 Technique sympathique, liste des chansons longue comme le carême, plein de bonus pour les fans |
Note globale
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 Des pains à en dégoûter ceux qui voudraient découvrir le groupe |
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Editeur
: Warner Music Vision
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Durée
totale : 2 h 23
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Image
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Pour une fois, nos captures d'écran ne rendent pas justice à l'impression visuelle que donne ce DVD : malgré un peu de fumée et une image très sombre, on a un concert très agréable, aéré par le 16/9 et les caméras parfois acrobatiques, de plus on ne loupe rien des musiciens. Point positif : les chansons bonus sont du même acabit. |
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Un 5.1 qui donne beaucoup de place et de chaleur au public, mais quand il se tait, c'est d'un seul coup, et votre espace sonore semble se vider. Préférez le très clair PCM, et si vous avez un système ProLogic, il vous sera à la rigueur plus utile que ledit 5.1 ni bon ni mauvais. |
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Dans l'absolu, un nombre impressionnant de titres, souvent des tubes, toujours appréciés du public. Un point en moins pour l'interprétation sujette à caution. |
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Comptant les titres bonus comme... ben des bonus, c'est un beau cadeau. Le multi-angles est intelligent, seules les interviews laissent un arrière-goût de pas assez. |
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Je n'aime pas les Pixies. Voilà, c'est dit, c'est sorti, ce n'est pas faute d'avoir essayé leurs disques, et ça ne fait aucunement plaisir. Parce que si ce groupe est devenu aussi célébré de par le monde, s'il draine autant de fans hardcore y compris au niveau des musiciens (Kurt Cobain n'a jamais caché son amour immodéré pour ce quartet), et si son nom à l'affiche d'un festival signifie automatiquement rush sur les tickets, il doit y avoir une raison. Mélodies pop sur tempo très rock, guitares sales et accords un peu bizarres, changements de rythmes et de tons à chaque chanson, solos destructurés, et en plus jolie bassiste, tout devrait être réuni pour plaire. D'ailleurs, tout EST réuni. Et leur status de groupe "culte" depuis leurs tous débuts ne fait que renforcer leur aura. Seulement, après cinq albums et des tournées à n'en plus finir, leur split a laissé tout le monde haletant et bouche bée, dans l'expectative d'un dauphin. Mais de dauphin, tintin. Nirvana trop bruyant, les Smashing trop complexes, Sonic Youth trop expérimentaux, et Frank Black en solo n'ayant pas du tout eu le même succès (malgré d'indéniables qualités), ne restait qu'une reformation à laquelle, selon les quatre membres, il était inutile de s'attendre. Absolument inutile. Jamais ils ne le feraient et de toutes façons ils n'avaient aucune raison de le faire. Comme Genesis, comme Tears for Fears, comme Iron Maiden (à quand David & Jonathan ?). |
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Ce
DVD est donc le résultat d'une reformation, sans album, mais avec
une tournée qui a fait dates. Oui, au pluriel, car il y en a eu
beaucoup, et toutes filmées. En tous cas c'est l'impression que
l'on a en jetant un oeil sur les bonus : 14 chansons, pratiquement toutes
à des endroits différents, celà fera plaisir aux
nombreux fans qui s'y trouvaient et ont de grandes chances de se voir
dans le poste, la réalisation ample et généreuse
s'attardant souvent sur les marées humaines à perte de vue
qui entonnent Caribouuuuuuu à pleins poumons. Entre ces chansons,
une interview sous-titrée, courte, et qui esquive magistralement
sur douze minutes (vu comme ça par contre, c'est très long)
la vraie raison de la reformation. Mais ne nous attardons pas sur les
bonus, qui sont de toutes façons pain béni pour les fans
qui n'ont pas attendu votre serviteur pour acheter, à raison, ce
DVD, et que j'ai perdu ma phrase, et au secours.
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| Ah tiens, vous êtes là ?! C'est donc que vous êtes toujours intéressés par cette galette. Si vous connaissez déjà bien le groupe, il faut avouer qu'il y a de quoi, rien qu'en regardant la tracklist. 28 titres, pas un de trop, et un panel somme toute très représentatif de leur courte carrière. Les amateurs en auront vraiment pour leur argent, les incultes auront de quoi rattraper leur retard. Le hic, c'est l'interprétation. En studio, la plupart des titres ne sont déjà pas si évidents, Frank Black misant souvent sur les notes dissonnantes répétées pour instaurer un climat bancal, éloignée de la pop trop facile. En live, cette approche est dynamitée par le nombre impressionnant de pains, tant guitaristiques que vocaux, qui distraient les oreilles chastes. Quasiment toutes les mélodies vocales subissent un traitement peu glorieux, et les deux guitares sont souvent fausses. Dans ce contexte, celà ne semble pas du tout gêner le public qui hurle à chaque intervention aussi minuscule soit-elle, mais pour un groupe qui a tant marqué, j'avoue faire partie de ceux qui ne réussissent pas à passer cette barrière. |
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Ce DVD sera-t-il salvateur pour ceux qui veulent découvrir les Pixies ? C'est là toute la question, et elle est trop difficile pour un seul homme. Sur le papier, c'est clair que si vous recherchez un best-of live, ça dépote méchamment. Du classique de partout. Par contre, niveau interprétation, c'est léger, trop, même par rapport au live disponible sur la compil' "Death to the Pixies" qui possédait des versions un poil plus carrées. Pour les amateurs ? Là, ce n'est même pas la peine de réfléchir : l'écrin est de velours noir et de soie pourpre. Jamais vous n'aviez ne serait-ce que rêvé que les Pixies donne un concert aussi solide, avec une image aussi bonne, un son ma foi très correct (propre, mais le 5.1 n'a pas assez de présence), et plein de chansons bonus histoire d'enfoncer le clou. Maintenant, il faut faire la part des choses : on aime ou on aime pas, la réunion peut paraître mercantile (...mais je suis fan de Genesis, donc camembert mes tracteurs), certains trouveront ce groupe ultra-surestimé, d'autres écouteront pour la première fois et vont découvrir le Messie, en tous cas voilà un disque qui fait partie des plus importants de son année, qui a été soigné, et qui n'a pas attendu cette chronique mi-figue mi-figue (autant dire qu'on s'emmerde) pour se vendre comme des petits pains (tiens, encore Jesus !). Oh puis m'écoutez pas, je suis un vieux ronchon, le rock c'est devenu trop bruyant pour moi. N'hésitez pas à découvrir ce groupe hors du commun et qui risque même de fédérer nombre de vos amis, moi je retourne écouter Opeth...
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3 juillet 2004 - Festival des Eurockéennes (Belfort, France) |
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01.
Bone machine (intro divers lives) |
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Frank
Black - Chant, guitare
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Kim Deal - Basse, chant |
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Joey
Santiago - Guitare
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David Lovering - Batterie |
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(PCM)
NTSC
Multi-angles
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