Le groupe au sommet de sa forme, que des classiques, un concert purement mythique |
Note globale |
Accuse son âge techniquement, pas de 5.1 sans DTS (ah non, pas de bras, pas de chocolat...) |
Editeur
: Parlophone
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Durée
totale : 4 h 05
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- (PCM) Image PAL |
Interview
de Brian May er Roger Taylor (27 min st fr uk)
Interview du manager et producteur (8 min st fr uk) Documentaire sur le concert "A beautiful day" (28 min st fr uk) Construction en accéléré de la scène (3 min) Test d'enregistrement filmé la veille inédit (28 min) Répétitions du groupe, inédit (15 min, très mauvaise qualité) Galerie de photos (4 min) Multi-angles (4) sur 4 titres |
Réalisation nerveuse, définition pas trop réussie même pour un concert de 1986, les couleurs sont souvent imbuvables et baveuses. Manque aussi de 16/9. Globalement, le travail sur l'image est correct, mais vraiment pas à la hauteur de ce grand groupe. | ||
Encore une fois, le 5.1 est réservé aux possesseurs de DTS. La piste stéréo est la même que celle du CD mais avec un peu plus de réverb dans le public et la batterie. Puissant. | ||
On ne pouvait faire mieux : tous les classiques y sont, ainsi que des pépites réservées aux "vrais" fans (Seven seas of Rhye, Is this the world we created...). Définitivement LE live de Queen à posséder, si l'on aime la période tubes-sur-tubes et pas les délires créateurs des débuts. | ||
Extraits, interviews, plein de bonnes choses et sous-titrées. Les fans du groupe se doivent d'acheter ce DVD rien que pour ces bonus. Dans l'interview de 86, Brian ressemble furieusement à Clancy Brown dans Randonnée pour un tueur ! C'est marrant car Clancy jouait le bad guy dans... Highlander !?! :o) |
Avec la BO du film Highlander, Queen est arrivé à son apogée. Si Brian May le dit au début du DVD de bonus, on peut également le vérifier dans les faits. Le groupe a derrière lui un nombre impressionnant de tubes, l'album A kind of Magic en comporte d'ailleurs pas mal, et ce qu'ils ont perdu en créativité pure comme dans les années 70, ils l'ont gagné en tant que super-stars indéboulonnables des années 80. Comme Genesis d'ailleurs.
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Genesis
et Queen, deux groupes beaucoup plus proches qu'il n'y paraît, deux
entités créatives qui n'ont eu de cesse d'émerveiller
les amateurs de musique complexe et chaloupée, sans perdre leur
facette poétique. Deux groupes où le guitariste principal
a influencé l'autre, deux géants mondiaux de la 6-cordes
arrivés en même temps et fraternellement au sommet de leur
art : Steve Hackett et Brian May. A la différence que si Hackett
est parti en solo, May reste bien ancré chez Queen. L'autre différence
étant que si Genesis avait un véritable leader de l'ombre,
incontesté (Tony Banks, irremplaçable), Queen lui était
une entité à 4 têtes inséparables. Quoi qu'on
ait pu dire à la mort de Freddie, Queen ne serait rien sans les
3 autres. Ils sont tous aussi importants les uns que les autres, au niveau
musical, des textes, de la composition, des arrangements.
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Et si l'on continue dans la comparaison Genesis / Queen, il faut avouer que leurs deux Wembley en 1986/87 ont en commun un public aux anges et une importance capitale, Queen l'emportant pour sa folie, pour sa communion avec le public, et pour la prestation impeccable de, on y revient toujours, ces 4 musiciens unis pour le meilleur et rarement pour le pire. Queen plait, Queen n'innove pas mais pousse à fond la recette déjà éprouvée dans Live Killers. Un son épais, très présent. Une set list de folie. Des solos, un intermède acoustique, un décor gigantesque et un final attendu mais paroxystique. Un chanteur increvable, peut-être trop exubérant (soyons réalistes, cette vidéo n'est pas la plus sobre qui soit) mais sûr de lui et de ses capacités.
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Disponible
depuis 1992 en double CD merveilleux, best-of en live, ce DVD possède
une image qui accuse son âge, tant au niveau technique que de la
réalisation. Heureusement, le son reste magique. Et on a droit
à un DVD de bonus qui, une fois n'est pas coutume, n'a pas volé
sa place dans la boîte. Brian May et Roger Taylor (dont la voix
est reconnaissable entre mille) racontent, avec passion et parfois avec
émotion, tout ce qu'ils ont pu ressentir avant, pendant et après
ces deux concerts triomphaux. Il n'y a que très peu de volonté
de sensationnaliser la chose et la transformer en hommage funèbre.
Ils sont là avant tout pour la musique. Des interviews et reportages
donc très enrichissants. Le multi-angles laisse plus perplexe,
il n'y a que trop rarement de "vrais" gros plans sur le musicien
désiré, mais en 1986, on n'imaginait pas qu'un jour cette
fonction fasse son apparition dans nos foyers.
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Le DVD est-il aussi indispensable que le CD du même nom ? Pas tout à fait, surtout que ce CD, on le connaît par coeur tant il nous a enchanté. Mais si vous ne devez posséder qu'un seul disque ou DVD de Queen, craquez pour celui-là. C'est un "statement" contestable, mais même les détracteurs auront du mal à arrêter de taper du pied, de chanter les refrains, de... enfin toute la panoplie quoi ! |
11 et 12 juillet 1986 - Stade de Wembley (Londres) |
01.
One vision |
Freddie
Mercury - Chant, claviers, guitare
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Brian May - Guitare, chant, choeurs |
John
Deacon - Basse, choeurs
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Roger Taylor - Batterie, choeurs |
Spike
Edney - Claviers, guitare
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