 Eminément sympathique, excellente musique, documentaire cool |
Note globale
|
 Silence complet sur les années 90 |
|
Editeur
: SPV
|
 |
Durée
totale : 2 h 23
|
|
|
|
|
Image
|
 Juste
un menu-clip de 1 minute assez sympa |
 |
  |
Celà va du document amateur moyen à la vidéo 1980 hideuse en passant par la pellicule franchement amochée et la DVCam des années 2000. Globalement, les clips sont affreux, le live très moyen et le documentaire très clair. |
 |
|
Deux pistes stéréo, et on ne sait comment, mais elles sont extrêmement différentes ! A vous de voir laquelle va le mieux pour chaque section ! |
 |
|
Un panaché de documents souvent très kitschs mais jamais dénués d'humour, et une interview passionaante. Quel dommage que la moitié de la carrière du groupe n'ait droit qu'à dix petites minutes... |
 |
|
Je considère que le documentaire fait partie de la video principale, donc techniquement il n'y a absolument aucun bonus. |
|
Voilà le type même de groupe totalement inclassable, et Dieu que c'est tant mieux ! Qu'est Saga ? (A part le plus grand groupe canadien derrière Rush). Un groupe de prog ? De pop des années 80 ? De funk commerciale ? De rock FM ? Ils se sont eux-mêmes baptisés "seigneurs du funk médiéval", et nous tous de reprendre l'expression. Qui ne veut rien dire et pourtant...elle marche ! |
 |
 |
Celà
dit, ils ont proclamé celà avec humour, et si une constante
reste tout au long de leur carrière, c'est bien l'humour. Malgré
des ballades poignantes, une complexité instrumentale ahurissante,
un son à décorner les boeufs et des thèmes de paroles
assez balèzes, Saga est un groupe joyeux, dont l'écoute
donne immédiament la pêche, un sourire aux lèvres
et un déhanchement irrésistible du pelvis. Et bienheureusement,
le groupe joue de cet humour. Car il faut en avoir pour avoir tourné
les clips qu'ils se sont payés...
|
|
La partie "clips" est effectivement un pavé de kitsch absolu. Entre Amnesia où Jim Gilmour joue les Memento (il est aussi bon acteur que Guillaume Canet dans Vidocq...), Michael Sadler qui profite de son physique de beau gosse pour jouer les bô ténébreux à tout bout de champ (dans un casino, sur un canapé, en bagnole, avec sa petite amie, sur scène, bon on va s'arrêter là), les faux live où les synthés paléolithiques s'empilent (c'est un musée du synthé, ce groupe !) et l'image est terrement pourrie qu'on ne distingue rien... Quant au clip inédit pour les fans "Always there", il ne vaut rien : le groupe n'est pas mort, que diable ! (Heureusement, la chanson, elle, est canon). Seul What do I know, pourtant terriblement daté années 80, fait regretter que le groupe n'ait pas été lancé plus loin dans l'exploitation vidéo (aucun clip entre 1989 et 2001 !!!). Est-on déçu de cette partie clips ? Non, on sourit, on rigole bien, et on sifflote les mélodies. |
 |
 |
La
partie live est également donnée comme "archives"
(au moins le groupe vend-il le DVD comme tel, pas comme d'autres, suivez
mon regard les Stratovarius et autres Yes). Là aussi, l'image a
salement morflé. Mais on peut voir à quel point Jim Crichton
est écoeurant de maitrise, et surtout combien Sadler est une bête
de scène : chanteur en marcel bondissant comme Gary Cherone, jouant
à fond d'un charisme indéniable, faisant preuve d'un savoir-faire
et d'un bon goût jouissif aux synthés. On verra même
le gars empoigner la basse, toute une époque ! Les live dits "bootleg"
sont effectivement amateurs mais pas largement pires que les vidéos
"officielles". Inutile de préciser que... ben non, c'est
inutile. Sinon je vous aurai bien dit que les 5 musiciens jouent du feu
de Dieu et qu'ils feraient danser un mort... Mais c'est inutile. En tous
cas, ces live se laissent regarder une petite larme à l'oeil, et
on n'est pas vraiment déçu non plus.
|
| Enfin l'interview 2002. Non sous-titrée, et c'est bien dommage. Car elle est très intéressante, bien que trop courte et surtout faisant trop l'impasse sur les années 90 (pourtant tous les albums du groupe sont intéressants, même les moins bons... et quid de Generation 13 ?). Sadler est bien sûr celui qui largue les anecdotes les plus croustillantes (savez-vous comment il a chanté la partie "aphone" du break de Wind Him Up ?!? hallucinant !!!), et bien évidemment il ne résiste pas à l'envie de raconter une énième fois son souvenir préféré (l'arrivée en magasin du premier album et son premier acheteur). Cette interview aurait dû durer deux heures. C'était le minimum pour un groupe aussi important, aussi riche et aussi unique (QUI d'autre fait du Saga ?). Mais soyons honnête : Saga, malgré leurs concerts géniaux (ces pavés de lumière !!!), n'a jamais été un groupe d'image. Cette interview est donc déjà plus qu'honnête et on n'est pas déçu. |
 |
 |
Au
final on n'est donc pas déçu (non ! je ne vous ferai pas
du HHHHebdogiciel ! ;-) . Le DVD est très clairement présenté
comme une compilation d'archives et c'est exactement ce qu'il est. La
vidéo est nulle, le son bon mais pas flamboyant comme un Peter
Gabriel en DTS, il manque 15 ans de carrière et plein de souvenirs
qui vont avec, mais si vous êtes fan, vous allez vous régaler.
Ou au minimum sourire tout du long des 2 heures 20 (et pas deux heures
comme stipule la jaquette suicidaire). Si vous ne connaissez pas le groupe,
en revanche, surtout n'achetez pas ce DVD, procurez-vous plutôt
House of Cards, un album fantastique qui vous fera danser dans votre salon,
que vous le vouliez ou non !
|
 |
|
1978 - 2001 |
 |
|
Clips |
 |
(PCM et Dolby Digital)
PAL