Immense émotion et concert de rêve |
Note globale |
Elton John & Axl Rose en duo, le manque de la première partie |
Editeur
: Parlophone
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Durée
totale : 3 h 25
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- Image PAL |
Backstage
et répétitions
Documentaire (56 min non sous-titré) Extraits des performances de Freddie Mercury Gallerie de photos Notes de production |
La très bonne nouvelle, c'est le 16/9. La mauvaise, c'est l'image déplorable : définition tremblotante, couleurs hideuses et bavant sans cesse. Le concert est moins agréable à regarder qu'en 4/3 sur ma vieille VHS, c'est un comble. | ||
Comme d'habitude chez Queen, si t'as pas de DTS, tu retournes chez maman. Mais le mixage stereo est clean. Le DTS lui-même est peu puissant, très clair mais vraiment timide (heureusement qu'il y a la foule). | ||
Ne vous y trompez pas, il y a un énorme tas de choses grandioses, mais il manque le medley d'Extreme qui fût quand même le plus grand moment de toute la journée. Et quelques invités furent de mauvais goût... | ||
Un documentaire long mais pas sous-titré et montrant beaucoup trop d'extraits du concert, des photos, et des répétitions quasiment introuvables par menu... On aurait préféré la première partie du concert ! |
Je m'en souviens encore : c'était en 1991, je lisais en écoutant la télé, et soudain, un flash spécial (c'était sur M6, du temps où cette chaîne faisait encore de la télévision sans sortir les poubelles) : Freddie Mercury venait de mourir. N'ayant jamais été le plus grand fan de Queen au monde, je m'aperçus quand même que la nouvelle m'attristait plus que de raison. En tous cas beaucoup plus que quand un petit con névrosé tenta trois ans plus tard de découvrir son troisième oeil en se tirant une balle dedans. C'est que l'homme était un sacré artiste, et sa voix avait réussi à toucher un public beaucoup, beaucoup plus large que celui du metal et du progressif, les deux mammelles de la musique de Queen. |
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Quelques mois plus tard fut organisé un des plus grands concerts des années 90, à Wembley, en hommage à Freddie et indirectement à toutes les victimes du sida dans le monde. Un concert où j'aurais dû être, j'avais même ma place. Et bon Dieu, que je regrette de ne pas pu y être allé ! (Samia, merde, tu pouvais pas te faire coller une autre semaine ?!? ;-) .Car le spectacle fut à la hauteur : une première partie avec Metallica (à l'époque où ils étaient bons), Def Leppard et Guns'n'Roses. Et surtout, surtout, l'un de mes groupes préférés : Extreme. Qui s'y est fendu d'un medley de 14 minutes absolument exceptionnel. Triomphe public au-delà de toutes leurs espérances. Puis, la nuit venue, une seconde partie avec Queen et des tas d'invités. |
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Ce DVD, mille fois hélas, ne présente que la seconde partie. Ce qui est d'autant plus frustrant que la VHS originale, dans un boitier sublime, présentait les deux. Il n'empêche que l'on peut quand même redécouvrir la majeure partie de cet évènement, et ses moments d'émotion pure : George Michael et une chorale gospel sur un Somebody To Love dix fois supérieur à l'original, Brian May seul au piano pour une version lacrymale de Too much love will kill you, Zucchero impeccable sur Palabras de Amor (avec solo Steve-Hackettien en diable de Brian), et Seal qui a achevé tout le monde avec une version à tomber de Who wants to live forever. |
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Mais,
il y a toujours un mais, il y a des petits malins qui, parce qu'ils sont
riches et célèbres, ont cru bon de s'inviter. C'est le cas
de David Bowie, qui pendant un quart-d'heure oublie qu'on est ici pour
Queen (avec un avantage cependant : ce fût la dernière apparition
de Mick Ronson avant que le cancer ne l'emporte, et le voir jouer All
the young dudes est assez poignant). En plus, le bô David avec ses
mirettes en technicolor a invité Annie Lennox, sexy comme un HandyBag
30 litres, et qui se permet de sortir un couac dès sa PREMIÈRE
note ! C'est également le cas de Paul Young, totalement aphone
ce soir-là, et qui se bat (...c'est lui qui perd d'ailleurs) contre
les notes de Radio Gaga (à sa place, je me serais carrément
désisté, car c'est un pur massacre). Et puis Elton John.
Qu'on soit bien d'accord, j'aime bien ce garçon, il a du talent,
il a fait de sublimes albums dans les années 70. Mais sur du Queen,
putain !?! Déjà, les musiciens sont obligés de s'accorder
cinq tons plus bas car le monsieur ne suit pas du tout. Ensuite, sa voix
ne passe absolument pas sur les deux (oui, deux en plus !) chansons qu'il
tente vainement de s'approprier.
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Et vient le cauchemar ultime. Un duo Elton John / Axl Rose sur Bohemian rhapsody. Là ca dépasse tout. Le sale accent british ampoulé de l'un plus les couinements de goret égorgé de l'autre achèvent cette chanson, qui était pourtant belle au départ. Si on rajoute à celà Lisa Minnelli qui chante We are the champions comme un fan d'Auxerre chante "Ah la salope" après dix picon-bière, vous comprenez l'étendue du désastre. | |
Pour
faire oublier la première partie manquante, on a droit à
des "rehearsals" (chiantes à obtenir d'ailleurs !) et
un excellentissime documentaire, hélas non sous-titré (heureusement
les membres de Queen parlent très bien et très distinctement).
Et comme d'habitude, pour le son, c'est DTS ou rien du tout. Bref, un
DVD de Queen comme tous les autres de la collection : double, classieux,
pas trop cher, DTS, et comme à chaque fois un peu frustrant (ici
un peu plus que les autres quand même !). Un concert immanquable...
à moitié !
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20 avril 1992 - Stade de Wembley (Londres) |
Queen
+ Joe Elliott + Slash
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Brian
May - Chant, choeurs, guitare, claviers
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John Deacon - Basse, choeurs |
Roger
Taylor - Batterie, chant, choeurs
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Spike Edney - Claviers, guitare, choeurs |
David
Bowie - Chant, saxophone
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Gary Cherone, Roger Daltrey, Joe Elliott - Chant |
Elizabeth
Taylor - Discours
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James Hetfield, Annie Lennox, George Michael - Chant |
Liza
Minnelli, Robert Plant, Axl Rose, Seal - Chant
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Lisa Stansfield, Paul Young, Zucchero - Chant |
Ian
Hunter - Guitare, chant
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Tony Iommi, Mick Ronson, Slash - Guitare |
Elton
John - Piano, chant
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