Groupe d'enfer, nombreux bonus passionnants, packaging soigné |
Note globale |
Le son un peu juste, la réalisation gerbos, et pis y'a pas Ghosts en entier, na ! |
Editeur
: SPV
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Durée
totale : 4 h 47
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(5.0, pas de caisson de basse) - Image PAL |
Menus
animés longs mais superbes (pas en 5.1, hélas, ca aurait
trop donné !) |
Encore une fois, 16/9 ne signifie pas parfait : les couleurs sont pas terribles et bavent beaucoup, la réalisation est parfois débile. La scène fait vraiment trop petit. Cependant quand c'est beau et soigné, il n'y a pas grand chose à redire. | ||
Les deux mixages proposés sont pas mauvais, mais font un peu "pauvre", surtout le son de la batterie qui écrase tout et la voix qui ne sonne pas très très bien. Le 5.0 ne spatialise que l'écho de la batterie mais rajoute une reverb naturelle agréable. Le 5.0 n'a pas de caisson de basse, la stéréo n'en a presque pas, de basses (phénomène identique sur le CD hélas). | ||
Un best-of qui pioche un peu partout, long, copieux, pas un must du genre mais parfaitement exécuté de A à Z, alors pourquoi se priver ? C'est fou ce qu'à trois musiciens plus une bande on peut tout détruire ! | ||
C'est un immense foutoir avec plein de pépites et de bonne humeur. Et puis le medley symphonique, wow wow wow. |
Dans la célèbre série des groupes sous-estimés, Rage a longtemps gagné le pompon et depuis quelques années, depuis en fait son implosion, s'est grandement rattrapé. Passant de 5 à 3, ne gardant que le bassiste/chanteur Peavy, à la voix chaude et grave, optimisant ses mélodies assassines, le groupe se voit offrir un traitement de faveur pour ses vingt ans : un double DVD (+ double CD audio) avec digipak luxueux chez SPV. Celà nous rappelle furieusement un autre DVD qui s'est fait méchamment allumer dans ces colonnes : Doro Pesch. Quasiment même combat. Sauf... sauf qu'ici, les bonus sont un peu mieux léchés techniquement, et surtout, qu'au niveau musique vous allez en prendre plein la gueule ! | |
La
principale qualité de Rage vient de la virtuosité écoeurante
des deux acolytes de Peavy : Victor Smolski, pianiste niveau conservatoire
et guitariste hyper-doué, doté d'une formation en composition
classique, et Mike Terrana, "le batteur le plus sexy de l'univers",
un gros boeuf qui accessoirement peut aussi aller chercher Dennis Chambers
sur le terrain du jazz fusion. On rajoute à celà une basse
ronflante et une voix très, très agréable, des mélodies
simples et qui font mouche à tous les coups, des chansons courtes
mais bien développées, des paroles tournant autour de la
mort de toutes les façons possibles (réincarnation, mémoire
etc), et on a un groupe qui tue. Piochant dans à peu près
tous les albums, mais hélas pas assez dans le chef-d'oeuvre de
pop symphonique qu'est Ghosts, le trio assène des hymnes qui ravissent
la foule, hurlant à hue et à dia tout du long.
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Pas grand chose à redire côté concert, ca assure bien, la setlist un peu frustrante sur certains côtés (et les deux solos sont tuants mais trop longs) mais bien agréable tout de même. Passons rapidement sur les défauts : la technique. L'image est juste, la réalisation beaucoup trop épileptique, sa qualité étant cependant de s'attarder sur un public pogotant à qui mieux mieux foutant une pêche pas possible. Le son, lui, est en-deçà de l'excellence habituelle de Rage : pas de caisson de basse, écho très moyen, et ce dans les deux configurations. D'ailleurs le CD live le prouve, lui qui n'est que moyennement conseillable seul. Une fois le concert terminé, on est quand même contents, le contenu étant bien supérieur au contenant. Et on passe au DVD bonus, nous régalant au passage de menus animés trop longs mais très impressionnants. | |
Là,
on a un petit gratin délicieux. Point faible : les clips qui bien
souvent sont hem... limites (encore qu'on ait vu pire dans le style).
Point fort : la retrospective commentée par les trois musiciens,
sous-titrée svp. Là, c'est succulent ! D'autant plus que
cette configuration à 3 musiciens n'a duré que 30% de l'âge
réel du groupe ! On revoit des choses qui auraient mieux fait de
rester au fond des poubelles (pour l'honneur de Peavy, pas pour nous !),
et on se délecte d'anecdotes très bien racontées
par des mecs passionnants. Autre point fort : quelques live inédits
mieux fichus que d'habitude. Dernier point fort, et celui-là attention
c'est du solide : le "medley" de 14 minutes officiel tiré
du EP "Lingua mortis". Soit, trois ans avant Metallica (et 4
ans avant tout le monde ensuite, quoi), 14 minutes de metal symphonique
avec orchestre d'une beauté à couper le souffle. La réalisation
est incroyablement moins mauvaise que prévu, le son est quasiment
meilleur que sur le CD (je suis presque sûr que c'est une "autre"
take live), l'orchestre est très beau (surtout les moiselles),
Peavy chante parfaitement et le tout est un milestone dans l'histoire
du metal. Vous ne me croyez pas ? Essayez !
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L'ennui avec Rage, c'est qu'on est depuis XIII habitué à du top-notch dans tous les domaines. Ici, la technique a fait ce qu'elle a pu mais Rage n'a pas les moyens d'un Dream Theater ou d'un Metallica. C'est donc un produit très bon mais pas conforme à toutes les espérances. Du coup, ce qui aurait pu être en prime un bon best-of d'initiation se relève un peu trop juste pour le novice : il faut rajouter Ghosts ou XIII en entier pour comprendre à quel point Rage a été sous-estimé pendant si longtemps. Par contre, en tant que cadeau d'anniversaire pour les fans, on peut dire qu'on est comblés. Archives, gros concert, prix abordable, rien n'a été oublié. Et sincèrement, si vous aimez le metal mélodique, rien que le solo du pont de "Devil on the wall" par Victor vaut l'achat. Par contre, les puristes seront déçus de savoir que le live est truffé de bandes et samples, alors qu'un intérêt était de savoir comment de tels arrangements riches pouvaient être transposés avec une configuration qui, à la base, rappelle quand même furieusement Nirvana (pardon !). |
25 janvier 2004 - Zeche Bochum (Allemagne) |
Live |
Peavy
Wagner - Chant,
basse
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Victor Smolski - Guitare, claviers, choeurs |
Mike
Terrana - Batterie et sûrement lancement des samples
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