 Zéro prétention, quelques parties instrumentales bien compliquées, bonus on ne peut plus sympathiques |
Note globale
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 Formule musicale trop étriquée, manque de moyens et technique discutable |
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Editeur
: SocaDisc / Manitou
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Durée
totale : 2 h 56
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Image
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Définition correcte mais sans cesse chancellante, blancs brûlés, arrières-plans bruités, caméras pas franchement sûres d'elles, ce travail n'est que fonctionnel et n'a aucune commune mesure avec les moyens qu'un tel groupe devrait piuvoir mettre en oeuvre.. |
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Pour un premier live d'un petit groupe français avec 6 musiciens et des parties techniques, c'est tout à fait bon. Mais le tout est ruiné par un format sonore antédiluvien qui rend le tout plus brouillon que prévu. |
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Pour les fans du pain béni. Pour les autres peut-être pas autant, mais au moins le concert est généreux, faisant le grand écart entre tous les albums et minis. On aimerait voir d'autres groupes plus conséquents en faire autant. |
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Une heure de franchise, de bonne humeur, et l'impression d'être au milieu d'une bande de potes. En prime, saluons le beau packaging, la présence d'un CD audio, le tout pour un prix dérisoire. A noter que les bonus sont sous-titrés en anglais, ça c'est bien !!! |
| Ca ne doit pas être facile tous les jours d'être un second couteau. Il y en a qui le vivent mal. Il y a toujours cette hantise de ne jamais accéder à l'échelon supérieur. Pourtant, ce n'est pas si désagréable, d'être un second couteau. Déjà parce qu'on est... un couteau. On existe, on sert, on tranche dans le lard, et lorsque le Laguiolle favori est porté pâle, on est bien content de trouver une fine lame à ses côtés. Il en est ainsi de groupes dont on sait qu'ils ne seront probablement jamais des maîtres dans leur domaine, mais de simples exécutants. Pris comme tels, le manque d'ambition doit être inversement proportionnel au niveau d'intégrité. En concert, en studio, mais aussi en DVD. Et là, l'exercice est tout autre. |
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Mais
naviguant en Ligue 2 ou pas, Syrens Call a voulu se faire plaisir et sortir
un DVD live célébrant ses dix ans d'existence, le tout avec
digipak, livret, CD audio, bref le grand jeu. Un rêve de gosse en
somme. Comment pourrait-on leur en vouloir ? Même le prix est de
Ligue 2 (la confection aussi car à vouloir produire un DVD classe
au label superlissé, il servira d'essoreuse dans certains lecteurs).
Une initiative pleine de bons sentiments ; seulement les bons sentiments
sont rarement récompensés dans certains domaines : l'économie,
le travail de prestataire, la politique, et le metal symphonique à
chanteuse. Comment espérer faire son trou dans un milieu où
après The Gathering et Nightwish l'herbe ne repousse plus ? Notre
sextet de Lillois ne cherche donc pas à se démarquer par
son originalité, mais délivre un concert qui suit à
la lettre le manuel du Parfait Petit Groupe de Heavenly Voices : jolie
chanteuse en tenue ultrasexy mais affirmée goth, duels à
la tierce, clavier penché en avant, partie acoustique, refrain
à faire chanter par tout le public, reprise d'un classique mainstream,
tout y est. Cette façon de coller aux exigences en est même
dérangeante tant on a envie que le groupe, avec un tel bagage technique,
se lâche. Mais rien n'y fera et c'est dans l'immobilisme que les
puristes trouveront leur moteur (Champignac c'est pas à
côté de Lille ?).
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| Techniquement, que manque-t-il à Syrens Call pour devenir un grand ? Pas grand-chose : le batteur abat très bien son boulot (quand vous arrivez à l'apercevoir, le pauvre), les guitaristes sont très carrés, le clavier se la pète sur un Korg (pas Triton, curieux) et la chanteuse (au timbre se rapprochant parfois de Sylvie Grare) vocalise plutôt bien, nonobstant de constants passages de faiblesse qui au moins authentifient la véracité de ce DVD. Non, c'est clairement le manque total d'originalité qui condamne le groupe, les nombreux passages techniques Dream TheaterStratovariesques étant tout aussi prévisibles que le reste. Mais ce n'est pas ce qu'on demande à un second couteau. On demande juste à passer un bon moment sans prise de tête, et c'est le cas, même si aucun passage ne vous fera particulièrement lever la tête. Et surtout pas une reprise dont le niveau artistique était un peu trop haut pour eux. Qu'ils se rassurent, même Elton John s'y est cassé la gueule. Surtout Elton John. |
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Mais
tout autant que musicalement, ce DVD fait office d'apéro frugal
au niveau technique. Un groupe de six personnes jouant devant trois cents,
c'est un ratio qui ne laissait pas presager d'un blu-Ray de U2, et le
résultat est en demi-teintes. La réalisation évite
les coups de bourre inutiles, et c'est tout à son honneur (disons
qu'elle s'y essaie mais se fatigue vite). Et il y avait potentiellement
assez de caméras pour faire du boulot correct. Hélas, les
cadreurs semblent en permanence pris de court, et le montage oscille entre
job fonctionnel et désespérées tentatives de rattrapages.
La fumée, l'exigüité de la salle, le format 4/3 achèvent
l'image qui, bien définie un plan sur trois et correctement contrastée
par endroits, souffre trop pour constituer une bonne surprise. La même
malédiction s'abat sur le son, visiblement pas mal mixé,
pêchu, équilibré... au départ. A l'arrivée,
le choix du format sonore Mpeg passe les fréquences à la
sulfateuse. Un choix mortel pour la bande son mais aussi pour la professionnalisation
du groupe. Qui du coup reste donc plus un groupe de déconne qu'un
vrai poids lourd.
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Et curieusement, c'est aussi ce qui fera sa force principale. Si le concert ne peut pas rivaliser avec la crème du genre, les bonus sont eux dans la même lignée - simples, à la bonne franquette, sans une once de grosse tête, bref exactement ce qu'on espère de bonus ! Vous aurez donc droit à 45 minutes d'autobiographie par tous les membres, certains plus à l'aise que d'autres, toujours francs et humbles, plus 15 minutes de backstage où pour une fois les énormes conneries sont faites pour vous faire rire vous, et pas les dix-sept membres de la famille du technicien clavier. Des bonus plus amateurs que le concert, et du coup plus à leur place, rendant ce DVD, certes très imparfait, anecdotique mais réellement charmant. Et charmer, n'est-ce pas l'apanage... des sirènes ?
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3 mai 2007 - Le Nautylis (Comines, France) |
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01.
The other kingdom |
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Soraya
Hostens - Chant
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Stéphane Thuriot - Guitare, choeurs |
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Eric
Serre - Basse,
choeurs
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Thibaut Coisne - Guitare |
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Frank
Manier - Claviers, choeurs
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Sébastien Paul - Batterie |
(MPEG I)
PAL
CD
audio best-of du concert
,
oui je sais, c'est un métier. N'oubliez pas, je suis un professionnel,
n'essayez pas de le refaire chez vous.