Making-of génial, long, sous-titré, commentaire audio qui en rajoute, faux clip toujours bon à prendre, bref un combiné excellent |
Note globale |
Mode DVD-A qui a disparu, et l'album reste "un peu" disparate |
Editeur
: Eagle / EMI
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Durée
totale : 2 h 21
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Image PAL |
Documentaire
sous-titré fr uk |
Comme souvent, c'est divinement filmé, avec des couleurs chaudes et une définition du tonnerre. Le faux clip est bien moins bon et mélange de tout mais le travail sur le montage est plus que digne d'intérêt. | ||
Cette fois, je donne le 10 (pour la partie album bien sûr) : le 5.1 a été un poil décrassé, et la stéréo est fabuleuse. Un vrai régal. Côté documentaire, par moments ça gueule un peu trop fort, mais les interviews sont parfaitement claires, c'est l'essentiel. | ||
Ca c'est intéressant : même si vous n'aimez pas l'album, vous risquez d'être accroc à ce documentaire tant il regorge d'idées diverses. Tout ou presque est passé en revue, et avec des points de vue tous complémentaires. | ||
Ce qu'il manque ? Un livret et la partie DVD-A. Sinon, le documentaire est doublé de longueur, le commentaire est génial, il y a des sous-titres partout, un presque sans-faute qui redonne envie d'acheter des DVD. Bravo Eagle ! |
Ca fait des années qu'on le dit, et à force de gueuler comme des veaux, des bufs, voire des porcs, on dirait que les éditeurs, toujours prêts à nous extorquer trois francs six sous ("maigrissez" qu'y disaient), se sont rappelé que "le saigneur est mon berger" et qu'une minorité de DVDvores était certes ennuyeuse et exigeante, mais digne de passer à la casserole. Donc d'un côté nous avons les DVD-A, jolie invention mais qui coûte la peau du cul et est souvent très radine, et de l'autre le making-of, particulièrement sous la bannière "Classic Albums", sympathique mais qui manque cruellement de l'élément vital : l'album dont elle parle. Ben oui, ça est quand même ben important, fieu. | |
Eagle
Rock (notre ex-éditeur favori qui reste toujours haut dans notre
podium) a profité d'une récente sortie. A moins que ce ne
soit le contraire ? Bref, à l'occasion des trente ans de cet album
charnière, EMI a profité de la porte ouverte (porte, charnière,
je suis comique de profession. Mais j'suis en CDD), et a sorti un remaster
de ANatO, avec en bonus un DVD "souvenir". Mmmmmmhhhhhh alléchant
(hhhhhhhmmmm yummy, in zeu text); mais qu'avait-il de plus que le DVD-A
original ? Un commentaire audio. Miam miam (miam miam, in zeu stomach).
Mais cher, quand même. Heureusement (sauf pour ceux qui se sont
fait enfler de 25 euros), est arrivé non pas Zorro, ni la Cavalerie
(encore que, vu la pub...), mais ce bi-pack diablement alléchant.
Et avant de voir ensemble quels sont les plus de cette édition
qui se veut ultime, précisons tout de suite quel est le moins :
le disque 2 n'est PAS un vrai DVD-Audio. Cette partie a zappé.
Dommage. Pour le reste, fans de Queen, accrochez-vous.
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Sur le disque 1, vous avez donc le making-of tiré de la célèbre série "Classic Albums". 16:9, sous-titré en plus de langues que vous ne pouvez en parler, superbement filmé, avec des mégatonnes de documents audio, photo et vidéo d'époque, bref le haut de gamme de cette série. Mais surtout, à aucun moment le film ne verse dans le larmoyant passéiste auquel on pouvait s'attendre. A part quelques compliments rétrospectifs bien mérités, le reportage n'est pas un hommage à Freddie et son décès, mais bel et bien au groupe entier tel qu'il était en 1975. Choix (en est-ce un ?) très intéressant et qui permet de donner une vision exacte de chacun des 4 musiciens, puisqu'aucun groupe n'a jamais été aussi démocratique et équilibré que Queen. Si on regrette l'absence de John Deacon, pour les raisons que l'on sait, on est vite fascinés par les anecdotes et démonstrations techniques de Roy T. Baker (quel joli nom), de Roger Taylor, et surtout de Brian May qui nous donne un cours magistral de multipiste et de guitare miaulante à faire oublier tous les autres musiciens du monde. Comble du bonheur, les bonus rajoutés à l'émission originale s'attardent longuement sur la technique, via la chanson "The prophet's song" ici disséquée en détail. Bref, un des meilleurs making-of existants. | |
Passons
à la partie 2 : le mix 5.1. Disons-le de suite, c'est le même
que celui de l'édition de 2002, juste un peu plus dépoussiéré.
Du reste, avait-on besoin d'autre chose ? Elliott Scheiner avait déjà
effectué un travail d'orfèvre, et le seul défaut
qu'on puisse lui reprocher, c'est de ne pas en avoir fait autant pour
tous les albums. C'est surtout la piste stéreo qui va intéresser
les amateurs : on peut affirmer que ANatO n'a jamais aussi bien sonné.
Mais il y a mieux : fini l'écran fixe triste, les concepteurs du
DVD se sont amusés (si on peut dire) à créer une
sorte de vidéoclip géant : évidemment, tout n'est
pas intéressant, et tout n'est pas synchro, mais l'intention est
absolument merveilleuse et devrait se démocratiser bien plus souvent.
En prime, vous avez toujours les paroles en sous-titres optionnels.
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Pas encore gavé ? Pas grave, on remet le couvert sur 45 minutes : le fameux clip géant est aussi accompagné d'un commentaire audio. Sous-titré bien évidemment. Et tout aussi passionnant que le reportage. Il y a très peu de redites, mais plutôt des extensions de sujets qui n'avaient été qu'effleurés au cours de l'heure et demie précédente. C'est donc clair : dans le domaine "réedition qui tue", EMI a frappé très très fort, et cette Nuit à l'Opéra rend peut-être hommage aux Marx, mais il y en a un qui va faire la gueule : c'est Karl. Parce que même si vous connaissez l'album par cur, je vous vois mal résister aux charmes dépravés du capitalisme sauvage et ne pas racheter cette édition qui, maintenant vous l'avez compris, mérite bien son terme d'ultime. Les petits défauts ? L'absence de mode DVD-A donc, et puis surtout le fait que l'album, même en 5.1, même super-bien expliqué, même avec plein de chefs-d'oeuvre dedans, reste pas forcément digeste pour le commun des auditeurs. Meilleur album de Queen ? Sûrement pas. Meilleure réedition de l'année 2006 ? Si les Depeche Mode n'avaient pas tout pulvérisé sur leur passage, oui, sans doute aucun.
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