Un des concerts les plus mythiques des années 90 |
Note globale |
Le son en-dessous des énormes attentes |
Editeur
: EMI
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Durée
totale : 1 h 28
(plus 15 minutes en audio 5.1) |
- Image NTSC |
The
lady wore black et Roads to madness en live 5.1 (audio seulement)
Scan entier du livret original Interview de Geoff Tate non sous-titrée (22 min) Biographie textuelle Galerie de 36 photos commentées |
Malgré les avertissements sur la jaquette, l'image est bien meilleure qu'on pourrait le craindre. Les couleurs bavent (tendance bleuâtre) et le grain vidéo est énorme mais le rendu global et la réalisation sont impressionnantes vu les moyens du groupe à l'époque. | ||
Un 5.1 bien enveloppant et un stereo avec plus de basses : vous avez le choix. Dans les deux cas, il y a trop de réverb, dûe à la configuration de la salle, et donc la voix se perd... | ||
Ca ne dure qu'une heure mais ce concert est un des grands indispensables des années 90 : interprétation au top (mais quelle voix !), public halluciné, rétroprojections au top, Pamela Moore en personne : culte à 100%. | ||
Plein de petites choses, entre autres le concert entièrement sous-titré, ce qui est fantastique, et des scans parfaits du livret original accompagnant la VHS !!! Seul regret : l'interview n'est pas sous-titrée et il n'y a que Geoff qui parle. |
À force de leur dire qu'ils étaient les Pink Floyd du hard, les membres de Queensrÿche ont peut-être fini par y croire. Et c'est tant mieux dans un sens, car après le succès public et critique de Operation : Mindcrime, un des albums les plus importants des années 80, le groupe a voulu le défendre sur scène, et là il a mis le paquet : rétroprojections, déguisements de Geoff Tate, apparition live de Soeur Marie, tout le culte qui s'était forgé autour de l'album s'est retrouvé sur scène, magnifié, amplifié. |
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Sorti
en VHS, ce court concert est devenu rapidement un objet convoité,
chéri par ses possesseurs, sa sortie en DVD permet enfin de voir
pourquoi. Il s'agit d'un groupe au sommet de son art (tournée Empire,
en 1991), exécutant à la perfection une oeuvre riche thématiquement
et fédératrice musicalement, dont les fans, ici hystériques,
connaissent par coeur les moindres pièges, les moindres nuances.
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Entendre un public déchaîné hurler à la mort "Revolution Calling !" a de quoi donner froid dans le dos (même si vu au premier degré ca ressemble plus à un rassemblement fasciste qu'à un concert de rock). Les rétroprojections, à base de films et d'images animées, sont de temps en temps un peu kitsch mais la plupart du temps largement supérieures à ce que beaucoup d'autres groupes ont osé faire (n'est-ce pas Dream Theater ?). On n'est pas chez Pink Floyd donc, mais on s'en rapproche. |
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Le
son et l'image sont bel et bien d'époque, et la jaquette précise
d'ailleurs que des défauts subsistent, mais ce n'est pas très
gênant. Le son en 5.1 est aussi "muddy" que son homologue
stereo, voire plus, surround artificiel oblige, mais permet de mieux ressentir
la foule. Justement, la foule. C'est l'atout principal de ce concert.
Rarement vu une telle hystérie collective ! On est complètement
happé par l'ambiance, exactement comme si on était DANS
le DVD, c'est ça qui est très fort. Livecrime n'est pas
qu'un joli petit album concept joué en entier pour faire plaisir
aux fans, c'est une expérience très forte et complètement
immergeante.
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Parmi les bonus offerts, on retrouvera, et c'est une surprise totale, l'indispensable livret cartonné qui était fourni avec la VHS originale (totalement introuvable depuis des années). Autre surprise excellente : le concert est sous-titré, ce qui vous permettra, au cas où vous ne connaissez pas encore cette oeuvre, de comprendre l'histoire et les personnages (d'ailleurs il y a une petite entorse aux paroles originales : Tate et sa bande en profitent pour épingler George Bush Sr sur la guerre en Irak). | |
Bref,
EMI ne s'est pas moqué du monde, et présente ce concert
comme il est : un objet de culte indispensable à quiconque aime
la bonne musique, les concerts mythiques, l'ambiance paroxystique, les
paroles intelligentes et les musiciens doués. C'était en
1991, et à l'époque Queensrÿche détruisait tout
un public sur son passage... De nos jours hélas, c'est plutôt
un passage en public qui peut détruire Queensrÿche...
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10 et 12 mai 1991 - Wisconsin (USA) |
01.
I remember now |
Geoff
Tate - Chant
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Chris DeGarmo, Michael Wilton - Guitare, choeurs |
Eddie
Jackson - Basse, choeurs
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Scott Rockenfield - Batterie |
Pamela
Moore - Chant
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(non crédité) - Claviers |