournée sous-titré (10 min) Galerie commentée par Ross Halfin, non sous-titrée (7 min) Divers bêtises cachées, dont une mémorable leçon d'ombres chinoises porno par Ross Halfin (env. 5 min) |
Ca manque de 16/9 comme pas permis (imaginez, 80.000 personnes et 6 musiciens sur scène !). La réalisation est parfois chaotique (ca se sent qu'il a été monté "live") et les couleurs bavent un peu. Bref rien de fabuleux (mais rien de terrifiant non plus). | ||
Très puissant, effets 5.1 bien sentis (y'a 80.000 personnes planquées dans vos deux haut-parleurs arrières, quand même !). Voix claire, batterie aussi, seul défaut : on n'entend pas du tout les trois guitares séparées. Mais sur l'album c'était un peu pareil (désolé Steve...). DTS moins fort et plus précis. | ||
De larges extraits du dernier album qui - une fois n'est pas coutume - est peut-être leur meilleur, des tas de classiques, une face B..., un vrai best-of du groupe et quelle pêche de Dickinson, c'est impressionnant ! | ||
Anectodiques, mais sympas, les interviews du groupe pendant la tournée et avant le concert permettent de mieux comprendre les personnalités très différentes des 6 musiciens. Mention spéciale à Adrian qui charrie Nicko sans arrêt !!! |
Iron Maiden est une icône, ca personne ne peut le nier. Même la presse mainstream, et pourtant Dieu sait si elle en a fait baver, à la Vierge de Fer. Mais le groupe est toujours là, toujours soudé, en 2000 il vient de reprendre Bruce Dickinson et Adrian Smith dans son giron, a sorti peut-être son meilleur album, et entame une tournée qui se paie le luxe de ne PAS être une tournée "nostalgie" mais bel et bien un évènement du rock'n'roll. |
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Et là, devant 80.000 personnes à Rio, pas le droit à l'erreur. Et erreurs il y aura peu. La set-list d'abord : si vous voulez connaître tous les grands classiques (Aces High exclu) du groupe sans faire l'impasse sur le génial Brave New World, ce concert est fait pour vous. Ensuite, l'ambiance. Je voudrais pas dire, mais quatre-vingt mille personnes qui chantent en choeur "Blood brothers", ca vous fait chavirer un homme. Particulièrement quand on connait les paroles (la chanson est au départ un hommage de Steve Harris à son père récemment décédé, en live elle est une allégorie des fans de metal face à la bande (mou) FM). |
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Niveau interprétation, c'est plus bancal. Maiden se vante d'avoir trois guitaristes, c'est vrai que ce n'est pas courant, mais le problème est qu'ensemble on ne les entend pas beaucoup. Par contre, quand ils jouent séparément, chacun a droit à un joli hommage (en particulier, mais c'est normal, Dave Murray). Dickinson quant à lui délivre une prestation impeccable, chantant fort et juste, et sautillant dans tous les sens (sur le premier titre, j'ai même cru qu'il allait se ramasser la gueule !). La basse est comme d'habitude parfaite et prédominante, mélodique à chaque instant. | |
Reste la batterie : sans vouloir être méchant, Nicko McBrain n'assure pas, et je ne suis pas le seul à penser qu'il n'a jamais réellement assuré. Dans le monde des batteurs, il y a les bons et les mauvais, et en tant que mauvais batteur, je peux hélas affirmer que Nicko rejoint notre camp : comme Charlie Watts ou Lars Ulrich, nous sommes incapables de délivrer un rythme constant et fluide. Très souvent pendant le set, le Nicko va donc accélérer ou ralentir, voire manquer des temps complets (notamment sur le difficile Sign of the Cross, par ailleurs impérial). N'est pas Shinya ou Nick D'Virgilio qui veut... |
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Côté technique, ce n'est pas encore ça mais ca reste agréable. On regrette énormément le manque de 16/9 car un concert de cette ampleur méritait bien l'écran large (le concert de Rush au même endroit aura droit à cette faveur). Pour le son, outre le cafouillement des guitares par moment, on regrette amèrement le manque de piste stéréo : en effet, l'effet d'overflow 5.1 est présent toutes les cinq secondes. Donc si vous avez une simple chaine hi-fi, vous allez souffrir. Par contre les possesseurs de home cinema vont simplement jubiler : vous n'allez pas louper un seul des 80.000 choristes ! |
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Assez
parlé technique et autres fioritures, le principal est là
: un concert diablement bien amené, enthousiasmant, un peu statique
mais rien de grave (et quand ils veulent bouger, franchement, Dave qui
se bat contre un Eadie en latex, ca le fait pas !), une suite de chansons
magnifiques, une interaction ininterrompue avec un public des plus chaleureux
: pas de quoi se priver, c'est globalement un bon produit. Et les bonus,
s'ils ne sont pas transcendants, permettent d'apprécier le côté
humain et généreux des six zigotos. Par contre, sur mon
lecteur, il refuse de changer de chapître... Bug ou concept à
la David Lynch ?
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19 janvier 2001 - Rio (Brésil) |
01.
The wicker man |
Bruce
Dickinson - Chant
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Steve Harris - Basse |
Jannick
Gers, Dave Murray, Adrian Smith - Guitare
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Nicko McBrain - Batterie |
Michael
Kenney - Claviers
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