L'intégrale de Wind Chimes, de grosses raretés, d'excellents titres |
Note globale
|
Manque encore des choses, pas de 5.1 (mais remastérisé), un nombre certain de clips nullissimes |
Editeur
: Virgin
|
Durée
totale : 2 h 46
|
Image PAL |
Montage
sur la conquête spatiale d'après Incantations part 3 (17
min) |
C'est la qualité du transfert vidéo qui est noté ici, hein, pas la réalisation qui est parfois franchement discutable. Le transfert des clips de Islands est réussi vu les pièges qu'ils recelaient (aliasing etc). | ||
Un remaster stereo parfois bluffant, parfois pas. On aurait aimé un 5.1, rien que pour le caisson de basse sur Pictures, mais même les fans qui possèdent (possédaient) tout admettront que ça vaut le coup.. | ||
De tout. Il y a des choses pas toujours heureuses, mais eh oh, vous avez vu le nombre de raretés jamais parues officiellement en digital ? Il manque plein de trucs mais ne comptez pas sur moi pour faire la fine bouche. | ||
Je suis dubitatif. Wind Chimes & co sont-ils des bonus ? Si oui, c'était une vache de bonne idée. Dans le doute, la moyenne. |
Alors ça, les amis, c'est un DVD qu'on n'attendait pas. Ou plus, en tous cas. Que vous soyez fan absolu d'Oldfield (je veux dire : mordu jusqu'à la moindre note) ou amateur occasionnel, la sortie de ce best-of des clips est un évènement. A commencer par la présence non seulement de clips, mais aussi de titres inédits ou introuvables sur un support digne de ce nom. Passe encore que Virgin ait retrouvé les clips pratiquement jamais vus de Wonderful land, Guilty, Portsmouth, ou bien plus rares et étonnants, In Dulci Jubilo et Blue Peter. Mais ce DVD vous permettra aussi de goûter à une version digitale d'une version live complètement inédite de Tubular Bells 1, ainsi que des deux singles très prisés Pictures in the dark et Shine, et enfin la rarissime face B Don Alfonso ! Fans, arrêtez de vous frotter les yeux, je n'ai pas fait de faute de frappe. | |
C'est
sûr, la présence de ces titres est un évènement
inespéré. Celà dit, ne crions pas au loup trop vite.
Si les amateurs n'ont pas attendu ce paragraphe pour se jeter sur la commande
du DVD, que les autres ne s'emballent pas : le clip n'est pas le point
fort d'Oldfield, loin de là. Ainsi la grande majorité des
clips sus-cités sont-ils de piètres scopitones d'une ringardise
assez prononcée. Le Don Alfonso est donc une face B qui méritait
franchement de le rester, une horreur chantée n'importe comment
(mais je vous rassure, c'est fait exprès), avec une mise en images
qui rappellera aux fans de Peter Jackson "les courts-métrages
de Stan the Man". Blue Peter est à pisser de rire, beaucoup
de petits instrumentaux ne sont que des playbacks ratés, et même
le live inédit (1976) de Tubular Bells est un bordel sans nom,
avec un groupe approximatif. Bref, tout ce qui ne dépasse pas 1980
est assez consternant et n'a surtout de valeur que d'archive.
|
|
Les années 80 ont été marquées d'une part par une nette progression côté image, mais aussi par des singles pop largement plus adaptés à l'exercice. On retrouve donc des clips très, très fadasses mais déjà plus agréables, comme un petit Moonlight Shadow aux relents Barry Lyndon sympathiques, un Five Miles Out ultra-cheap mais marquant, quelques clips permettant de découvrir enfin la tête de Barry Palmer (eh ben il n'a pas la voix de son physique), Earth Moving me rappelle pourquoi j'aime bien les chanteuses soul (comme je dis parfois : "j'aime bien le concept" ;-), quelques clips permettent d'admirer le ravissant minois de Anita Hegerland, et ô surprise ! On trouve même le rare et adorable clip de Heaven's Open, petit bijou traitant de la puberté, à grands coups d'imageries mi-poétiques mi-cruelles que n'aurait pas renié un Richard Stanley, et avec s'il vous plaît le mix vidéo avec une alternate take du chant de Mike, que de le bonheur ! Tant qu'on y est, on remarquera aussi Simon Phillips sur un clip, le pauvre Morris Pert le remplaçant en playback sur les clips d'avant et d'après aussi (et ca c'est vraiment cheap !). Pour les fans, la présence de Pictures in the dark, excellente chanson, se solde par un clip kitsch mais très agréable (avec une chanteuse aux yeux d'ange). Et puis si vous voulez rire, vous avez toujours Shine, une vraie perle, ah là là ! Je ne vous dis que ça : Jon Anderson dans une chemise en satin grande ouverte sur torse épilé de près, Mike qui se prend une tempête force 8 dans la gueule pour faire style, des effets spéciaux dignes de Matrix (dans le principe), et un refrain qui m'a immédiatement replongé dans la gestuelle de Chantal Goya. | |
La
grande question de ce DVD lorsqu'on a appris sa sortie, c'était
la présence des clips d'Islands, album qui a été
conçu pour une sortie en VHS parallèle. Eh bien là
encore, Virgin nous gâte : oui, ce DVD comprend l'intégralité
de la VHS "The wind chimes". Bien sûr, le clip-titre de
20 minutes a très salement vieilli, d'autant plus que même
dans nos plus idylliques mémoires de jeunes fans, il dégageait
déjà un drôle de fumet à sa sortie. Par contre,
musicalement comme vidéalement, les clips des chansons restent
sympathiques, très sympathiques. On peut même dire que Magic
Touch est non seulement la meilleure chanson pop d'Oldfield (merci Geoff
Downes), mais que son clip est, sans aucun conteste possible, le meilleur
de toute sa carrière (merci Alex Proyas, et la choriste à
la fin, pfffft...). Donc un grand merci à Virgin.
|
|
Merci donc pour plein de choses : pas d'oublis majeurs, presque 3 heures de programme, une image ma foi très correcte (surtout les vieux clips, incroyablement bien conservés pour cette époque et cette rareté), un son remastérisé (et par moments ca s'entend très très franchement, par exemple la guitare rythmique sur William Tell qui claque à mort), quelques chansons (dont une indispensable) ENFIN en qualité laser, notre petite VHS culte complète... Ne manquait que de petits bonus à part : on a ici un film sur l'aventure spatiale monté sur Incantations 3. Mignon mais complètement anecdotique; seul avantage : les novices achetant la compil pour les tubes découvriront un titre de 17 minutes de la grande époque (deux mais est-ce que Tubular Bells compte vraiment ?). Et on a également une petite interview du maestro, non sous-titrée (hélas car le chameau parle comme je joue de la trompette), et trop décousue pour être intéressante. Pas grave, Virgin a bien fait son boulot et, l'interactivité mise à part, j'aurai bien placé ce DVD au niveau de celui de Sandra. Hélas, la qualité intrinsèque de certains clips m'en empêche. Bon, vous êtes encore en train de me lire ? Qu'est-ce que vous voulez de plus pour comprendre qu'une note de 7/10 n'empêche pas un achat d'être indispensable ? Jetez-vous sur cette galette extemporanément. |
1975 - 1991 |
01.
Tubular bells 1 (live inédit) |