Quelques pépites fabuleuses enfin en live, et un public du tonnerre (sans copinage aucun ^^) |
Note globale |
Des petites choses, des détails, mais PUTAIN L'IMAGE !!!! Non, quoi. Quoi. |
Editeur
: Epic
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Durée
totale : 2 h 55
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- (PCM) Image NTSC |
Documentaire (40 min non st) |
Ouais. Ouais ouais ouais. Et je suis gentil, je note correctement 1/ les très rares gros plans réussis et 2/ la captation des backdrops qui peut être parfois moche ou kitsch mais "accurate". Le reste est drôle. Si si, on préfèrera dire que c'est drôle. Pleurer, ça peut être de rire, aussi. | ||
Attention, c'est une note PU-NI-TI-VE ! Car le boulot abattu méritait mieux que ça. Cependant il faut noter qu'encore une fois le 5.1 est extrêmement anecdotique, rendant le public du Grand Rex moins bien que prévu, mais surtout, la stéréo est fantastique au casque et... inécoutable en Prologic II. C'est inexplicable, je ne sais pas pourquoi, une histoire de fréquences sans doute. | ||
En tant que telle la setlist mérite 7 : pas mal, de jolies surprises, mais une tendance à une légère redite qui, à mon humble avis, ne fera que s'empirer. Mais on rajoutera un point pour le public qui fait office de cinquième instrument. Ah oui au fait, à quand le retour des synthés, Joe ? | ||
Juste une interview, et non sous-titrée, mais qui montre un Joe simple, humain, et qui explore pas mal de voies, musicales ou non ; pas passionnant de facto, mais fort agréable. |
Non
! Non, non et nON
! Il faudra dire un jour à tout le monde, et ces messieurs les
éditeurs en particulier, qu'on est à l'ère d'Internet
et de la communication. Et que donc, si on ne peut pas sortir un DVD, pour
une raison ou une autre, on le dit. On fait un commentaire officiel,
sur le site de l'artiste, sur celui de l'éditeur, on envoie la dépêche
à Progressia, à Music Waves, à DPRP... voire à
Premiere.fr (non je déconne, on parle
de journalisme là). Ca ne gênera personne, et c'est pas grave
: nous autres consommateurs, nous comprenons. Si on ne peut pas sortir Gangbang
chez Bugs Bunny parce que le troisième
caméraman s'est fait un panari le jour de la scène du fourrage
de Daffy, eh bien on ne le sort pas. Tant pis. Sauf que chez Epic, on l'annonce,
on le r e p o u s s e, on se rend bien compte qu'il est insortable, mais
c'est pas grave : |
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Ce
n'est pas tellement l'attente
qui gêne, ce n'est même
pas le prix puisque vous pouvez trouver ce DVD, en qualité PCM
donc supérieure au CD, pour... moins cher que le CD. En général
c'est pas bon signe. Ce qui est gênant, , , , , , c'est qu'un DVD
musical, comme, pour, tout, le, reste, dans, notre, u,ni,vers, possède
des codes, quelques lignes directrices bien établies, et qu'elles
ne sont pas là par hasard. Oh, il y aura toujours le % pourcent
% de rebelles dont le seul but est de tRaNsGrEsSeRr ces règles
; parfois c'est louable, parfois même ça peut être
utile, et donne lieu à d'autres découvertes qui aboutiront
à... de nouvelles règles. Mais il existe aussi un
p o u r c e n t a g e de ce pourcentage, et je suis certain qu'il est majoritaire, qui ne bouscule les règles que pour se rendre intéressant. On appelle ça des artistes, ou plus exactement, ils s'auto-appellent des artistes. Exemple: le responsable de cette infâme boucherie qu'est le nouveau DVD de Joe Satriani. Qui s'est amusé à sauter toutes les règles p oss ibles. |
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Or ça ne peut pas marcher. Et la raison est simple. Prenez un texte. C'est un ensemble de lettres et de mots, voire de paragraphes, qui se lisent de gauche àdroite et de haut en bas, avec un certain sens de l'unicité. Personne NE serait ASSEZ débile POUR changer la forme même de ce qu'on appelle un texte, car pour quelques péquins qui s'émerveilleraient devant ce qu'ils considèreraient comme de l'art transgressif, une très large majorité trouverait ça indécent, illisible, profondément con et détestable. Faudrait vraiment être une masse gluante de neurones avariées sur pattes pour faire une chose pareille. Vous, si jamais vous aviez un tel texte à votre portée, qu'en feriez-vous ? A coup sûr, vous n'oseriez même pas le lire jusqu'au bout, et vous auriez raison. |
Pareil pour
Satch. Ce grand gamin surdoué, sourire aux lèvres et fumée
aux doigts, a donné un concert assez sympathique, voire plus, dans la
très belle salle du Grand Rex. Le public y est survolté, et disons-le
derechef c'est la principale attraction de ce live. La bonne humeur est permanente
et contrairement aux autres live de Joe où le public est pantelant devant
ses prouesses guitaristiques, ici c'est plutôt rires et chansons, un fantastique
jeu de va-et-vient qui trouve évidemment son apogée avec la très
conne, très facile et très irrésistible Crowd Chant.
