Un groupe génial très sous-estimé, la claque en live |
Note globale |
Même concert que le CD (et loin d'être le meilleur), documentaire bof, Matma méritait décidément mieux |
Editeur
: Trema
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Durée
totale : 2 h 42
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Image PAL |
Clips
de Sushi Bar et Toujours un coin qui me rappelle (6 min) |
Définition sympa mais trop sombre et réalisation hésitante. Cependant, plutôt agréable et définitivement pro. Je parle uniquement du live, car le reste est vraiment amateur et limite mal de tronche. | ||
Très rock, violent et acharné. Correspond parfaitement au groupe, la puissance "explosive" en moins (surtout sur Out). Mais pas de 5.1 c'est limite... | ||
Ce n'est pas le meilleur de Matmatah, et en plus c'est court... Attention, le peu qui reste est déjà bien cogneur ! Quant au documentaire, voir le commentaire... | ||
Deux clips "moyen du bord" (où est passé celui de Quelques sourires ?), des bonus cachés bien alcoolisés et un jeu idiot (là ils n'ont pas tort). Gentil mais laisse un goût amer. |
Avant que j'oublie, un carton jaune à l'éditeur (un de plus d'ailleurs) : le menu animé du DVD est LARGEMENT trop long avant qu'on puisse prendre la main, et j'ai failli ramener le DVD croyant à un défaut de pressage. Non mes amis, vous ne rêvez pas, il vous faudra patienter trente pénibles secondes avant de pouvoir faire votre choix dans le menu... La note du DVD est méchante, mais qu'on soit bien d'accord : j'aime Matmatah. J'adore Matmatah. Que je vous raconte une anecdote : Sandrine, ma copine de l'époque (putain que je l'aime encore, scrogneugneu...) voulait aller avec moi voir Matmatah. A l'Olympia. Je ne connaissais que de nom, mais ca a fait tilt. J'ai acheté le premier album. Puis le second, en vinyl. Sa face A est usée tellement je l'ai passée. Arrive le jour du concert, je lui demande si ca ne la gêne pas d'aller voir un concert de hard. Elle se fout de moi : Matmatah c'est de la bonne musique bretonne, selon elle... et selon tous les gens autour de moi, qui n'hésitent pas à rire de mes propos. Arrive le concert, deux heures vingt d'un bonheur pur et dur, de slam pas permis, d'un groupe qui a mis le feu (et hop ! ma Didine qui vole dans tous les sens ! et vlan ! le Baker qui pogotte comme un débile). Et si à peine vingt personnes ont vraiment apprécié ce concert (c'est l'Olympia, pas l'Elysée-Montmartre !), eh bien nous vingt, on se sentait liés comme des frères de sang aux quatre petits gars sur scène. Matmatah est un groupe de hard rock. Un vrai. Classieux, doué et inespéré. L'Olympia, salle de Brel et Bécaud par excellence, en a les murs qui tremblent encore. |
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Je
donnerai beaucoup pour avoir un bootleg (un DVD officiel ? rhâ !)
de ce concert. Parce qu'il était éminement représentatif
du groupe. Le live donné ici est exactement le même que celui
déjà sorti en CD sous le nom de "Lust for live".
Sympathique, pas mal joué, bien enregistré, mais bien trop
étriqué et court. Court car Matma n'a que deux albums mais
il se permet d'en abuser jusqu'à la lie, pour notre grand bonheur.
Etriqué car il n'y avait pas dans la foule la folie démente
qui s'est emparé de l'Olympia, et d'ailleurs de pas mal d'autres
salles si on en croit les témoignages. Et puis désolé,
mais Out en fin de concert, c'est courageux, c'est génial (et très,
très contesté car dans la salle il y avait dix personnes
qui connaissaient par coeur, et tout le reste qui s'est fait chier, bande
d'incultes !!!), mais Out n'a sa place qu'après deux heures de
fête, or ici on a droit qu'à la moitié ! En plus,
When I get a little bit drunk, elle est sympa c'est vrai, mais pour un
premier DVD live il y avait plus important, non ? En prime sur ce live,
le groupe joue les deux moins bons titres de Rebelote (comme par hasard
les deux seuls titres NON joués à l'Olympia) mais il n'y
a pas Archimède... Bref un live qui reste sympa, parce que le groupe
est génial, mais forcément en-dessous de ce que l'on connait
déjà (et qu'on va revoir, vu que j'y retourne en décembre
et je vous conseille d'en faire autant).
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Comme ce DVD est une home video, la moitié en est constituée d'un documentaire "on the road". Et là aussi, on tombe dans des clichés mais là ce serait plutôt le contraire : si musicalement, on est heureux de voir que Matmatah est hardos au possible, c'est dommage que dans la vie réelle ils le soient aussi. Donc nous avons droit à deux guitaristes bourrés comme des coings sans arrêt, des beuveries collectives et/ou solitaires, des vômissures non filmées mais bien senties, et pas grand chose d'autre. Musicalement nous n'apprenons rien sur le groupe, ou trop peu et trop vite : où sont leurs influences Iron Maiden ? Thin Lizzy ? Led Zep ? D'où vient la reprise d'Eddy Mitchell ? Les plans rap de Rebelote ? Pourquoi avoir viré Fanch' ? (le DVD date d'après). Quel est l'apport d'Eric sur les mélodies, vu que le gars est un foutu bon multi-instrumentiste très sous-estimé ? Comment ont-ils vécu la scission de leur public ? Comment choisissent-ils les festivals où ils apparaissent... et d'ailleurs le peuvent-ils ? Vous n'apprendrez rien de tout celà dans ce rockumentaire plus rock que mentaire, et qui donne du groupe une vision peut-être réaliste, mais ce n'est pas forcément une bonne chose. | |
Donc désolé, mais en tant que fan, je ne peux que taper à poings fermés sur ce DVD qui possède de nombreux défauts, et notamment un qui joue en sa défaveur : il est sorti bien, bien trop tard - ca faisait un an qu'on l'attendait et il est sorti comme une fleur sans aucune raison valable, pas d'album à promouvoir, un site officiel en rade, pas d'actualité du groupe, pas de batteur de remplacement... D'autant que le dos proclame "aux antipodes du cliché de guincheurs festifs...", ce que le documentaire nous montre pourtant, et plus que de raison. Live pas inédit et pas transcendant + documentaire éculé + bonus qui ne le sont pas trop = énorme déception en ce qui me concerne. Et pourtant je leur donne la moyenne, parce que c'est Matma, et que si les années 70 ont eu Téléphone, les années 80 Trust et les années 90 Noir Désir, je reste persuadé qu'en 2000 aucun groupe français n'est aussi doué ni aussi potentiellement énorme que Matmatah. |
30 novembre 2001 - Saint-Quentin (France) |
01.
Crève les yeux |
Sammy,
Stan - Chant, guitares
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Eric - Basse, choeurs |
Fanch'
- Batterie, choeurs
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