 Ben y'a du monde... |
Note globale
|
 Des fausses notes ches Oldfield. Je crois que ca résume toute l'étendue du désastre. |
|
Editeur
: Warner Music Vision
|
 |
Durée
totale : 1 h 19
|
|
|
|
|
Image
|
 Making-of
s-t fr (4 min)Interview
s-t fr (5 min) |
 |
  |
J'aime beaucoup les couleurs neutres et glacées. Il y a un espèce de brouillard pendant tout le concert mais pas vraiment gênant. La réalisation est assez fluide sans être exceptionnelle. La compression par contre pixellise à cause dudit brouillard. |
 |
|
Une stereo très forte (un peu trop d'ailleurs, elle souffre d'une légère compression) et un 5.1 très bien spatialisé mais avec beaucoup moins de punch, dommage. |
 |
|
Une première partie très bancale et mal fichue (et surtout interprétée n'importe comment), puis Millenium Bell dans sa presque intégralité, et pour finir un inédit aussi impressionnant visuellement que pataud musicalement. |
 |
|
Un tout petit making-of qui montre l'ampleur des moyens mis en oeuvre ("tout ça pour ça") et une interview ridicule où Oldfield fait vraiment très vieux con, autant physiquement que mentalement, et dit quelques conneries. Strictement inutile. |
| Je n'étais pas au concert, bien entendu, mais j'espère de tout mon coeur qu'il a duré plus que les pauvres 70 minutes qui forment ce DVD. Parce que si c'est le cas, il y aura peut-être quelque chose à sauver. |
 |
 |
Oldfield
s'enfonce artistiquement parlant. Je mets de côté son DVD
Audio de Tubular Bells 2003 qui est génial, pour me concentrer
sur le reste : le gars est en chute libre depuis presque dix ans. Et lui
de défendre bec et ongles "The millenium bell", qui reste
agréable (après tout, aucun album d'Oldfield n'est MAUVAIS
! Quoi que Tres Lunas, euh...). En proclamant qu'il l'a fait pour le concert
du nouvel an 2000. Donné sur la grande place de Berlin devant des
pèlerins joyeux et festifs qui n'attendaient qu'une chose : se
rouler une galoche pour se souhaiter un joyeux millénaire (qui
ne commencera qu'un an plus tard, mais trève de billevesées).
|
| Oldfield a donc donné un concert, et si on s'en réfère à ce DVD, c'est ce qu'il a fait de plus mauvais depuis TRES longtemps. Certes, il faisait un froid polaire (cf le pianiste qui joue avec des gants de ski !), mais... ca n'explique pas tout. On commence par une intro de Tubular Bells très jolie, et rapidement devenant sans vie. Puis vient Oldfield et sa guitare. Mal accordée. Il continue le titre, et on se dit "ah ! il va jouer la part one en entier, chouette !". Et non. Malheureusement au départ. Puis très rapidement : heureusement. Car le gars joue mal. Attention, pas le petit calibre : il loupe environ une note sur quatre. Je ne parle pas des bends, c'est affreux, on dirait Tetsu qui chante sous la douche. Le reste du groupe est aussi enthousiaste que son line-up sur Tubular Bells III, les excellents samples et la poitrine de Carrie Melbourne en moins (le pire est que la jolie Carrie est là... emmitouflée dans dix tonnes de fringues polaires. Bon, elle reste canon quand même). RPR : Reste Plus Rien. Ensuite il enchaîne, n'importe comment (c'est Gustave Parking qui lui écrit ses set-lists ?) quelques vieilleries. |
 |
 |
Portsmouth
est sympa, puisque champêtre et bucolique. Bon, la dernière
fois que j'ai vu un type se faire plus chier que le clavier qui joue cette
mélodie, c'était quand Mitterrand reposait sur sa chaise
longue. Ensuite le batteur se la joue punk glam (véridique hélas)
et ca sombre dans le ridicule. Moonlight Shadow s'auto-saborde ensuite
- complètement hors de propos ! La chanteuse devrait passer soit
chez Pivot, soit chez l'Exorciste, soit chez Monica Lewinsky : elle en
a des trucs à sortir de sa bouche pour pas grand chose ! Le rythme
est aussi rock que le couplet de Candy (on s'amuse, on pleure, on rit...
