 Chaleureux comme pas deux, excellent son, sans aucune prétention |
Note globale
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 Un peu court mais pas trop, public un peu redneck parfois, encore trop gentil |
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Editeur
: Blue Note
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Durée
totale : 1 h 05
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Image
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Pas d'effets à la mode ridicules, une belle définition, on voit tous les musiciens (ca c'est essentiel), point faible : les couleurs mauvâtres affreuses. |
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En stéréo c'est déjà bien, en 5.1 on a un son bien enveloppant, une énorme basse, un piano brillant - mais on sent que c'aurait pu être encore meilleur. |
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Une succession de petits sketches jazz et pop dans la tradition d'une Ella Fitzgerald ou d'un Frank Sinatra "intimiste" : chansons courtes, ultra-mélodiques, remplies de feeling 30s/40s/50s. Avec un feedback country étonnant. |
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Un "encore" gentil comme tout et un clip video, sympa mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. On aurait préféré tous les clips même promotionnels... |
| Encore une victime du succès : il est bon ton, de nos jours, de fustiger la petite Norah Jones. Parce que c'est plus près de la pop que du jazz, et parce qu'elle capitaliserait sur son adorable petit minois (et ses rondeurs car la demoiselle est véritablement un canon absolu, à mon goût en tous cas). Alors dans la série mauvais procès, on va tout de suite passer à la plaidoirie : 1/ le même procès a été fait à Ella Fitzgerald, 2/ si une brunette de 1m55 avec un petit strabisme et 5 kilos "en trop" est le canon absolu, je comprends pourquoi j'ai perdu mon ex ! ;-) Trêve de bêtises, si le petit deux est ridicule car subjectif, le petit un est très pertinent : où est la frontière entre le jazz et la pop ? |
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En
réalité, Jones a été et est encore comparée
à Diana Krall, et les gens de débattre "vrai jazz contre
pop qui passe à la radio". Encore un mauvais procès
: d'abord, qui se plaindra que du jazz, même "mauvais"
selon les canons récemment redéfinis, passe à la
radio ? Et puis, qui se plaindra que des gens se foutent sur la gueule
alors qu'en fin de compte...ils écoutent Krall et Jones ! Bref,
tout ceci pour dire que si son succès est un peu hâtif, sa
médiatisation trop importante et ses détracteurs trop vifs,
Norah Jones est devenue un élément essentiel du jazz contemporain
et ce petit live est très sympathique justement parce qu'il est...petit
!
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| A part le public, venu en masse et pas trop sobre, certains venus semblerait-il uniquement pour entrapercevoir le cul de la donzelle...du vrai redneck pur jus... sinon tout ressemble furieusement à l'anthologie de ce qu'on aime quand on vient dans un cabaret de jazz (limite speakeasy !) : la chaleur enveloppante du son, les rythmes chaloupés, une voix suave et des harmonies parfois affreusement compliquées qui pourtant passent toutes seules et parfois d'une simplicité désramante. Il faut dire aussi que le "Very handsome band" qui l'accompagne est excellent dans la subtilité (à part peut-être le batteur, qui parfois laisse deviner un tempérament de gros bourrin qui serait pieds et poings liés). |
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C'est sûr, ce n'est pas ce DVD qui va réveiller les voisins (sauf, bis repetita, les clameurs du public complètement déplacées). Et pourtant ce n'est pas exactement le disque idéal pour aider à s'endormir. Car la musique de la donzelle a bien du caractère, et même les passages les plus doux restent en live bien plus percutants que sur disque (où là effectivement c'est parfois un peu plus soupe que prévu). Si la courte durée de ce DVD et ses défauts font que ce produit est un peu surestimé, notamment au niveau du prix, il serait très dommage de passer à côté tant la chaleur qui en émane est bien agréable. En espérant que la carrière de Jones s'épanouisse et que le prochain live soit plus extrême dans son traitement jazz...
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24 aout 2002 - House of Blues (New Orleans) |
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01.
Cold, cold heart |
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Norah
Jones - Chant,
piano
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Adam Levy - Guitare, choeurs |
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Lee
Alexander - Basse
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Andrew Borger - Batterie |
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Daru
- Choeurs
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PAL
Clip
de Come away with me (3 min)
