 La compil' de clips qu'on attendait, voilà, c'était pas compliqué à faire, hein ? |
Note globale
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 Je ne vais pas vous mentir, ça a quand même salement vieilli ! |
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Editeur
: Columbia
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Durée
totale : 1 h 11
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Image
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Rien |
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C'est votre bonne vieille VHS, hein, sauf qu'elle est neuve et de bonne qualité et qu'elle restera ainsi. Grain, définition trouble, couleurs ternes, mais pas mal restauré et sans défaut majeur. |
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La piste 5.1 est là pour passer la fiche dans le pointeur à la place du copain mais est agréable (pas de spatialisation sauf la reverb, mais un bon petit caisson de basse). Je sais, j'ai déjà écrit ça quelque part. Normal, c'est la même piste. Par contre la stéréo sonne vachement moins bien. |
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Musicalement on trouve de tout, et clipesquement ça va du ridicule mais sympa au petit chef-d'oeuvre en passant par les parodies et le clip ultra-formaté. |
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Rien. C'est pas qu'on ne demandait rien, mais au moins on ne nous a rien retiré... |
| Eh ben voilà, ben voilà, fallait pas me chercher. Quand je dis que Sony est une major franchement limite, on me targue d'être facilement anti-major, de taper sur les grands, bref de faire du Mick... euh, enfin, de me la péter néo-communiste révolutionnaire qui fait ses courses à Auchan. Seulement voilà, Sony, c'est une multi-nationale. Ca veut dire plusieurs nations. Ca veut donc dire qu'on devrait trouver le même produit dans plusieurs pays. Par exemple des pays super-éloignés. Du genre Allemagne/France. C'est vrai que Colmar / Kaiserslautern, ça fait au moins 130 kilomètres. Voire 134. Pourtant selon le côté de la frontière où vous serez, si vous demandez le DVD des clips de Toto, vous aurez le choix entre une immense merde chroniquée ici, et un transfert VHS d'une vieille compil de clips. Ne froncez pas les sourcils, il y a un côté gagnant. |
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Ce
pendant vidéo de la première compilation de Toto, et à
mes yeux la seule véritablement officielle, même si elle
est franchement moyenne, a un défaut certain : il manque des choses.
Des clips sont passés à la benne. Cependant, ils se trouvent
sur la "fameuse" compil DVD "Ultimate DTC", et à
la rigueur on comprend pourquoi ils n'ont pas survécu : ils sont
vraiment pourris. Ceux présents ici ont donc acquis une sorte de
légitimité naturelle. Il est vrai que, même si ce
n'est pas la crème des clips, des petites choses comme Rosanna
qui parodie gentiment West Side Story, ou Waiting for your Love qui débute
par une gifle, sont assez agréables à regarder. Surtout
quand Steve Porcaro fait un excellent playback de solo de CS80 qui donne
envie de se délier les doigts. Puis vient l'époque Isolation,
et le clip qui, franchement, est LA raison principale d'acheter ce petit
mais diantrement sympa DVD.
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| Stranger in Town, dans sa version remix de 6 minutes 30, plus heavy et plus obsédante que l'originale, est un petit bijou, filmé en noir et blanc, avec dans le rôle principal un magnifique Brad "Serpentar" Dourif, et une histoire ultra-simple mais qui se laisse dévorer. La photographie est magnifique et si quelques défauts subsistent, c'est un clip méconnu et pourtant un des meilleurs des années 80. De même pour Angel Don't Cry, simple "live en playback" mais où la caméra s'amuse à aller partout, y compris entre les vis d'accordage de la basse (David Fincher n'a rien inventé !). Comme par hasard, c'est pour l'un des tous meilleurs albums. Et comme par hasard, les clips suivants vont vous faire rire alors que ce n'est peut-être pas le but. Eh oui, au zénith de sa carrière commerciale, Toto avec son célèbre Fahrenheit s'est offert un grand moment de kitsch : Till the end, où vous pourrez enfin voir la fameuse séquence où Steve Lukather, en chemise à froufrous, joue un solo en playback et se prend des feuilles mortes dans les cordes, l'empêchant de faire semblant de jouer ! Enfin, les deux derniers clips sont simplement incroyables : artistiquement ils sont soignés comme pas deux, avec une photographie ouatée, et musicalement ça reste d'un navrant fini, le chanteur "déporté" Jean-Michel Byron étant filmé sous toutes les coutures, sauf une, la plus importante : sa sortie à grands coups de pied au cul par le groupe qui n'a jamais pu le saquer. |
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Bien que bancal, ce DVD est donc tellement supérieur en intérêt à son piètre petit frère que c'en est indécent. Passons à la partie technique. Comme il s'agit d'un transfert "VHS", on a une qualité d'image purement vidéo. Bon, bien sûr, c'est mieux que votre vieille cassette. Mais ne vous attendez pas à un transfert ultra-crisp, juste à du mieux là où c'était déjà bon (à ce titre, Stranger..., encore lui, est tellement plus soigné et agréable que tous les autres que c'en est presque gênant. Même si la définition aurait pu être encore meilleure, mais je chipote un peu). Le clip de Rosanna est plein de bruit, le vieux medley bave, les clips de Fahrenheit sont flous à force d'avoir lissé l'image video... Mais ce qui surprend vraiment, et qui fout le Baker dans une rogne verte, c'est la présence d'une piste 5.1 ! Elle n'est pas terrible, juste agréable et fonctionnelle mais totalement artificielle. Là n'est pas le problème, surtout que le son 5.1 n'est même pas marqué sur la pochette (mais comme vous ne le trouverez pas en magasin, ce n'est pas grave, n'est-ce pas ?). Non, le problème c'est que ce 5.1 est, sur les titres en commun, EXACTEMENT le même que sur la daube française. Ca signifie plein de choses : d'abord, que le catalogue 5.1 de Toto est plus étendu que prévu, et déjà existant puisque naviguant d'un DVD à l'autre. Ensuite, que ledit catalogue est franchement raté, les remix 5.1 sonnant tous à l'identique et assez mal (pour un DVD-A en tous cas ce serait la loose totale). Enfin, c'est la preuve définitive qu'en sortant "The Ultimate Sodomy", Sony a fait un copié/collé au pif de clips déjà mastérisés quelque part, et s'est vraiment foutu de la gueule du consommateur, il n'y a pas d'autre mot. A vous donc de voir si vous voulez vous repayer cette compil' de clips plus ou moins sympas, sans aucun autre bonus que l'assurance de ne pas voir votre bande VHS se dérouler piteusement à côté du magnéto.
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1978 - 1990 |
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01.
Rosanna |
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(oui
oui, je confirme) - 
PAL