mais on pleure surtout, beaucoup, à mort), et le second clavier
s'est teint en blond pour ressembler à Martin Gore, la plume en
moins (enfin ca on n'a pas été vérifier, le DVD n'est
pas multi-angles). Puis vient Secrets. Le gars a 95 titres dans sons répertoire
mais non, il faut qu'il prenne une resucée du premier titre du
concert... (heureusement là ca joue bien et assez groovy, ce qui
me fait vraiment de plus en plus penser, désolé Kaworu,
à une bande ou en tous cas une séquence... quand on a Melbourne
dans son groupe... hum bon bref). Enfin, Shadow on the Wall achève
le ridicule - une chanteuse soul, c'était une bonne idée,
mais pitié, pas en pilotage automatique !
|
| Puis vient la suite "The Millenium Bell". Et là on se rend compte d'abord que cet album est définitivement pas mauvais (il a pris du poids avec le temps), et ensuite qu'il est malheureusement mort-né. C'est grandiloquent plutôt que grandiose, mais ca n'est pas trop grave, par contre là encore des détails tuent et flinguent le tout : des play-backs pourraves, Mike qui plombe tout (il était malade ou quoi ?), et le pire de tout, la chanteuse soul qui récite en playback le spoken text récité par la fille de Mike... avec la voix de ladite fille ! On tombe dans les limbes de Ridicul' Express. |
 |
 |
Et
le passage à l'an 2000 ? Ben il est sympa, festif, chouette ! Mais
le problème, c'est qu'auparavant on se soit tapé 50 minutes
de musique plus ou moins mauvaise ! L'autre problème est qu'après
l'an 2000, le film s'arrête ! Ben et la suite du concert ? Et bien,
c'est en bonus, un inédit techno-planant pas très intéressant
où, enfin, l'image prend de l'ampleur (magnifique show laser, et
magnifique est un bien petit mot). J'oubliais deux détails assez
bizarres : d'une part, pour une réunion aussi énorme, le
réalisateur s'amuse à nous montrer pendant TOUT le film
toujours le même et unique couple ! Ensuite, Oldfield a l'air vraiment
fatigué, mais alors comme jamais. C'est un concert clairement raté
(le mot exact est foiré... et pourtant j'adore Oldfield, vraiment
!). Et dans ce cas pourquoi autant le défendre ?
|
|
En bref : si vous achetez le coffret "Mike Oldfield DVD Collection", vous aurez un DVD Audio génial, un DVD live super-sympa, et... ça. Si vous voulez l'acheter à part, NE FAITES PAS CA MALHEUREUX ! Pour même pas le double du prix vous avez ledit coffret. Et que vous soyez néophyte ou gros fan de Mike, dans tous les cas, moins vous regarderez et écouterez ce DVD, mieux vous vous porterez. Une déception ? Non, une hérésie. A partir de maintenant, je décrète que ce DVD n'a jamais existé, paf !  |
|
31 décembre 1999 - Berlin (Allemagne) |
 |
|
01.
Tubular bells - extrait |
 |
|
Mike
Oldfield - Guitare
|
Robyn Smith - Chef d'orchestre |
|
Adrian
Thomas, Claire Nicolson - Claviers, guitare
|
Carrie Melbourne (re-miam) - Basse, stick |
|
Fergus
Gerrand - Batterie
|
Jody Linscott - Percussions |
|
Pepsi
Demacque, Miriam Stockley - Chant, choeurs
|
Nicola Emmanuelle, David Serame - Chant, choeurs |
|
Symphony
Orchestra St Petersburg - Orchestre
|
Gunka State Choir - Chorale |
-
(PCM)
PAL