Ambiance détendue, retour des cordes, groupe encore bien rock, chansons indéboulonnables... dévissées ! |
Note globale |
Aucun bonus, un petit poil de faiblesse sur la voix, couleurs qui peuvent baver |
Editeur
: Universal
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Durée
totale : 2 h 06
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- - (PCM) Image PAL |
Rien sinon un coffret metal que vous chérirez ou haïrez au choix |
Un joli 16/9 avec de bonnes qualités : profondeur des noirs, très belle définition sur les gros plans des instruments. En revanche quelques soucis de couleurs monochromes défaillantes sur les intros et de définition trouble sur les plans moyens. En somme la même chose qu'en 2005... mais en 16/9. | ||
Stéréo habituelle chez Sardou, et DTS très réussi avec quelques jolis claviers à l'arrière et une batterie bien définie. Le Dolby s'en tire assez bien mais côté voix, seul le DTS fera honneur. | ||
Encore une fois, Michou arrive à défendre un nouvel album, jouer les habituelles ritournelles que le vieux public attend, et glisser quelques pépites oubliées en même temps. Le medley est une belle trouvaille. | ||
Rien, hélas. |
Il y avait longtemps qu'on n'avait plus parlé de Sardou. Enfin longtemps, il faut comprendre qu'il s'est déroulé un certain temps entre cette chronique et la dernière que j'aie écrite sur ce chanteur. Mais que dire de plus sur Sardou que je n'aie pas déjà dit dans mes autres élucubrations ? Car il s'agit quand même de son douzième ou treizième DVD (en fait on ne compte plus, il doit avoir battu le record de Yes) et du neuvième à apparaître dans ces colonnes. Pourtant il faut trouver des choses à dire, il faut que cet article soit long pour qu'on puisse y rajouter de jolies captures d'écran, histoire de vous donner envie de l'acheter, que ça soit en DVD ou en Blu-Ray (car oui Sardou se met aussi à ce support). | |
Donc commençons par le commencement. Nous sommes en 2007, Sardou fort du succès de Du Plaisir sort un nouveau disque. Hors Format sera son nom. Il s'agit d'un double album avec des chansons faites, soi disant, sans contraintes. Pourtant ce double disque ne m'a pas vraiment enthousiasmé. Pas autant que Du Plaisir. Je l'ai même trouvé beaucoup trop long, comme pour beaucoup de double-albums, la moitié des chansons auraient pu être coupées. Mais enfin, c'était son choix. Pour défendre ce nouveau disque, Sardou a choisi la salle du Zénith à Paris où, a ma connaissance, il n'avait jamais joué. Il est aussi passé à l'Olympia, mais cette salle à déjà fait l'objet de plusieurs enregistrements. |
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Sardou a également effectué des changements dans sa set-list et surtout dans la façon d'aborder son passé. Au lieu de faire un concert Best-Of avec un ou deux titres récents, Sardou a préféré caser dans un long medley-sketch une douzaine de ses titres les plus emblématiques. Ce medley-sketch se compose de quelques anecdotes de Sardou sur sa carrière, les thèmes de ses chansons (pour la partie sketch) et de bouts de 13 chansons clefs qu'il chante a capella tout seul avec le public (sauf la Java de Broadway où on retrouve des musiciens). Un challenge de devoir chanter sans filet de sécurité et dont il se sort admirablement. Ce long medley se termine par un hommage à son père (Aujourd'hui peut-être, joué en entier et avec musiciens) et à sa mère (un bout du sketch Maman). Cette longue pièce constitue le coeur même du spectacle et offre quelque chose de nouveau par rapport à ce que Sardou faisait auparavant. | |
Le
reste du spectacle, c'est à dire ce qui vient avant et après
ce long pavé : essentiellement des titres issus de ses deux derniers
albums, avec quelques anciennes joués en entier. Ces deux parties
sont largement à la hauteur du medley central, voire même
au-dessus. Sardou s'est entouré d'une bonne équipe de musiciens
et de choristes pour offrir un spectacle de qualité. On retrouve
globalement la même équipe de fines gâchettes que pour
le concert de 2005, y compris l'ensemble de cordes toujours aussi bienvenu
mais ici ramené à 4 protagonistes. D'ailleurs, quatuor à
cordes n'équivaut pas à guimauve, comme vous aurez le plaisir
de le constater.
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Le spectacle commence par une séquence d'une rare violence, puisqu'on y voit Sardou jouer de la guitare (c'est aussi violent que de voir Tony Banks sourire ou Robert Fripp debout sur scène). Bon il n'en joue pas longtemps, juste pendant le premier couplet de son titre Allons Danser ; titre controversé par le fait qu'il a été associé à la campagne d'un candidat à la présidentielle de 2007 et ami de Sardou (NDBaker : Hein ? Arlette Laguillier ? ^^). Il enchaîne ensuite avec des titres issus de Du Plaisir et de Hors Format ainsi que quelques vieilleries comme Je ne suis pas mort , je dors (titre qui à déjà fait son petit effet en 2005) ou La Vieille (belle chanson pas interprétée depuis un certain temps). Et c'est ensuite qu'intervient le medley dont je parlais plus haut. | |
Puis
la troisième partie commence et sera quasi-exclusivement consacrée
aux deux derniers albums (seule les Lacs Du Connemara viendra faire référence
à nouveau au passé). On y retrouvera les meilleurs titres
du Sardou des années 2000. Et étrangement les titres de
Hors Format passent beaucoup mieux sur scène que sur l'album. Le
concert se termine sur Cette Chanson Là n'en Est Pas Une où
à nouveau Sardou joue d'un instrument (et deuxième séquence
violente du spectacle), un piano pour être précis. Il prendra
même quelques risques scéniques. Et puis le spectacle qui
finalement est passé très vite se termine. On se rend compte
alors qu'on a passé un très bon moment et on veut le prolonger
avec les bonus.
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Et bien c'est raté, vous ne trouverez aucun bonus sur ce DVD (ni sur le Blu-ray d'ailleurs), comme c'est devenu une habitude chez Sardou (enfin on peut quand même noter le joli boîtier en fer). L'image est de très bonne qualité accompagnée par une bonne réalisation. Deux pistes sonores sont proposées, Stéréo et 5.1 (du moins pour la version DVD). Bref
un autre bon DVD de Sardou, original (avoir casé tout les titres
qu'il n'a plus envie de chanter en seul long medley a capella) avec beaucoup
de nouveautés, et encore une fois peu de redondances avec ses autres
prestations vidéos. 21-09-2009 |
4 & 5 mai 2007 - Le Zénith (Paris) |
01.
Allons danser |
Michel
Sardou - Chant,
claviers, guitare
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Jean-Philippe Hann, André Hampartzoumian - Guitare |
Jean-Marc
Haroutiounian
- Basse
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Jean-Marie Negozio, Pierre-Jean Scavino - Claviers |
Claire
Lisiecki, Gwnenaëlle Chouquet, Nathalie Carlucci - Violon
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Florence Hennequin - Violoncelle |
Angeline
Annonier, Olivier Constantin, Virginie Constantin, Delphine Elbe, Agnès
Hampartzoumian - Choeurs
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