Les petites surprises de la setlist, la seconde partie très jolie |
Note globale |
Pas grand chose, si ce n'est "un live de plus" dans sa carrière |
Editeur
: Universal
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Durée
totale : 2 h 22
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- Image PAL |
Clips
de J'aime pas les gens heureux, Ton homme de paille, Décrocher
les étoiles, Destination Terre au format respecté |
Très belle définition, couleurs cuivrées très classe. Rien de transcendant mais très propre. | ||
Aussi propre que l'image, ample, avec de très beaux aigus, une voix claire comme il faut. Rien à redire, c'est carré. | ||
Comme très souvent chez Eddy Mitchell, une setlist bien agencée, les grands classiques un peu redynamisés, de jolies surprises. | ||
4 clips plutôt sympas et un backstage un peu moins intéressant où l'artiste laisse exprimer son côté un peu suffisant. Mais comme on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon, ca passe. |
C'est un rocker, c'est un roller, c'est aussi un crooner, mais c'est avant tout un sacré personnage. Monsieur Eddy fait du Eddy. Un mélange de country, de blues, de soul, de rock'n'roll et de variété inimitable, n'appartenant qu'à lui. Posez-vous la question : qui aujourd'hui marche sur les traces d'Eddy ? Personne. C'est bien dommage car le bonhomme n'est pas éternel. Mais en attendant, à 60 ans, il continue de nous délivrer des albums plus ou moins impeccables et des prestations mémorables. | |
L'album
de la tournée, "Les nouvelles aventures d'Eddy Mitchell",
étant un peu moins réussi que ses précédents
disques, le gars s'est rattrapé avec un live bondissant, classe,
feutré, dans la lignée du Mr Eddy Tour, juste un poil plus
clinquant niveau décors (un peu Malice Mizer sans le gothique)
et plus polissé niveau son, cordes obligent. Ah oui, les cordes.
Le Eddy ne s'était jamais permis d'amener un orchestre au complet
sur scène, et la middle-section des "Nouvelles Aventures"
s'y prêtant particulièrement bien, il ne s'en est pas privé.
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Le résultat : à la hauteur des espérances. La première moitié du concert est un festival de Basileries, des "rrrrr" profonds et une section cuivres diabolique, jusque là que du bon et rien de nouveau; la seconde partie, un peu plus nostalgique même dans les rockeries, se voit sublimée par l'orchestre subtil, présent mais pas envahissant. On n'est ni chez Kamen ni chez Kolonovits, il faut plutôt lorgner du côté de chez Dave Gregory. Ca joue bien, pas fort, pas vite, juste bien. | |
Le
bonhomme est bien évidemment dans une très belle forme,
se chauffant la voix sur les deux premiers titres pour donner le meilleur
pour la suite. Ce n'était pas évident vu les ennuis de santé
qu'il a connus sur cette tournée, mais là c'est le grand
art Schmollesque. La set-list est imparable, ce type a vraiment le don
d'agencer ses spectacles de façon parfaite à chaque fois
(jamais entendu un live ennuyeux de Mitchell, pourtant il en a toute une
tripotée !). Un concert donc pas aussi excitant et important que
le Bercy 1993 (à quand une VRAIE sortie DVD digne de ce nom ?),
mais dont la qualité est justement son côté "une
soirée avec Eddy", un concert comme les autres, c'est à
dire très bon !
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2000 - Lille |
01.
En attendant Eddy |
Eddy
Mitchell - Chant
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Basile Leroux - Guitare |
Evert
Verhees - Basse
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Michel Amsallem, Philippe Perathoner - Claviers |
Kirk
Rust - Batterie
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Michel Gaucher - Saxophone |
Eric
Giausserand, Kako Bessot - Trompettes
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Alex Perdigon - Trombone |
Gisèle
Gérard-Tolini - Direction d'orchestre
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Orchestre Symphonique Européen - Cordes et cuivres |