Live de 97 excellent, produit rempli à craquer |
Note globale |
L'image du live 93. Et puis le clavier hors-scène, bouuuuh ! |
Editeur
: Music For Nations
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Durée
totale : 2 h 42
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Image PAL |
Home videos (inclus dans le programme principal, non st) |
Vu le budget c'est pas trop mal, de la video sans éclat mais sans énormes points faibles, à part bien sûr le live de 93 indigne des essais caméra des frères Lumière. | ||
Ce n'est que de la stereo mais le résultat est vraiment extraordinaire vu ce qu'on en avait dit à l'époque ! Clair, précis, chaleureux, bien produit, . | ||
A part les tout tout débuts, je ne vois pas ce qui peut manquer. Un must pour les fans. | ||
Je ne sais pas quoi mettre : les interviews, c'est du bonus ou pas ? Dans le doute la moitié des points. De toutes façons vous regarderez tout, tout, tout , alors m'emm... pas ! ;-) |
Le beau DVD que voilà ! Alors qu'on n'en attendait que finalement peu, cet Evolve revient sur l'intégralité de la carrière de Paradise Lost entre 1990 et 1997, et en mettant dans un seul produit toutes les vidéos jamais tournées par le quintet de Halifax, Music For Nations savait qu'elle ne prenait pas de risques. En effet, qu'on aime la période death ou le tournant Depeche Mode, il y aura toujours de quoi piocher dans cette anthologie comprenant lives, clips et petits documentaires. | |
Le
gros morceau, c'est bien évidemment le live 1997 au mythique Shepherd's
Bush. Défendant tant bien que mal leur dernier album, One Second,
fortement conspué par les fans de la première heure mais
en ayant rameuté d'autres, les Paradise délivrent un set
impeccable de bout en bout, alors que ce n'était pas gagné
d'avance. Le son est assez correct pour une si petite production, Nick
Holmes chante plutôt bien (à l'époque, ca relevait
du miracle), les chansons tube s'enchaînent à une vitesse
prodigieuse, et on retrouve derrière les fûts un sacré
personnage : Lee Morris, batteur très efficace, qui sourit tout
le temps et qui chante les choeurs avec passion, c'est un véritable
bonheur de le regarder et ca fait plaisir de voir tant d'enthousiasme.
Dans la salle, le public est visiblement conquis - un public peut-être
renouvelé car les nouveaux titres semblent mieux accueillis que
les quelques vieilleries telle l'indispensable As I die. Bémol
: les nombreux synthés sont soit sur bande, soit joués hors-scène,
ce qui est franchement dommage, même si on se doute que le groupe
a pris cette décision pour ne pas trop "choquer" (oh
les pauvres poussins) les vieux fans.
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On ne pourra pas dire autant de bien du live de 1993... Certes le groupe est alors très confidentiel (le doom anglais n'est quand même pas aussi vendeur que Britney Spears, bien qu'il renferme au moins autant de mélodie :-/ ) et le public très restreint, mais ca n'explique pas le parti pris artistique de ce tout petit live (37 miniscules minutes) où toute l'image est abominable à en mordre l'oreiller. L'intégralité est filmée en fisheye avec des couleurs hyper-désaturées, un grain gros comme du maïs... argh, c'est indescriptible, regardez la capture !!! Bien sûr, sur scène comme dans la foule, l'ambiance n'est pas la même qu'en 97 (ils étaient sages, bien sages à côté !). Ici ca slamme à tout va, ca éructe, tout le monde a trois grammes dans le cornet et Nick Holmes, déjà limite sur disque, s'explose les cordes vocales en vociférant des diableries comme si l'armageddon approchait. Bien que très pénible à regarder (et à écouter si vous n'aimez pas le genre !), ce live proche du bootleg permet en revanche une approche rarement vue de la vraie scène doom de l'époque, car peu nombreux sont les lives des ténors du genre brutal et morbide à être sortis en DVD. | |
La
partie documentaire et clips est passionnante si on est fan, car non seulement
tout y est, mais en bonne forme : les clips sont non censurés,
le son excellent, le groupe apparaît comme à la fois humain,
drôle et droit (un peu comme Queensrÿche sur l'excellent Building
Empires), et les clips de Draconian Times, devenus cultes de par leur
antagonisme, sont des modèles du genre - à noter que la
version ci-présente de Forever Failure est celle utilisée
pour le single, avec orchestre symphonique (claviers ?) par-dessus, et
elle est carrément meilleure que l'originale (peut-être même
la meilleure chanson du groupe ?). Un pont orchestral à tirer des
larmes, un clip très léché et beau pour l'époque,
un petit bijou de 5 minutes qui à lui seul vaut l'achat, tout particulièrement
si vous ne connaissez pas ce single edit (veinards, vous allez vous régaler).
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Bien que non sous-titré, ce DVD à la durée plus que conséquente se laisse donc dévorer, d'une part parce que les interventions des musiciens sont très compréhensibles, d'autre part vu la diversité artistique, le nombre assez élevé de chansons mythiques, et bien sûr la surprise de la qualité intrinsèque du live '97. Il est rare qu'une maison de disques qui a laissé fuir ses meilleurs poulains se permette de traiter ses anciens poulains émancipés avec autant d'attention que ses artistes présents; MfN, qui avait déjà plus que gâté Opeth avec un DVD hors-normes, montre ici que non seulement Paradise Lost a toujours été (et sera probablement toujours) un groupe formidable et unique, mais qu'en plus son passé glorieux n'a pas à rougir devant la perfection studio de son présent et futur. Si vous voulez découvrir le groupe, cette galette n'est peut-être pas un premier choix mais si vous suivez sa carrière depuis 1990, jetez-vous dessus sans retenue. Qui sait, peut-être que le chevelu survolté filmé avec les pieds en 1993...c'était vous ! |
1990 - 1997 |
Clips |