Musicalement, qu'apporte ce Grand Rex 2008 par rapport à The Grove 2006
? Pas énrmément au premier abrd, mais dans les détails
n truve des perles : l'émouvante Cryin', le brontausaure en marche
Time Machine, et si mélodiquement les nouveaux titres sont encore
moins bons que ceux de Super Colossal, si mélodiquement les nouveaux
titres sont encore moins bons que ceux de Super Colossalsi mélodiquement
les nouveaux titres sont encore moins bons que ceux de Super Colossalsi
mélodiquement les nouveaux titres sont encore moins bons que ceux de
Super Colossalon se rend vite compte que la panne d'inspiration de Satch
s'est muée en recherche technologique. Musterion ou Diddle-machin
lui font repousser non pas la vitesse, mais les sonorités d'une
simple 6-cordes. Bandant, pas vraiment ; expérimental, déjà
plus. Et les grands classiques sont là pour appâter les novices.
Sauf
que tout ça a été pulvaporatomisé ((c) faire de la merde avec tout ce qui passait par sciemment sabotée, ultra-saturée, retouchée heures cocaïnomanées d'Andy Warhol. Le ne faut pas, et globalement vous n'arriverez musiciens. Et la bonne humeur de la salle ? tête ? Alouette, eh con ! |
Kaworu)
par un "choix artistique" consistant à les mains du monteur. L'image a été pour en faire un gloubiboulga indigne des pires montage est souvent speed, toujours quand il jamais à voir correctement ce que jouent les Non plus. Et les backdrops ? A peine. Et la |
Le verdict est donc implacable : ce DVD est quasi-irregardable, surtout que ces effets Peter & Steven ne durent pas une chanson ou deux, Pullicino-like, mais T O U T le concert. Tout le concert sauf deux minutes de slow où l'on peut s'apercevoir que le boulot aurait pu être fait correctement. Le reste est à chier au plafond en faisant le poirier. Le son est déjà bien meilleur, en stéréo, car le 5.1 est encore une fois décevant, et cette fois plus que prévu. Si le public était aussi génial, pourquoi l'avoir si mal défini ? Le salut se trouvera dans une interview de 40 minutes, assez simple et humaine, plus portée sur les émotions que sur la musique pure, et autrement plus supportable que le salmigoulis gerbique d'AfterEffecteries primales. Une énorme déception donc. Le public français méritait bien mieux. Heureusement, le concert est complet et vu le prix, acheter le DVD est conseillé. Il suffit de couper l'image. Un peu comme si notre texte de tout à l'heure se finissait par une phrase à la con, quoi.
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27 mai 2008 - Le Grand Rex (Paris, France) |
01.
I just wanna rock |
http://www.dvddreamscape.com/fond/satriani-rock.jpg |
Joe
Satriani - Guitare,
chant, harmonica, claviers
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Galen Henson - Guitare |
Stuart
Hamm - Basse
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Jeff Campitelli - Batterie |