L'empilement de Korg, la valise, la set-list presque parfaite, la clarinette, l'accordéon, le... pfft... |
Note globale |
La réalisation digne de la Sept. C'est n'importe quoi, et con en plus. |
Editeur
: SPV
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Durée
totale : 3 h 30
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- Image PAL |
Making-of
du concert (6 min non st) |
La réalisation s'en tire pas trp mal malgré un académisme pour une fois trop lassant. En revanche l'image par elle-même est vraiment pas exceptionnelle : les couleurs sont verdâtres (normal c'est Allemand, on se croirait dans Derrick) et ca fourmille de partout. | ||
Une piste PCM ma foi réussie, claire et puissante. Le 5.1 est clair mais pas assez spatialisé (peu d'ambiance dans les arrières et presque pas d'effets alors que la musique s'y prête beaucoup). Le bootleg est un stereo pas mal du tout (pour un bootleg s'entend) mais on n'entend pas du tout le public (soundboard ?). | ||
Même s'il manque des parties, on ne peut qu'être abasourdi devant l'enchaînement de purs tubes et l'aisance complète du quintet. Un bon best-of parfaitement exécuté. | ||
Rien de passionnant ou d'indispensable, mais beaucoup de petites touches sympathiques. Brouillon mais pour une fois qu'une discographie est présentée de façon intéressante, on ne va pas bouder notre plaisir... |
Depuis le temps qu'on l'attendait, on ne va pas faire la fine bouche : Saga a deux live à son actif, tous deux très sympathiques, mais la vidéo manquait. C'est que Michael Sadler, son atroce marcel mis à part, est une bête de scène incontestable (et aussi un beau mec...désolé, j'essaie d'initier la gent féminine au prog, et ce par tous les moyens, même les plus bas, et j'ai même pas honte ! ;-). Saga, surtout en Allemagne, c'est un groupe culte et unique. Ca tombe bien, ce concert a été enregistré à Bonn, et il est unique puisque seule date européenne en 2002 (ou alors j'ai pas tout compris). | |
Beaucoup
de choses ont été dites sur ce concert, j'ai lu ça
et là des gens qui n'en étaient pas contents ; alors je
ne sais pas si c'est parce que je suis un fan hardcore de ce groupe, mais
je trouve que ce DVD est vraiment sympa. Techniquement, c'est clair, ce
n'est pas Rush (leurs copains et frères d'armes). A commencer par
le hic le plus idiot : euh... 1h20 de concert ? Bon, OK... Passons...
Alors QUI est le responsable de ces fondus au noir de merde entre chaque
chanson ? Pis : très souvent entre deux chansons qui se suivent
?!? C'est pour passer à la télé, c'est ça
?!!? C'est stupide. Et inutile, vous avez déjà vu Saga à
la télé, vous ? Je veux dire, que le concert soit écourté,
passe. C'est stupidissime mais bon, passe. Mais que les parties de concert
intactes subissent le même traitement que leurs petites camarades,
j'appele ça la punition collective, cette belle invention qui
m'a tant fait haïr l'école.
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J'explique la genèse de mon ire : TOUTES les chansons sont coupées au noir. C'est irritant, horripilant, mais le pire, c'est que le concert n'a pas été autant charcuté que ça; résultat : parfois on a un fondu au noir, pour rouvrir sur exactement la même seconde, c'est dérangeant, con et inutile, je me répète mais ca m'éneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerve ! Simplement parce que ce problème réglé (ainsi que l'image elle-même, pas fabuleuse), on a un concert de Saga comme le groupe nous a habitué : ex-cel-lent ! J'ai rarement vu un groupe être autant dans ses petits souliers sur scène, et je ne dis pas ça parce que je suis fan... je suis plutôt fan à cause de ça ! Sadler chante parfaitement (pas une fausse note, pas une erreur, pas une faute de goût), joue très bien, se remet même à la basse et ouvre sa valise magique (duo de batterie mythique !!!). Steve Negus, petit papy à casquette aux mouvements de bras faussement patauds, garde un rythme qui n'appartient qu'à lui : il n'est pas parfaitement en place mais la vache, qu'est-ce qu'il groove ! | |
Et
puis il ne faut pas être allergique, chez Saga. Aux synthétiseurs,
déjà, et à Korg en particulier. Il y a DIX Korg sur
scène. Ce n'est plus de l'endorsement, c'est une vitrine d'exposition
! Impressionnant. Ensuite, aux petites surprises. Parmi elles, on a droit
à l'intro du fantastique tube The One, qui est très très
fidèle à la version studio (comment ? puisqu'on vous dit
que c'est une petite surprise !) et un titre que l'on n'espérait
plus, Time's Up, dans une version que l'on n'attendait pas ! D'abord on
meurt de rire, ensuite on adhère : c'est la magie du groupe. Et
puis il y a Jim Gilmour, impérial, qui donne la première
note du concert dans une ambiance de folie et ne s'arrête plus :
il chante très bien et très souvent, se permet même
de ressortir sa clarinette pour un adorable No Regrets, et tire parfois
la couverture à lui pour notre grand plaisir. Et rien à
redire sur Ian Crichton qui n'ait déjà été
dit mille fois, le guitariste est impérial et véritablement
unique en son genre.
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On passera par charité le "making-of" du concert formidablement inutile, pour s'attarder sur un bonus d'habitude complètement foiré : la discographie. Ici non seulement elle est complète, mais elle propose en fond sonore un riff joué en live au synthé : trop sympa ! Ce DVD vient également en version double avec un DVD bootleg, et là il faut le prendre pour ce qu'il est : un bootleg. Le son est stereo, bon, mais on n'entend pas le public, l'image est vraiment sale, et on a encore quelques bonus dont une émission de télé sympa en diable. Ce bootleg vaut-il le coup de se décarcasser pour le trouver ? Oui, rien que pour How are you, Mouse in a maze et Images. Et puis c'est le chant du cygne de Papy Negus tout de même ! Nous avons donc un produit bâclé sur la forme, mais véritablement séduisant sur le fond. Les amateurs l'auront déjà commandé, les autres peuvent y aller sans soucis, niveau musique c'est du tout bon. Pour le reste, si Saga a toujours été un groupe très professionnel, il faudrait que ses assistants le deviennent aussi un jour... |
2002 - Bonn (Bonus : 2003 à Stuttgart) |
01.
Careful where you step |
Michael
Sadler - Chant,
claviers, basse, percussions
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Ian Crichton - Guitare, choeurs |
Jim
Gilmour - Claviers,
chant, choeurs, clarinette, accordéon
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Jim Crichton - Basse, claviers, choeurs |
Steve
Negus - Batterie
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